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Le ministre de l’Agriculture accompagnera le président de la République
12 août 2014, par
Dans 9 jours, François Hollande sera à La Réunion. Il sera accompagné de deux ministres : George Pau-Langevin et Stéphane Le Foll. Ce dernier est responsable de l’agriculture. Cela montre que le rendez-vous de Bois-Rouge sera décisif. C’est en effet dans la cour de l’usine que François Hollande doit s’exprimer. Donnera-t-il aux planteurs et à l’usinier la garantie d’une aide suffisante pour le maintien de la filière canne après 2017 ?
Le 21 août prochain, François Hollande sera à La Réunion. En une journée, il doit accomplir les différentes séquences prévues lors la visite annulée des 25 et 26 juillet dernier. Le chef de l’Etat sera donc à Saint-Pierre, puis à Saint-Joseph, à Saint-André, à Saint-Benoît, à la Plaine des Palmistes, au Port et à Saint-Denis. Si les communes visitées ne change pas, celui de la délégation française connaît une modification importante. Ce ne sont plus une mais deux ministres qui accompagneront le président de la République. Le nouvel invité n’est autre que Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture. Cette modification souligne toute l’importance que Paris attache au rendez-vous de Bois-Rouge. C’est en effet dans la cour de l’une des deux dernières usines sucrières de La Réunion que François Hollande doit faire un discours.
Les données du problème sont bien connues. En 2001, l’Union européenne a choisi d’ouvrir totalement son marché aux marchandises produites dans les pays du groupe PMA, soit plusieurs voisins tels que le Mozambique, la Zambie, Madagascar ou la Tanzanie. Considéré comme stratégique, le sucre était protégé jusque 2009. C’est l’application de cet accord qui a entrainé la disparition du quota et du prix garanti pour le sucre produit à Maurice depuis 2009.
En 2005, l’Union européenne est condamnée par l’Organisation mondiale du commerce pour concurrence déloyale sur le marché du sucre. C’est le régime protecteur des quotas et des prix garantis qui sont mis hors-la-loi suite à une plainte du Brésil, du Thaïlande et de l’Australie.
En conséquence, l’Union européenne a modifié son règlement. Pour la période 2006-2013, elle baisse les quotas et le prix garanti du sucre. En Europe, les industriels choisissent d’utiliser les aides pour amortir le coût social de la restructuration de la production de sucre de betterave. Ils ferment la moitié des usines, multiplient par deux la productivité. Leur but est d’anticiper la fin des quotas et d’être compétitif pour se maintenir en Europe et s’étendre en dehors. La fin des quotas leur permettra en effet de produire sans limite.
A La Réunion, l’aide possible n’a pas été utilisée pour la restructuration. Elle a servi à financer le maintien du prix de la canne payé par l’usinier.
A la fin de cette période de six ans, l’écart de productivité s’est creusé entre le sucre de betterave et le sucre de canne de La Réunion. D’après l’audition du président de Téréos Océan Indien devant la Délégation de l’Outre-mer de l’Assemblée nationale, cette différence s’élèvera en 2017 à 200 euros toutes subventions comprises, au détriment du produit réunionnais.
Le rapport parlementaire qui a suivi demande notamment que la France augmente de 90 à 128 millions d’euros la subvention annuelle versée à la filière canne, pour compenser le déficit de compétitivité. Cela porterait à plus de 200 millions d’euros l’effort des pouvoirs publics en faveur d’une filière qui pèse 30.000 emplois directs et indirects à La Réunion.
Les données sont clairement posées, et les militants du PCR ont mené une campagne d’information et d’explication pour que les planteurs puissent précisément mesurer l’enjeu de la visite de François Hollande à La Réunion. La présence du ministre de l’Agriculture souligne la justesse de cette orientation, car cela signifie que le 21 août sera une date essentielle dans l’histoire de La Réunion : la survie ou l’explosion.
M.M.
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