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Première enveloppe de 9,2 millions d’euros pour soutenir les planteurs
7 octobre 2023
Dans un communiqué diffusé ce 5 octobre, le CPCS décrit les tenants et les aboutissants du Plan de relance des tonnages de canne. L’Interprofession a réussi à négocier avec les banques une ligne de trésorerie pouvant évoluer de 16 à 23 millions d’euros. Une première tranche de 9,2 millions d’euros vise à soutenir les planteurs dans l’achat d’intrants.
« Le CPCS et ses partenaires ont élaboré un plan ambitieux constitué d’un ensemble de mesures destinées à relancer le tonnage de canne dès la campagne 2024, en accompagnant en 2023 les planteurs de canne à sucre sur les différents leviers de l’itinéraire technique.
Validé, à l’unanimité des membres moins une abstention, en Assemblée Générale du CPCS le 5 octobre 2023, ce plan s’appuie sur la mobilisation d’une enveloppe financière de plus de 21 millions d’euros supplémentaires gérée par l’interprofession visant à réduire le coût des intrants et à apporter des solutions pour soutenir la trésorerie des planteurs.
Ce plan se décline autours de 3 mesures clés :
1) Une « aide interprofessionnelle aux intrants (fertilisants et herbicides) » de 190 euros par hectare (non remboursable) pour les 10 premiers hectares et de 100 euros par hectare au-delà.
2) Une ligne de trésorerie intrants (fertilisants et herbicides), pour les planteurs qui souhaitent y souscrire, d’un montant maximum de 1 000 euros/ha, défini en fonction des besoins des planteurs et de leur capacité de remboursement sur la campagne 2024.
3) Un accompagnement de la plantation canne rehaussé à hauteur de 4 millions d’euros.
Pour parvenir à ces mesures, 9,2 millions d’euros sont mobilisés par les membres de l’interprofession : 6,0 millions d’euros par les industriels et 3,2 millions d’euros issus des fonds de l’interprofession.
Sur ces 9,2 millions d’euros, 4 millions d’euros sont mobilisés auprès des banques en contrepartie de la mise en place d’une ligne de trésorerie qui évoluera progressivement de 16 à 23 millions d’euros. Cette somme sera gérée par l’interprofession, pour préfinancer l’itinéraire technique des planteurs qui le souhaitent.
« La filière dispose aujourd’hui d’un véritable plan devant conduire à une augmentation significative des tonnages de cannes. Les planteurs doivent se rapprocher de leur pôle canne de rattachement pour bénéficier de ces nouvelles mesures. Un geste significatif a été fait pour les plus petites exploitations qui représentent près de 2 000 planteurs puisque l’aide aux intrants est de 190 euros pour les 10 premiers hectares. Il faut également souligner l’engagement des différentes banques locales qui ont répondu à l’appel de l’interprofession et en particulier la BRED et de la CEPAC qui financent le plan de relance dans la durée. Avec ces 16 premiers millions d’euros, l’interprofession peut désormais apporter aux planteurs la trésorerie pour l’itinéraire technique au bon moment. Ce partenariat bancaire s’inscrit dans la durée puisque ce fonds doit monter à 23 millions d’euros rapidement », précise Pierre-Emmanuel Thonon, co-président du CPCS.
« Avec ce plan, le coût des intrants revient à un niveau équivalent à celui de 2021. Au-delà de cette réduction de cout, les planteurs auront également accès de manière rapide et simplifiée en se rendant directement dans leur pôle canne à la trésorerie nécessaire pour conduire un itinéraire technique optimal. Renouer avec de meilleurs rendements est bénéfique à la fois pour le revenu des planteurs et pour le tonnage de canne de l’ensemble de l’île », commente Florent Thibault, co-président du CPCS.
« Nous appelons les fournisseurs d’intrants à pleinement jouer le jeu de la relance des tonnages de cannes en maintenant leurs prix de vente aux planteurs, voire en le diminuant si les conditions le leur permettent. L’interprofession et l’Etat doivent être particulièrement vigilants sur ce point », ajoute Isidore Laravine, membre du bureau du CPCS.
« Au nom du Syndicat du Sucre, nous sommes heureux que ce travail collaboratif se concrétise par ces premières mesures. Il est nécessaire que la filière retrouve des niveaux de tonnage significatifs, comme elle a toujours su le faire, pour faire face à toutes les conditions de marché », Sylvie Le Maire, membre du bureau du CPCS.
Cette première étape réalisée, l’interprofession va continuer ses travaux pour activer les autres leviers de croissance (amélioration foncière, irrigation, etc.) et va également mobiliser l’ensemble des acteurs institutionnels pour accompagner et amplifier la relance.
La filière dispose désormais d’outils structurants et pérennes qui doivent lui permettre de redresser la barre et c’est ensemble que les acteurs y parviendront. »
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