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Près de 20.000 emplois en jeu : cette question doit être abordée lors du Conseil des ministres européens du 7 septembre
11 août 2015, par
Le 7 septembre prochain, un Conseil des ministres européens doit se tenir pour évoquer les problèmes des éleveurs français. Le 6 août dernier, le Parti communiste réunionnais a écrit au président de la République pour lui demander que les revendications des planteurs de canne à sucre de La Réunion soient jointes avec celles des éleveurs lors de ce Conseil des ministres européen. Cette initiative peut peser sur la décision de la Commission européenne qui doit préalablement autoriser le versement de 128 millions d’euros d’aides de l’État français à la filière canne-sucre de La Réunion et des Antilles. Voici le contenu de cette lettre envoyée le 6 août dernier, sous la signature de Maurice Gironcel, secrétaire général du PCR.
Monsieur le Président de la République,
Les agriculteurs manifestent en France pour la survie de leur activité.
Les mesures et les engagements décidés par votre gouvernement correspondent à la volonté de maintenir un secteur économique fort de plus de 300.000 agriculteurs, et de 700.000 emplois directs et indirects.
À La Réunion, une crise économique, sociale et environnementale plus grave se profile. En 2013, le Conseil européen, avec l’accord de la France, a en effet décidé de supprimer les quotas sucriers pour 2017.
Cette décision met en péril l’avenir de la filière canne-sucre. En effet, la fin des quotas s’accompagne de la suppression du prix d’intervention. C’est la fin de la protection qui permet le maintien de la plantation de canne à sucre à La Réunion.
Dans un rapport parlementaire, le représentant des industriels sucriers a été très clair : pas question d’acheter la canne à sucre des planteurs s’il n’a pas la certitude de vendre son sucre.
Or, face à la concurrence du sucre de betterave produit en Europe et du sucre de canne venant d’autres pays, le sucre réunionnais est condamné par son coût de production. C’est pourquoi la filière a demandé une aide d’Etat supplémentaire de 38 millions d’euros par an pour tout l’Outre-mer, à partir de 2017. Cela portera le montant de l’aide annuelle de l’Etat à 128 millions d’euros.
Le 21 août 2014, Monsieur le Président de la République, vous avez dit deux choses lors de votre visite à La Réunion. Vous avez tout d’abord confirmé qu’il n’était pas question de remettre en cause la suppression du quota sucrier. Vous avez ensuite affirmé votre accord à la demande des 128 millions d’euros par an, tout en précisant que cette aide de |’Etat était conditionnée à la validation de l’Union européenne.
Un an plus tard, force est de constater que votre gouvernement n’a toujours pas adressé la demande nécessaire. C’est donc l’inquiétude générale. La situation en France montre les dégâts considérables que peut provoquer une crise liée à la fin du quota d’un produit agricole.
C’est pourquoi nous vous demandons de soutenir auprès du ministre de l’Agriculture cette proposition : porter la revendication de la filière canne de La Réunion, comme celle des éleveurs de France, lors du Conseil des ministres de l’Union Européenne du 7 septembre prochain.
Une décision favorable venant de nos partenaires européens est indispensable pour éviter la disparition d’une filière employant près de 20.000 personnes dans un contexte de chômage aggravé à La Réunion.
Seule une telle décision permettra d’aborder l’échéance 2017 de manière beaucoup plus sereine pour les planteurs, les travailleurs d’usine, les transporteurs et toutes les autres personnes qui dépendent directement ou indirectement de cette culture.
Convaincu que vous mesurez toute l’importance et l’urgence de ce dossier, nous vous remercions de nous tenir informés de son avancement.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Le secrétaire général
Maurice Gironcel
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