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La question de la transparence de Tereos se pose à nouveau
11 août 2023, par
L’an dernier, les discussions de la Convention canne ont montré la puissance de Tereos pour imposer ses vues : c’est l’État qui a fait un effort financier considérable pour soutenir les planteurs, et pas l’augmentation du prix de la canne à sucre payé par Tereos aux producteurs. La hausse du prix du sucre touchant les artisans ne se répercute pas chez les planteurs en raison de la structure de la filière qui permet à Tereos de ne pas jouer la transparence sur ses véritables bénéfices à La Réunion.
Le site Linfo.re a évoqué hier les doléances d’artisans qui se plaignent de la hausse du prix du sucre. Selon les informations recueillies par ce média, le prix des produits sucrés a augmenté en un an de 28 %, et le sucre en poudre de 80 %. Les artisans ne peuvent répercuter une telle hausse sur le prix final compte tenu du pouvoir d’achat des Réunionnais. Ceci peut entraîner des difficultés de trésorerie.
Cette information intervient alors que la campagne sucrière a débuté à La Réunion. Elle se fait sur la base de la Convention canne, accord entre planteurs, industriels et pouvoirs publics, qui fixe les revenus que les planteurs pourront tirer de la canne à sucre. L’an dernier, la campagne sucrière avait débuté avec un mois de retard en raison de l’intransigeance de l’industriel Tereos. Ce dernier ne voulait rien lacher. C’est l’État qui a mis la main à la poche pour donner les moyens aux planteurs de compenser la hausse importante du coût de production observée ces dernières années. L’industriel s’en est tiré à bon compte, avec l’accord de l’État.
Le sucre est la principale valorisation de la canne à sucre à La Réunion. Mais en raison de la structure de la filière, les planteurs ne sont que spectateurs de ce phénomène de flambée des cours du sucre. Puisqu’ils ne sont pas partie prenante dans Tereos, ils ne bénéficient pas de cette hausse des prix du sucre.
En juillet 2021 le gouvernement avait publié un rapport « Perspectives de la filière canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer ». Il mettait en évidence notamment le manque de transparence de Tereos sur ses bénéfices à La Réunion, car y opère une filiale dépendant du droit brésilien. Le rapport avait également plaidé pour l’ouverture de Tereos aux planteurs réunionnais. A la base Tereos est une coopérative de planteurs de betterave. Mais si les planteurs de betteraves sont membres de la coopérative, ce n’est pas le cas des canniers à La Réunion. Faute de cela, les planteurs ne sont pas associés aux décisions et aux véritables bénéfices que Tereos tire de la transformation de la canne à sucre livrée.
Ceci contribue à fragiliser la filière, car les producteurs et le transformateur ne sont pas sur un même pied d’égalité alors que théoriquement ils sont partenaires.
M.M.
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