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Tereos refuse d’accorder aux planteurs une juste augmentation du prix de la canne
10 juin 2022, par
Dans son dernier bulletin de conjoncture, France AgriMer rappelle que le cours mondiale du sucre est en constante augmentation depuis 2019. En Europe, lieu de vente du sucre réunionnais, c’est la même tendance : hausse du prix du sucre depuis trois ans. Les conséquences de la guerre en Ukraine contribuent à amplifier cette augmentation. Mais à La Réunion, Tereos refuse d’augmenter le prix de la canne à sucre qu’il paie aux planteurs.
Le dernier bulletin de conjoncture de France AgriMer montre que le prix du sucre ne cesse d’augmenter. La fin des quotas en 2017 avait provoqué une baisse immédiate du prix sur le marché européen, là où est commercialisée le sucre produit à La Réunion à partir de la canne livrée par les planteurs. Cette baisse s’est arrêtée en mi-2019. Depuis lors, le prix moyen du sucre en Europe ne cesse d’augmenter. C’est la même tendance pour le cours mondial du sucre, aussi bien à Londres qu’à New-York.
« Au mois de mars, la moyenne du prix du sucre blanc européen a atteint 443 £ft, soit + 38,6 €/t au-dessus du prix de seuil (404,4 £/t), en progression de + 3 €/t par rapport à février et +49 €/t par rapport à mars 2021. La zone 2 (dont la France dépend) se positionne à 436 £/t (+7 €/t / M-1 et -7 £/t par rapport à la moyenne UE27) », indique France AgriMer.
Quant aux perspectives, elles sont marquées par les conséquences de la guerre en Ukraine. Les prévisions ont état d’une production mondiale de 184,4 millions de tonnes de sucre, et d’une consommation de 185 millions de tonnes de sucre.
Ces prévisions intègrent une augmentation de la production en Inde avec 35 millions de tonnes produites depuis le début de la campagne sucrière. Les prévisions d’exportation de l’Inde sont de 9 millions de tonnes de sucre, c’est plus de la moitié de la production européenne. Mais la guerre en Ukraine implique deux importants pays exportateurs de produits agricoles. Pour limiter l’inflation, l’Inde a décidé de suspendre ses exportations de sucre, ce sont donc 9 millions de tonnes qui ne sont pas exportées.
Au Brésil, « la production de sucre dans la région Centre/Sud du Brésil devrait atteindre 32,1 Mt en 2022/23, 0,9 Mt de moins que lors de la précédente estimation en mars (Datagro). Les usines de la région n’utilisent désormais que 43,8 % de la canne pour la production de sucre au cours de la nouvelle campagne, contre 44,7 % en mars et 45,0 % en 2021/22. La baisse des perspectives de production de sucre est également le résultat d’un broyage de canne plus faible, qui est désormais estimé à 552 Mt, contre 562 Mt projetés en mars ».
« Les sucreries brésiliennes annulent certains contrats d’exportation de sucre et réorientent la production vers l’éthanol, pour profiter des prix élevés de l’énergie. Les annulations totales, jusqu’à présent, se situent entre 0,2 Mt et 0,4 Mt de sucre brut. »
Cette diminution de la production de sucre brésilien est une autre conséquence de la guerre en Ukraine. Le prix du baril de pétrole a considérablement augmenté, ce qui a amené le Brésil à diminuer le tonnage de cannes destiné aux usines sucrières afin de produire plus d’éthanol, carburant fabriqué à partir de la canne. L’objectif est de réduire la dépendance énergétique envers un produit toujours plus cher. La diminution de la production de sucre au Brésil, et la suspension des exportations de sucre de l’Inde vont donc entretenir la hausse du prix du sucre dans le monde entier, y compris en Europe.
Dans ces conditions, la proposition de Tereos aux planteurs n’est pas tenable. Partout dans le monde, le prix du sucre augmente. C’est également le cas des matières premières. Or, Tereos refuse de voir augmenter le prix de sa matière première, et menace même de baisser le prix de la canne si l’État ne lui donne pas plus d’argent. Pendant ce temps, le prix du principal produit de la canne à sucre poursuit son augmentation depuis trois ans, avec une tendance à la poursuite de la hausse.
La seule issue est donc l’augmentation du prix de la canne à sucre payé par Tereos aux planteurs de La Réunion.
M.M.
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