
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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OCM-Sucre : un front commun Maurice/France ?
24 septembre 2004
En visite samedi dernier dans l’île Maurice, le ministre français de l’Agriculture a déclaré que des objectifs communs peuvent être défendus. Mais il lui paraît peu justifié que Maurice bénéficie d’une compensation identique à celle que recevra La Réunion.
Lors de son passage aux Matinales de Radio-Réunion, en août dernier, Jean-Paul Virapoullé indiquait que le président de la République en personne allait défendre le point de vue des DOM face au projet de réforme de l’OCM-Sucre (organisation communautaire du marché du sucre). Il ajoutait que le chef de l’État élargirait son propos au sucre mauricien.
Lors de son entrée dans l’ex-marché commun en 1972, Londres avait obtenu que l’Europe achète le sucre des anciens pays du Commonwealth avec qui l’Angleterre était liée. Il en a résulté le “protocole sucre” qui définit les quantités de sucre vendues et leur prix. C’est ainsi que l’île Maurice est devenue le principal fournisseur de l’Union européenne en sucre de canne : entre 500 à 600.000 tonnes, tous les ans.
Cet accord est doublement mis en cause : par le projet de réforme de l’Organisation européenne du marché du sucre et par la récente décision de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) de donner raison au Brésil et à deux autres pays dans une plainte déposée contre l’Europe.
Les trois pays en cause contestaient justement le système mis en place par l’Union européenne pour acheter et vendre le sucre des pays dits ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique).
Depuis que ces menaces se sont précisées, Maurice a mené un intense travail de lobbying auprès de l’UE et de ses principaux membres. L’objectif de nos voisins est simple : obtenir dans le cadre de la réforme le meilleur traitement et, si possible, celui réservé dans le projet de Bruxelles aux DOM et donc de La Réunion.
C’est ce qu’a confirmé Nando Bhoda, le ministre mauricien de l’Agriculture, lors de sa visite dans notre île les 13 et 14 septembre derniers : "Actuellement, nous faisons un lobbying pour demander à l’Europe une compensation qui nous servirait à restructurer notre industrie dans les 10 années à venir(...) Avec la Jamaïque, les Îles Fidji, nous demandons à bénéficier du même régime que les DOM", déclarait-il à Saint-Pierre.
Mais les professionnels réunionnais sont très réticents à constituer un front commun Réunion-Maurice. Ici, on raisonne plus en termes de concurrence que de complémentarité : "Je ne vois pas pourquoi on baisserait les quotas et le prix du sucre à La Réunion, un département qui a voté pour le traité de Maastricht, alors que dans le même temps, le marché européen ouvre grand ses bras au sucre des pays ACP", déclarait récemment le président de la Chambre d’agriculture.
Sans doute, cette réticence explique le fait que lors de sa visite de deux jours dans notre île, le ministre mauricien n’a pu visiter une seule structure liée à la canne. "Le souhait de la délégation mauricienne de visiter des exploitations de cannes à sucre et de l’usine de Bois-Rouge se serait heurté à une fin de non-recevoir", écrivait le JIR du 15 septembre.
Les choses ont été précisées lors de la visite d’Hervé Gaymard à Maurice. Le ministre de l’Agriculture a expliqué la position française. Interrogé par l’”Express” (lundi 20 septembre), "Sur la question du sucre, nous avons ensemble un combat à mener", a-t-il dit.
En ajoutant que le message qu’il voulait transmettre est que la France est "aux côtés de Maurice pour l’aider à défendre ses légitimes attentes à la fois devant l’Union européenne et devant l’OMC".
À la question : "quels sont (ces) objectifs communs ?" Hervé Gaymard a répondu : "L’objectif est que la situation particulière des États ACP, notamment celle de Maurice, soit prise en compte. Il faudrait que l’importance de la canne pour l’économie, le social, et l’environnement soit considérée".
"Existe-t-il une possibilité que Maurice obtienne une compensation similaire à celle de La Réunion ?" a ensuite demandé le journaliste. Pour Hervé Gaymard, "la situation n’est pas comparable. Les régions ultrapériphériques sont membres de l’Union européenne. Les citoyens de ces régions paient des impôts à l’Union européenne. Ce qui n’est pas le cas des Mauriciens. De plus, les coûts de production et les coûts salariaux ne sont pas les mêmes entre les États ACP et les régions ultrapériphériques. Je pense que le principal angle d’attaque pour les ACP et Maurice est de défendre une mondialisation humanisée et de dire qu’il n’est tout simplement pas possible, compte tenu de tout ce que l’Europe a fait en matière sucrière envers les États ACP, de laisser tomber cette belle œuvre du jour au lendemain".
Notant "l’excellence de la filière cannière mauricienne, les immenses progrès qui ont été faits ces dernières années", Hervé Gaymard a déclaré : "La France, qui est un des pays parmi les 25 États membres de l’Union européenne, fera tout ce qu’il faut pour aider Maurice dans ce combat. Nous ne sommes pas les seuls décideurs. Il faudrait convaincre les 24 autres et vos ministres s’y emploient. La position de la France ne suffira pas. Il y a les 24 autres pays de l’Union européenne et les 150 membres de l’OMC à convaincre".
J. M.
Campagne sucrière : la moitié est faite
Les sucreries de l’île ont rendu publics les résultats de la campagne sucrière 2004, pour la semaine du 13 au 18 septembre.
Sucrerie du Gol : La sucrerie a enregistré une très forte réception de cannes soit 51.898 tonnes pour la semaine et a dépassé sa capacité nominale de près de 2.900 tonnes. Grâce à une bonne fiabilité, toutes les cannes ont été broyées. La richesse pour le bassin Sud-Ouest est de
14.89 %, toujours en progression par rapport à la valeur précédente (14.81 %).
Sucrerie de Bois-Rouge : Bon fonctionnement de la sucrerie. Il a été réceptionné 46.181 tonnes de cannes soit environ 2.000 tonnes de plus que la normale. La richesse a été de 14.16 %.
Dans l’ensemble des sucreries, pendant cette semaine, 98.079 tonnes de cannes ont été traitées.
982.340 tonnes de cannes ont été reçues pour une prévision de 1,922 million de tonnes, représentant un taux d’avancement de la campagne sucrière à 51,11%.
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