Alors que le mandat des élus du bureau du CPCS courrait jusqu’en mars 2022

Démission de la CGPER du CPCS pour accélérer l’ouverture des négociations sur l’avenir de la filière canne

7 octobre 2021

La CGPER annonce sa décision de démissionner du Comité technique paritaire de la canne et du sucre (CPCS) afin d’accélérer la mise en place du bureau du CPCS issu des dernières élections des commissions mixtes d’usine, où la CGPER obtint 2 sièges contre 4 actuellement. Si la CGPER maintenait ses élus au terme de leur mandat, alors le bureau du CPCS ne serait pas renouvelé avant mars 2022, ce qui retarderait d’autant l’ouverture des négociations de la nouvelle Convention canne avec l’État et l’industriel Tereos. Voici le communiqué signé par le président de la CGPER, Jean-Michel Moutama, expliquant en détail les raisons de cette décision.

La CGPER demande depuis plusieurs mois que les négociations soient ouvertes pour préparer la prochaine convention Canne.
Les dernières élections ont été faite et la CGPER obtient 2 postes contre 4 actuellement. C’est le jeu démocratique et nous sommes soucieux de le respecter. Cela veut dire qu’au mois de mars 2022 une nouvelle équipe sera donc mise en place et n’aura que peu de temps pour préparer les négociations. De celles-ci dépendront l’avenir de la filière canne, de l’ensemble des autres filières de l’île et du revenu de nos agriculteurs.

Nous proposons donc de constituer par anticipation immédiatement cette nouvelle équipe dès ce jour !

Mettons toutes les chances de notre côté et soyons soudés, tous les agriculteurs ensemble quelque soit notre syndicat. La CGPER propose donc de n’avoir dès aujourd’hui que 2 représentants qui travailleront immédiatement avec tous les autres.

Les élus de la CPCS doivent commencer à travailler sur les résultats des audits demandés par la CGPER. Car nous faisons plusieurs constats :

• Nous devons tous, industriel et planteurs, parler d’une même et seule voix avec l’Etat, pour garantir un revenu décent aux agriculteurs.

• Il faut que cette prochaine négociation soit faite en toute transparence sur l’ensemble des revenus de l’industrie sucrière.

• Il faut que l’Etat entende la voix de la profession, car c’est à ce prix, que la filière canne /sucre/Rhum/Energie pérennisera son avenir.

Il est donc primordial que l’ensemble des syndicats exigent que la transparence soit faite autour des recettes et résultats des industriels.
A la CGPER nous disons qu’il est plus que temps que les bilans de la filière soient communiqués en toute transparence aux acteurs de la filière canne-sucre rhum-énergie afin que les prochaines négociations s’établissent en toutes connaissances des recettes et bénéfices du seul acteur industriel.
Les aides aux Planteurs mais aussi à l’unique industriel doivent être maintenues et même renforcées.
Les planteurs doivent obtenir un meilleur partage de la plus-value des Co Produits de la Canne.
A La CGPER nous voulons que ces prochaines négociations portent sur une REPARTITION EQUITABLE DE LA VALEUR AJOUTEE DE LA CANNE A SUCRE, l’évolution de la formule de richesse, des primes et des subventions pour améliorer le revenu des planteurs.

La CPCS doit donc se réunir rapidement pour analyser les résultats des audits, les résultats financiers de l’industriel et surtout diligenter comme le demande la CGPER : un audit général de la filière sur le plan économique et financier.

La CGPER a d’ores et déjà attiré l’attention de M. Le Ministre de l’Agriculture et de M. le ministre des Outre-Mer sur la nécessité de diligenter un audit qui lèvera le jour sur la répartition des richesses de la canne au sein des acteurs économiques locaux.

Bien évidemment encore plus aujourd’hui qu’hier nous serons des interlocuteurs constructifs, très actifs mais aussi exigeants.
Le maître mot étant la collaboration de tous les membres syndicaux de la CPCS pour obtenir la transparence de la Filière Globale Canne.

Jean Michel Moutama
Président de la CGPER

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