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L’avenir est loin d’être garanti
27 mai 2009, par
Lundi matin, Jean-François Moser, PDG de la Sucrerie de Bois-Rouge, était l’invité de ’Réunion publique’ de RFO-Radio. Sur l’après 2014 et le prix de la bagasse, il a apporté quelques précisions peu rassurantes pour les planteurs. L’absence de données chiffrées et d’engagement à long terme des usiniers sur les prix confirment les incertitudes pour l’avenir de la filière, et donc la nécessité d’élire un député qui sera capable de défendre l’existence de la filière auprès de l’Europe.
« Tout n’est pas gagné d’avance, jamais », c’est en ces termes que le directeur de Bois-Rouge a répondu à une question du journaliste de RFO-Radio lors de l’émission "Réunion publique" de lundi matin.
Trois jours avant, les industriels avaient tenu une conférence de presse dans laquelle ils avaient mis en avant des propos tenus par Michel Barnier, ministre de l’Agriculture. Selon l’interprétation par les usiniers des propos d’un ministre qui quittera le gouvernement dans moins d’un mois, Michel Barnier aurait déclaré que « l’État croit en la filière canne et continuera à lui apporter un soutien sur le long terme ». Or, chacun sait que l’avenir des soutiens apportés à la filière canne ne se décide pas au niveau de l’État, mais à celui de l’Europe. Ce devenir commencera à se dessiner après les élections du 7 juin. Les députés au Parlement européen désigneront une nouvelle commission, et donc c’est une nouvelle équipe qui aura la responsabilité de présenter un nouveau budget communautaire pour l’agriculture. Ce nouveau budget entrera en application après 2014 pour ce qui concerne la politique agricole. D’ici là, il sera en négociation dans un contexte différent de celui qui est actuellement en cours.
C’est cette réalité qui explique que les actes des usiniers sont loin de correspondre aux propos tenus vendredi lors de leur conférence de presse. Car s’ils étaient vraiment sûrs que tout est en place pour l’après 2014, pourquoi les usiniers ne s’engagent-ils pas dès maintenant à signer un contrat d’achat avec les planteurs sur une durée de 20 ans ? Pourquoi attendre encore ? Et quel est le projet qu’ils présentent à l’Europe pour, selon leurs dires, garantir la pérennité des subventions ?
Il est une autre réalité que le représentant des industriels n’a pas niée, c’est la considérable casse sociale qu’a connu la filière au cours de ces 40 dernières années. Répondant à un auditeur qui constatait que sur cette période, le nombre de livreurs de cannes est passé de 28.500 à 4.000, Jean-François Moser a noté en substance que pour la même production, le nombre de travailleurs a diminué. Cela traduit des « progrès économique très forts en termes de productivité », a-t-il ajouté avant de conclure : « certes, la richesse est répartie entre de moins en moins de personnes, c’est l’évolution économique qui veut cela ». Gageons que cette « évolution économique » puisse être autre chose que la diminution progressive du nombre des planteurs et des travailleurs d’usine.
Manuel Marchal
Bagasse : 10 euros par tonne de cannes serait « très intéressant pour la filière ».
Lors de "Réunion publique", il a été question de la revalorisation du prix d’achat par EDF de l’électricité produite à partir de la bagasse. Depuis le vote de la LODEOM, il est acquis que le prix de la bagasse sera revalorisé, mais de combien et à qui cela bénéficiera-t-il ? La loi n’en dit rien. C’est l’objet de la nouvelle bataille qui commence.
Le directeur de Bois-Rouge a donné quelques pistes : « quelque chose aux alentours de 10 euros par tonnes serait très intéressant pour la filière », a-t-il dit.
Rappelons que sur la base d’un classement de la bagasse en biomasse, les planteurs revendiquent pas moins de 14 euros de bonus par tonne de cannes, tout en sachant que l’intégralité des revenus tirés de la bagasse doit revenir au planteur.
A partir du moment où sera défini le tarif d’achat du kilowattheure, il sera possible de calculer la valeur d’une tonne de bagasse, et ensuite d’en déduire la hausse qui pourrait être répercutée sur le prix de la canne.
10 euros par tonne de cannes comme première estimation de la part des usiniers : les planteurs sont prévenus.
Les Régionales se préparent
Quatre jours après l’annonce du "Quotidien" selon laquelle Xavier Thiéblin prépare les Régionales, ce dernier n’a toujours pas démenti. Il est vrai que comme tout citoyen, M. Thiéblin a la possibilité de créer et de conduire une liste pour les prochaines élections régionales.
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