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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
La canne c’est le sucre, mais pas seulement -43-
27 janvier 2015, par
Le grand mérite du communiqué du CIRAD est de signaler, à nouveau, que la canne à sucre et ses produits dérivés correspondent à une réelle chance pour les îles comme La Réunion. Par ailleurs ce communiqué de presse appelle à la réflexion : on peut faire énormément de choses avec la canne mais quelles options choisir et mettre en œuvre ? À l’heure où le Président de La République évoque la nécessité d’un plan de développement pour chacun des pays d’outre-mer, il est urgent que chaque Réunionnais s’approprie cette question et que des solutions communes puissent se dégager. Pour notre part, nous continuons aujourd’hui à publier le communiqué du CIRAD du 20/01/2015 et de faire nos observations à chaud étant entendu que des remarques plus précises, plus argumentées sont nécessaires.
« Dès les années 70 et le premier choc pétrolier, le Brésil plus gros producteur mondial de sucre, a su exploiter le potentiel biomasse-énergie de la canne à sucre. Plus de 70 % du parc automobile brésilien fonctionne désormais au bio-éthanol. »
Observation : les années 1970 correspondent au premier choc pétrolier qui a entraîné de réactions diverses suivant les Etats. Le Brésil, pour sa part, gros producteur de cannes à sucre a choisi de réagir au choc pétrolier en répandant l’usage des « bio-carburants ». Ainsi, à ce jour, le pays est le plus gros producteur et le plus gros importateur d’agro-carburant (mélange d’éthanol et de d’essence). Il s’agit d’un carburant de première génération avec les avantages et les inconvénients que l’on connaît. Les carburants de deuxième et troisième génération sont actuellement l’objet de recherches en vue de leur développement.
« Mais les produits à base de canne sont multiples, et d’autres ressources sont déjà exploitées grâce à l’essor de la chimie verte. C’est le cas des bioplastiques . Ils peuvent être produits à partir de l’éthanol (provenant lui-même du sucre) ou à partir des pailles de la canne à sucre, longtemps abandonnées dans les champs après la récolte ou brûlées. Cette paille de canne qui est difficile à dégrader, demande l’intervention de bactéries efficaces. Mais les recherches avancent, et il sera bientôt possible d’obtenir des grandes quantités de bioplastique à partir de ces résidus agricoles »
« Les bioplastiques ont des applications diverses et variées dans le secteur alimentaire, les emballages et les produits pharmaceutique et cosmétiques. Les plus grandes marques alimentaires en font déjà usage. Un bémol reste à signaler, il concerne le coût très élevé de sa production (concentrée au Brésil). Mais l’engouement est réel dans le contexte actuel. Les bioplastiques sont en effet biodégradables et renouvelables, ils n’ont surtout aucun impact sur la biodiversité, contrairement aux produits à base de pétrole. »
Observation : certes les emballages de bio-plastiques sont plus chers que les emballages plastiques issus du pétrole, mais s’ils sont vraiment biodégradables (et non simplement sécables) leur usage permettrait d’éviter d’aller à la recherche et à l’élimination d’un énième continent de débris plastiques. Par ailleurs la généralisation de leur usage et l’apparition de nouvelles entreprises dans ce secteur seraient de nature à faire baisser les prix.
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