
C’était un 30 juin
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La confirmation
31 juillet 2013, par
Il reste donc trois ans à la filière pour se préparer à un changement considérable. Le sucre produit à La Réunion n’aura plus un débouché garanti en Europe. La solution proposée, c’est la compétitivité.
Le revenu payé au planteur de canne dépend de plusieurs sources. Celle qui en constitue la base est le prix payé par l’usinier pour acheter la canne au planteur. C’est le prix nu-usine, il dépend du poids de la matière première livrée, et de la richesse en sucre.
Aujourd’hui, l’usinier a la certitude d’écouler toute sa production de sucre au-dessus d’un prix de référence. Cela signifie que s’il n’arrive pas à la commercialiser en totalité, l’Union européenne est obligée d’acheter l’invendu à un prix défini à l’avance, quel que soit le cours du marché mondial, dans un quota défini soit jusqu’à 300.000 tonnes pour La Réunion.
Selon un document de l’Union européenne, pour le sucre roux brut, le cours mondial au 25 juin dernier pour une livraison en juillet était de 286 euros la tonne, et de 291 euros la tonne pour une livraison en octobre. A titre de comparaison, le prix de référence du sucre roux pour les producteurs européens est de 335 euros la tonne depuis octobre 2009. Rappelons que jusqu’en octobre 2008, ce prix de référence était de 524 euros la tonne. La baisse a donc été de 36%. Cette première réforme avait été mise en application en 2006, elle portait déjà en elle la fin des quotas, comme l’a précisé Dacian Ciolos.
Dans la convention canne, le prix nu-usine est fixé à 39,09 euros pour une tonne de cannes ayant une richesse de 13,8. C’est le même prix depuis 20 ans. Il est calculé en fonction du prix de référence. Autrement dit, le prix actuel découle de celui du sucre en 2006. Selon cette logique, le prix nu-usine aurait pu baisser de 36%. Il est resté stable, car dans le cadre de la transition, les industriels ont reçu des fonds publics pour compenser la diminution du prix du sucre.
La fin du quota en 2017 signifie la fin du prix de référence. Dans quatre ans, le sucre réunionnais sera donc vendu en fonction de la règle de la concurrence libre et non faussée, selon le principe de l’offre et de la demande. Evaluera-t-il en fonction du cours mondial ? Sera-t-il la conséquence d’un contrat de vente à long terme avec un prix encadré ? Les incertitudes restent à lever à quelques mois des discussions de la prochaine Convention canne.
M.M.
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