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Fin du quota sucrier en 2017 : Younous Omarjee sur Réunion Première
1er mars 2016, par
Invité hier sur les ondes de Réunion Première, le député de l’Union des Outre-mer au Parlement européen a fait part de son inquiétude sur l’avenir de la filière canne-sucre. Pour le moment, il ne dispose d’aucune information qui permette de confirmer que le gouvernement a bien déposé à Bruxelles la demande nécessaire à l’obtention de la subvention supplémentaire de 38 millions d’euros par an. De plus, les 38 millions d’euros seront-ils suffisants face à la volatilité du cours mondial du sucre ? Le versement de cette somme sera-t-il garanti tous les ans ? Quid de l’exclusion des sucres spéciaux des accords commerciaux signés par l’Europe avec des pays producteurs de sucre ?
Younous Omarjee, député de l’Union des outre-mer au Parlement européen, était invité hier de l’émission politique de Réunion Première, Devant La Réunion. L’avenir de la filière canne-sucre faisait partie des dossiers à l’ordre du jour, en lien avec les conséquences de la suppression des quotas sucriers. Cette décision entrera en vigueur en 2017.
Le parlementaire a déploré l’orientation ultra-libérale prise par l’Union européenne en matière de négociations commerciales, choix auquel il s’est toujours opposé. L’Union européenne livre les planteurs et les éleveurs au marché mondial, a-t-il dit en substance. Les manifestations des agriculteurs en France illustrent l’impact de cette politique. Ce grand mouvement social est dû à la suppression des quotas laitiers. Faute de débouché garanti, les éleveurs subissent une baisse des prix qui met en péril l’avenir de leurs exploitations.
Younous Omarjee souligne que pour le sucre, l’Europe est allée au-delà des exigences de l’Organisation mondiale du commerce en termes d’ouverture du marché à la concurrence. Il rappelle qu’avec la fin du quota sucrier, les producteurs réunionnais dépendront du cours mondial, un prix très variable fixé par les spéculateurs. La situation sera alors très instable.
Pour tenter de passer ce cap, la filière canne-sucre a fait deux propositions.
La première est d’augmenter l’aide annuelle de l’État de 38 millions d’euros à partir de 2017, date de suppression des quotas. Cette décision doit être soumise à l’accord de l’Union européenne. En août 2014, le président de la République avait annoncé qu’il soutenait cette demande, reste à obtenir l’autorisation de la Commission européenne. La France est donc dans l’obligation de présenter un dossier à Bruxelles, c’est un préalable. Mais selon les informations dont dispose Younous Omarjee, le dossier n’a toujours pas été déposé par la France. Plus tard sera faite la demande, plus difficile sera l’obtention d’un accord. Ce retard n’est donc pas rassurant, car selon le député au Parlement européen, le gouvernement dispose de toutes les données nécessaires pour présenter la demande d’autorisation auprès de la Commission européenne.
De plus se pose deux autres problèmes. Tout d’abord, les 38 millions d’euros demandés seront-ils suffisants, compte-tenu de la volatilité du cours mondial du sucre ? Ensuite, l’aide d’État pourra-t-elle être reconduite chaque année ?
La seconde revendication de la filière canne-sucre est l’exclusion des sucres spéciaux des accords commerciaux signés par la Commission européenne avec d’autres pays. Sur ce point, Younous Omarjee est revenu sur l’accord qui vient d’être signé entre l’Union européenne et le Vietnam.
Dans un premier temps, les sucres spéciaux étaient inclus dans le quota de 20.000 tonnes de sucre que le Vietnam pourra exporter en Europe sans droits de douane. Cette disposition avait, semble-t-il, laissé de marbre les négociateurs. Il a alors fallu une forte mobilisation pour obtenir une inflexion et limiter à 400 tonnes le quota de sucres spéciaux en franchise de douane.
Younous Omarjee souligne que les prochaines négociations concerneront l’Inde, l’Australie et le Brésil, tous d’importants producteurs de sucre. Il indique que le Parlement européen doit voter une résolution pour exclure les sucres spéciaux de toutes les discussions. Le député compte sur cette mesure pour que la Commission européenne ait un mandat de négociation clair sur ce point.
M.M.
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