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Les planteurs de canne à sucre devant la préfecture de La Réunion
30 juin 2017, par
Après avoir passé la nuit devant la préfecture, les planteurs de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs ont poursuivi hier leur mouvement. Ils ont été rejoints par des membres de la CGPER. Alors que la coupe doit incessamment débuter, le nouveau prix de la canne à sucre n’est toujours pas fixé. Ils espèrent une réunion aujourd’hui, faute de quoi l’intransigeance de Tereos pourrait encore faire durcir le conflit. La journée d’hier a été marqué par une intensification de l’action. Au blocage des négociations par Tereos, les planteurs ont répondu par un blocage de la route nationale qui passe devant la préfecture.
Les planteurs de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs ont passé leur deuxième nuit devant la préfecture où sont stationnés des dizaines de tracteurs. Ils revendiquent toujours le retour de Tereos à la table des négociations. L’échéance en effet se rapproche. C’est habituellement en cette période que commence la campagne sucrière. Mais le prix de la canne à sucre acheté par Tereos aux planteurs de La Réunion pour faire fonctionner les usines sucrières n’est toujours pas connu. CGPER, FDSEA et JA sont unanimes pour refuser de démarrer la coupe tant qu’ils n’auront pas obtenu un accord favorable.
L’industriel tente en effet de diviser le front syndical en refusant de négocier avec une partie des élus du Comité paritaire de la canne et du sucre, précisément ceux de la FDSEA et de JA. C’est la volonté exprimée publiquement de Tereos de vouloir choisir ses interlocuteurs qui est à l’origine de la nouvelle mobilisation commencée mercredi.
Hier, l’industriel a persisté dans une attitude jugée méprisante par les planteurs. Non seulement il ne veut pas reprendre les négociations, mais en plus il affirme que son représentant n’est pas à La Réunion actuellement. Rappelons que Tereos est la cible actuellement d’une enquête visant à vérifier l’usage d’une importante aide publique. Le siège de la filiale réunionnaise de l’entreprise française a été perquisitionné pendant toute une nuit et des scellés ont été placés. De plus, la publication la semaine dernière du bilan annuel de Tereos fait apparaître qu’il a obtenu un résultat net de 106 millions d’euros. La Réunion a une part décisive dans ce bénéfice, les planteurs demandent donc un meilleur partage des richesses tirées de la canne à sucre.
Cette annonce a été jugée suffisamment provocatrice pour que les planteurs décident d’intensifier la mobilisation. Ils ont décidé de couper la circulation de la RN1 qui passe devant la préfecture. Un barrage a été dressé au rond-point desservant le chantier de la route en mer, et un autre sur le front de mer de Saint-Denis. En fin d’après-midi, d’importants embouteillages se sont formés à l’entrée Ouest de Saint-Denis ainsi que dans la ville. Ce n’était pas étonnant. Plus de 50.000 voitures transitent quotidiennement par cet axe. En début de soirée, les planteurs ont levé les restrictions de circulation. Ils espèrent que Tereos va enfin admettre qu’il doit respecter les instances représentatives de la filière canne.
À l’heure du compte-rendu de la journée, Frédéric Vienne, président de la FDSEA, rappelle les revendications des planteurs. Tout d’abord une augmentation de 6 euros du prix de référence de la canne à sucre qui n’a pas changé depuis plus de 20 ans. Ensuite, le retour du prix plancher de 31 euros la tonne pour les livreurs qui utilisent la coupeuse de cannes longues. Enfin, le versement au profit des planteurs de la part de la recette bagasse payée par EDF à Tereos, soit 2,5 euros par tonne.
Ils comptent de nouveau discuter de ces revendications avec l’industriel qu’ils attendent à la table des négociations aujourd’hui. Si ce n’est pas le cas, Tereos sera alors responsable d’une nouvelle aggravation de la situation. Les planteurs ont d’aillleurs été très clair à ce sujet hier soir : « dernier avertissement à Tereos ».
M.M.
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