
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Dans trois ans, la fin de la protection du sucre réunionnais
9 décembre 2014
Le Syndicat national des fabricants de sucre (SNFS) a publié une étude qui a fait l’objet d’un article paru dans « Le Monde » sous le titre « Le sucre en surpoids ». Ce document montre l’évolution du cours mondial du sucre. À l’echelle du monde, la tendance est à la surproduction sous l’influence notamment de l’Inde. Pour 2015, la surproduction va continuer. C’est donc dans un contexte de très forte concurrence que se prépare l’entrée du sucre réunionnais dans le marché mondial. Qui achètera le sucre de La Réunion dans de telles conditions ? Voici la reproduction du communiqué du SNFS.
« Au cours de la campagne 2013/14, le cours du sucre brut sur la bourse de New York a baissé de 11 %, passant de 18,3 cents/lb (404 dollars/T) le 1er octobre 2013 à 16,3 cents/lb (359 dollars/T) fin octobre 2014.
Sur les quatre dernières campagnes, la baisse est nettement plus forte, mais avec pour point de départ un sommet historique de 35 cents/lb enregistré à l’automne 2010, un pic jamais atteint depuis 1980.
La première explication de l’évolution des cours du sucre réside dans les fondamentaux de marché.
Le retournement à la baisse des cours mondiaux du sucre à partir d’octobre 2011 est avant tout le reflet d’un basculement du marché mondial d’une situation de déficit important, installée brutalement en 2008/09 (suite essentiellement à un recul de la production indienne), à une situation d’excédent à partir de 2011/12. Les stocks mondiaux ont atteint leur point bas fin 2009/10 et se sont progressivement reconstitués voire même alourdis. Le ratio stocks/consommation, qui est un indicateur du caractère insuffisant ou excessif des stocks mondiaux de sucre, est monté à près de 44 % à la fin de la campagne 2013/14.
Au niveau infra annuel, les événements de court terme rythment également l’évolution des cotations du sucre. Ainsi, la question de savoir si la Thaïlande, se retrouvant face à des disponibilités importantes et des marchés en voie de saturation, allait livrer un volume important de sucre sur la bourse de New York, a pesé lourdement sur le terme d’octobre 2014 peu de temps avant son expiration, ce qui s’est traduit par une chute brutale du cours de cette échéance jusqu’à 13,5 cents/lb (298 dollars/T) au 19 septembre 2014. Finalement la livraison attendue s’est avérée plus faible, la Thaïlande trouvant d’autres contrats sur le marché physique, et les pressions sur le cours se sont allégées.
D’une manière générale, pour les matières premières cotées en dollars, un affaiblissement du dollar tend à faire monter les cotations de ces matières premières car elles deviennent alors plus attractives pour les investisseurs et il faut plus de dollars pour une même valeur. A l’inverse, un renforcement du dollar est normalement un facteur de baisse des cours. Le cours du sucre est encore plus corrélé au taux de change du real par rapport au dollar. Étant donné le poids du Brésil dans le commerce extérieur du sucre (50 %), le coût de production du sucre brésilien ramené en dollar est un élément directeur pour le cours mondial et un real plus faible est baissier.
De même, le taux du real joue sur l’incitation, pour l’industrie brésilienne, à produire du sucre plutôt que de l’éthanol, dès lors que le prix du sucre exporté est supérieur au prix intérieur de l’éthanol ramené en cents/lb. Un real plus faible abaisse le niveau du curseur.
Ainsi, le renforcement du real observé jusqu’à fin 2011, porté par le dynamisme de l’économie brésilienne, a joué un rôle non négligeable dans la remontée du niveau moyen du cours mondial du sucre, conjointement à l’augmentation structurelle des coûts de production brésiliens. A l’inverse, l’affaiblissement du real de 36 % depuis juillet 2012 a abaissé le plancher de résistance du cours du sucre.
Si les fonds spéculatifs qui interviennent sur le marché du sucre de New York réagissent, voire sur réagissent, aux variations conjoncturelles de la production ou de la demande, en tentant d’anticiper les évolutions de prix, leurs positions peuvent être dictées par l’environnement macroéconomique et l’attractivité relative des placements alternatifs.
Depuis 2008, les tensions sur le marché du sucre, mais également l’éclatement de la crise financière, avaient suscité une activité importante des fonds spéculatifs sur ce marché et, partant, une forte volatilité du cours du sucre. Celles-ci se sont atténuées lorsque le marché du sucre est sorti de sa phase déficitaire.
Depuis, dans un contexte de fondamentaux plutôt baissiers, les fonds spéculatifs ont observé un comportement contrasté.
Ainsi, entre fin septembre et la mi octobre 2013, les fonds réagissent positivement, en passant d’une position nette courte (vendeur) à une position nette longue (acheteur), à l’annonce d’un incendie qui a détruit un grand terminal du port de Santos, principal port d’exportation du sucre au Brésil, et aux possibles conséquences d’un excès de pluies sur la fin de la campagne brésilienne. Ce changement de position s’est avéré toutefois de courte durée, la campagne brésilienne en cours n’étant pas affectée par ces événements.
Entre fin février et fin juillet 2014, les fonds sont à nouveau en position nette longue, dans un contexte d’incertitudes liées d’une part à l’annonce d’un possible phénomène climatique El Niño susceptible d’affecter les récoltes de canne d’un certain nombre de pays producteurs et d’autre part à de mauvaises conditions climatiques au Brésil à un moment crucial pour le développement de la canne. En outre, les atermoiements de la FED en matière de politique monétaire ont eu un effet plutôt favorable sur les marchés de matières premières (“commodities”), dont le sucre.
A partir de la fin juillet 2014, les fonds spéculatifs reviennent à des positions courtes, face à la disparition du risque El Nino et au bon déroulement de la récolte brésilienne. »
Perspectives pour 2015
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