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18 avril 2007
Estimant lire dans un document approuvé par la Région une acceptation d’un recul du sucre et de la canne après 2013, Jean-Yves Minacthy, le Président de la CGPER, appelle à définir une plateforme commune pour obtenir le maintien des aides nationales et européennes au-delà de l’échéance de la réforme de l’OCM-Sucre. Or, la situation ne cesse de bouger et peut entraîner de nouvelles évolutions avant même 2014.
L’Europe prépare avec les ACP les Accords de Partenariat Economique (APE) qui doivent entrer en vigueur l’année prochaine. Pour débloquer de difficiles négociations, l’UE est prête à lâcher du lest : à l’image de l’initiative Tous Sauf les Armes, elle ouvrirait librement, dès le 1er janvier 2008, son marché aux productions de ses partenaires. En ce qui concerne le sucre, elle propose une phase transitoire qui se déroulerait en deux étapes. Cette procédure offrirait des traitements différenciés selon que le pays concerné soit ou pas déjà impliqué par l’initiative Tous sauf les Armes. Rappelons que cette mesure permet aux PMA (Pays les Moins Avancés) un accès au marché européen sans droits de douane et sans quota de leurs productions, avec une clause particulière pour le sucre (ouverture totale à partir du 30 septembre 2009). On devrait en savoir un peu plus après la conférence ministérielle spéciale sur le sucre qui aura lieu aux îles Fidji du 30 avril au 4 mai, où la question sera débattue. Son annonce a été accueillie avec inquiétude à Maurice qui est, parmi les pays ACP, celui qui fournit le plus sucre à l’Europe. L’arrivée de concurrents potentiels pourrait la désavantager. Quelle serait, dans un tel cas de figure, la situation de La Réunion ?
On peut se demander pourquoi l’UE veut ouvrir son marché sucrier alors que la réforme qu’elle a mise en place s’achèvera en 2014.
L’explication réside dans un phénomène qui se dessine : l’enchérissement du pétrole et son éventuel épuisement rendent le bioéthanol très recherché. On parle déjà de la deuxième génération, le bioéthanol cellulosique. Deux pays se préparent à s’imposer : le Brésil, et les Etats-Unis qui, en adoptant le Farm Bill, met des moyens énormes sur le bioéthanol. L’Europe a pris le train en marche. La réunion d’octobre 2006, en Finlande, des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne a décidé de mettre l’accent sur la production de biocarburants et de s’en donner les moyens. Sans attendre l’annonce, dès la mise en œuvre de la réforme sucre, depuis l’année dernière, la filière betteravière française s’est préparée. Les surfaces cultivées en betteraves destinées à produire du biocarburant ont été augmentées. Les grands groupes industriels ont investi dans de nouvelles usines de fabrication. Les professionnels français et européens sont en train de s’adapter à la nouvelle donne. Selon une estimation récente, 55% des betteraviers français sont prêts à offrir une production destinée à fabriquer de l’éthanol.
Pour manifester l’intérêt stratégique des bioénergies, les grandes puissances que sont l’UE, les USA, le Brésil et la Chine se sont alliées à l’ONU pour créer un Forum international des biocarburants afin d’en développer la production et l’utilisation.
Pour les betteraviers français, les perspectives sont on ne peut plus intéressantes. Leurs craintes est de voir l’OMC venir « perturber cette révolution en cours par un accord au Doha Round qui nierait les responsabilités nouvelles endossées par l’agriculture et casserait ce secteur en Europe. C’est pourtant ce que semble préparer Peter Mandelson », écrit Marc Dufour, Président du principal syndicat de betteraviers français.
Ces derniers ont fait le deuil d’une prolongation des aides européennes et nationales au-delà de 2013 : « sauf virage politique de l’Europe, la PAC de l’après-2013 a toutes les chances d’être marquée par un retrait des autorités communautaires et françaises dans la gestion des marchés », écrit le même Marc Duffour dans le dernier numéro de “Betteravier Français”. Il ne désarme pas pour autant : « une filière bien tenue et des perspectives très prometteuses pour les biocarburants nous permettent d’envisager l’avenir avec optimisme », analyse-t-il.
Avec l’avenir de la PAC après 2013, deux éléments nouveaux (la place du sucre dans les APE et le développement de la production de biocarburants) dessinent peu ou prou l’avenir de la filière sucre de La Réunion.
Marc Samuel
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