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Fin de la campagne sucrière dans le Nord et l’Est : moins de 850.000 tonnes
4 décembre 2008, par
848.000 tonnes de cannes dans le Nord et l’Est, tel est le bilan pour 2008. C’est un progrès de seulement 7% par rapport à la précédente campagne, qualifiée comme la pire depuis 50 ans. Pour la Chambre d’Agriculture, « ces chiffres médiocres » s’expliquent par les suites de Gamède et la sécheresse. Pour éviter pareil résultat, la Chambre verte appelle à la création d’un réseau d’irrigation alimenté par la Rivière de l’Est « qui verse à la mer entre 14 et 16 millions de mètres cubes d’eau par mois ».
Hier, alors que l’usine de Bois-Rouge broyait les dernières cannes livrées cette année, la Chambre d’Agriculture a fait le bilan de la campagne sucrière dans le Nord et dans l’Est lors d’une conférence de presse tenue chez un planteur à Dioré, Saint-André. Une vingtaine de planteurs de la région ont participé à cette rencontre avec les journalistes, animée par Eric Soundrom, responsable des Affaires agricoles à la Chambre d’Agriculture, et Tomy Atamani, élu à la Chambre verte.
« La campagne sucrière qui s’achève dans le Nord-Est laisse un sentiment contrasté chez les planteurs avec une production de l’ordre de 848.000 tonnes », indique Eric Soundrom.
La Chambre d’Agriculture avance deux raisons à ce bilan.
Tout d’abord, « la canne n’a pas totalement récupéré après l’épisode Gamède en 2007 et l’expérience nous a montré qu’il faut 2 campagnes sucrières après un cyclone pour retrouver un cycle de production normal ». Ensuite, le résultat est dû à « deux périodes de sècheresse en novembre 2007 et en avril 2008 lors des phases de repousse et de croissance de la canne, en particulier dans le Nord (Saint-Denis et Sainte-Suzanne) ».
« Ce constat confirme la nécessité d’irriguer les cannes des zones Nord et Est qui sont sujettes à des périodes de sècheresse qui influent fortement sur les rendements en cannes », souligne Eric Soundrom. Pour la Chambre d’Agriculture, « il y a urgence d’activer l’irrigation de la zone Nord-Est à partir de la Rivière de l’Est qui verse à la mer entre 14 et 16 millions de mètres cubes d’eau par mois ». L’élu met le doigt sur la conséquence d’une décision d’aménagement du territoire. En effet, la centrale hydroélectrique de Sainte-Rose a été construite juste au-dessus de la mer, ce qui fait que l’eau captée dans la Rivière de l’Est est rejetée dans l’océan après avoir simplement fait tourner une turbine. Rappelons que le docteur Raymond Vergès avait déjà proposé d’utiliser l’eau de la Rivière de l’Est pour irriguer de vastes superficies.
« En sachant qu’un hectare de cannes nécessite 60 mètres cubes par jour, ce volume d’eau permettrait d’irriguer près de 8.000 ha dans la région et d’augmenter les rendements de 30 tonnes de cannes par hectare », précise Eric Soundrom.
La Chambre d’Agriculture évoque un autre projet. Il s’agit de l’irrigation de la zone ’’Rivière des Pluies - Sainte-Suzanne’’ (La Mare-Bel Air) au-dessous de 300 mètres. Cela représente 655 hectares cultivés par une trentaine de planteurs. Des gains de rendements de l’ordre de 20 tonnes par hectare sont attendus. « Les études ont déjà été réalisées, il ne manque plus que le bouclage financier pour débuter les travaux pour une mise en eau dès la campagne sucrière 2010 », indique la Chambre d’Agriculture.
À l’exception du début et de la fin de campagne sucrière perturbée par des mouvements de grève, la campagne s’est déroulée sans incident majeur avec une usine qui a fonctionné correctement, constate la Chambre d’Agriculture. « Cependant, nous demandons aux industriels de revoir pour l’année prochaine les méthodes d’octroi de quotas de cannes aux planteurs et d’harmoniser les procédures sur les différentes plateformes pour permettre à l’ensemble des planteurs de terminer leur coupe dans la sérénité », déclare Eric Soundrom, qui conclut : « Contrairement à l’année dernière, nous n’avons pas, à notre connaissance, de planteurs qui ont dû laisser des cannes au champ ».
M.M.
Année | Tonnage | Richesse |
---|---|---|
2007 | 795.000 | 13,58 |
2008 | 848.000 | 13,62 |
Moyenne décennale | 898.000 | 13,48 |
Crise financière : à quand l’application du Plan Barnier ?
Lors de la conférence sur la situation économique de l’agriculture le 12 novembre 2008, il a été proposé un plan d’urgence pour les agriculteurs lié à la crise financière. Ce plan se décline par des mesures d’allègement de charges sociales, financières ainsi que des prêts de trésorerie. Par ailleurs, il est également proposé l’exonération de la taxe foncière non bâtie et la prise en charges des intérêts d’annuités professionnels.
Dans une conjoncture internationale difficile marquée par des faillites d’entreprises, la Chambre d’Agriculture « salue cette initiative du gouvernement d’injecter plus de 75 millions d’euros pour soutenir le secteur agricole ».
Mais la circulaire en date du 18 novembre 2008 fixant la répartition des enveloppes du plan d’urgence (fonds d’allègement des charges, prise en charges de cotisations) pour chaque département n’alloue aucun budget pour les Départements d’Outre-mer. Pourtant, « La Réunion subit les conséquences de cette crise compte tenu de sa situation géographique et la structure de ses exploitations agricoles », indique la Chambre d’Agriculture. « Par ailleurs, nous avons indirectement subi les conséquences de cette crise avec l’augmentation importante du prix des intrants agricoles (aliments et engrais) qui plombent le revenu des planteurs et éleveurs de La Réunion », ajoute Eric Soundrom.
La Chambre d’Agriculture revendique donc le droit des agriculteurs réunionnais à accéder à ce fonds de soutien, « pour permettre au plan d’urgence de jouer pleinement son rôle dans l’agriculture locale, notamment sur les filières les plus fragiles ainsi que les jeunes agriculteurs ».
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