
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Motion présentée au Conseil départemental de La Réunion
28 octobre 2015
Dans une motion lue ce mercredi matin par Maurice Gironcel, le Groupe de concertation pour le développement de La Réunion a appelé à amplifier la mobilisation pour sauver la filière canne-sucre. Les élus demandent au Conseil départemental de faire de la défense de la filière canne-sucre une des priorités de la mandature de la collectivité compétente dans l’agriculture. Voici le texte de la motion.
La filière canne représente à la Réunion un pan symbolique et économique considérable. Avec plus de 24 000 hectares de terres dédiées soit plus 57 % de la surface agricole utilisée, elle regroupe 3500 exploitations dont la taille moyenne est de 7,5 hectares.
Elle totalise 18 000 emplois dont 12 000 emplois directs soit 13 % de l’emploi privé.
La garantie donnée d’écouler toute la production de canne à un prix garanti a permis de sécuriser les revenus des planteurs en stabilisant l’activité tout en permettant une diversification des cultures.
Ainsi aujourd’hui, 80 % des produits frais consommés est produit localement et ce grâce à la complémentarité des filières. La canne à sucre profite des effluents des élevages qui sont fournis en paille et mélasse. Le maraîchage bénéficie de l’écume.
En matière d’énergie la bagasse fournit 12 % de l’électricité produite et jusqu’à 30 % en période de campagne.
Notre savoir faire est reconnu dans le monde car notre centre de recherche R cane durant ces six dernières années a réalisé cinq innovations mondiales.
Des pistes restent à explorer, de nouvelles valorisations sont possibles : papiers, cartons, isolants thermiques, panneaux agglomérés, textiles, culture de micro-organisme (levure, bactéries…), acides, plastifiants, revêtements protecteurs, adhésifs, cosmétiques, cires, graisse, bioéthanol, biogaz, médicaments…
L’avenir de l’agriculture Réunionnaise passe aussi par la diversification des productions animale et végétale (l’autosuffisance alimentaire est un objectif à fixer et à atteindre) ainsi que par une plus grande exploitation de la matière première qu’est la canne.
Mais la fin programmée pour 2017, des quotas ainsi que des prix garantis en application des règles de l’Organisation Mondiale du Commerce doit nous alerter au plus haut point sur les conséquences qui impacteront la filière canne et la Réunion dans son ensemble.
Nous prenons acte des déclarations successives du Président de la République ainsi que de ses ministres lors de leur venue à la Réunion pour une aide supplémentaire de 38 millions de l’aide nationale, la portant ainsi à 128 millions d’euros, sous réserve de l’autorisation de l’Europe.
Nous exprimons nos plus vives inquiétudes quant à la non présentation de la demande d’autorisation auprès des instances de Bruxelles, qui aurait du être faite depuis des mois.
Il convient aussi de préciser que la dotation nationale supplémentaire de 38 millions d’euros, ne règle fondamentalement pas le problème des conséquences de la fin des prix garantis, car la baisse permanente du cours mondial, nécessitera un réexamen du niveau de cette dotation.
Aussi
Considérant le poids économique, social et environnemental que représente la filière canne
Considérant également l’impact de la filière sur l’aménagement de notre territoire et sa contribution à la production énergétique
Considérant in fine le séisme économique, social et sociétal qui résulterait du recul de la filière
Nous conseillers départementaux réunis ce jour :
Réitérons notre soutien à la filière canne et par là même aux milliers de réunionnais qui y travaillent.
Demandons à l’Etat et à l’Europe l’activation des mécanismes de compensations.
Inscrivons le soutien à la filière canne sucre comme priorité de notre mandature.
Alertons l’ensemble des partenaires politiques, institutionnels, professionnels et techniques pour la tenue rapide d’états généraux de la filière canne sucre.
Sollicitons l’ensemble de nos parlementaires un soutien sans faille dans une action concertée en direction des instances nationales et européennes.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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