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Deux ans avant la suppression du quota sucrier qui accéléra la crise de la filière, l’idée était lancée
26 novembre 2024, par
La 25e proposition du Parti Communiste Réunionnais (PCR), annoncée le 22 février 2015, est aujourd’hui un sujet central dans le débat autour de la survie de la filière canne à sucre à La Réunion. Elle appelait à une conférence réunissant planteurs, industriels, élus, et experts pour réfléchir à l’avenir de cette culture essentielle, notamment face à l’arrêt des quotas sucriers européens en 2017. Cette idée est aujourd’hui soutenue par de nombreux acteurs qui dénoncent la crise actuelle et réclament des solutions concrètes pour que les planteurs puissent vivre dignement de leur travail et envisager l’avenir avec sérénité.
Le 22 février 2015, le Parti communiste réunionnais présentait à Sainte-Suzanne un livre intitulé « Pour une nouvelle politique à La Réunion — 25 propositions du PCR. La proposition numéro 25 concernait directement la filière canne-sucre-alcools-énergie de notre île.
Voici son exposé :
« C’est la plus grave crise économique, sociale et environnementale que La Réunion n’a jamais connue qui se profile à l’horizon 2017. Avec la fin programmée dans 2 ans des quotas sucriers et des prix garantis, c’est la perspective d’une crise encore plus grave que celles intervenues dans notre histoire avec la disparition successive du géranium, du vétiver et de la vanille.
Elle concerne toute La Réunion, non seulement les agriculteurs et toute la filière canne, mais aussi tous les responsables, notamment tous les élus (es).
Il y a une nécessité de réunir, en urgence, tous les acteurs (planteurs, syndicats, usiniers, industriels, chambres consulaires, administrations, organismes de recherche, élu•e•s du Parlement, des collectivités, etc.), en conférence extraordinaire, pour trouver ensemble des solutions pour le présent et l’avenir. Dans l’immédiat, assurer les revenus des planteurs de canne. »Et voilà la proposition :
« Réunir d’urgence une conférence extraordinaire pour préparer l’échéance de 2017 et ouvrir de nouvelles perspectives pour la filière canne par la recherche, l’innovation et la valorisation de tous les produits issus de la canne et par un nouveau partage des richesses découlant de ces valorisations »
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La production de canne à sucre, pilier historique de l’économie réunionnaise, fait face à des difficultés majeures. En 2024 à deux semaines de la fin de la campagne sucrière, la récolte de cannes à sucre a chuté de près de 9 % par rapport à l’année précédente, atteignant seulement 1 015 848 tonnes. Cette baisse, amplifiée par la hausse des coûts de production, l’inflation des produits de première nécessité, des revenus insuffisants, entraîne une diminution des surfaces cultivées en canne à sucre. Ceci diminue mécaniquement la production, et met en danger la pérennité de la filière. Depuis la suppression des quotas sucriers, les revenus des planteurs stagnent, aggravant une situation déjà précaire. Par exemple, entre 2001 et 2024, le prix de la canne a augmenté de seulement 2,51 %, contre une inflation de 47 % sur la même période
.
La CGPER exige une révision du système de rémunération des planteurs. Actuellement, le mode de calcul pénalise les agriculteurs en favorisant la richesse en sucre au détriment d’autres produits issus de la canne, comme les fibres utilisées pour l’énergie. Une meilleure prise en compte des coûts de production, des réalités climatiques, et des avancées technologiques bénéficiant à l’industriel Tereos Océan Indien — seul acheteur des cannes à sucre récoltées par les planteurs — est jugée indispensable. Ces changements permettraient de garantir un revenu décent et de redonner confiance aux planteurs
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La 25e proposition du PCR est désormais largement reconnue comme une nécessité. Des acteurs de la filière s’accordent sur l’urgence d’un dialogue pour trouver des solutions durables : réformes économiques, innovations dans l’utilisation de la canne, et un partage équitable des bénéfices. Pour éviter une nouvelle baisse dramatique des surfaces cultivées et des volumes produits, une mobilisation collective est essentielle. Relancer la filière canne à sucre ne se limite pas à sauver une culture, mais aussi à préserver la matière première de ce qui reste depuis plus d’un siècle la principale exportation de La Réunion. C’est aussi préserver une partie de l’histoire et de l’identité réunionnaises, tout en contribuant à aménager le territoire. De par ses caractéristiques, la canne à sucre est un moyen de lutte contre l’érosion, et également un puit de carbone contribuant à capter une partie des émissions de gaz à effet de serre responsables de la crise climatique.
M.M.
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