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Réaction de Jean-Yves Minatchy concernant le prix du sucre
24 juin 2005
La baisse du prix de la canne ne rassure pas les petits et moyens agriculteurs réunionnais, pour qui le revenu qu’ils en retirent est important. Crise dans la filière ! Voyons comment le gouvernement va procéder.
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"Il faut que le gouvernement réagisse", déclare Jean-Yves Minatchy, président de la Confédération générale des planteurs et éleveurs de la Réunion (CGPER). Au lendemain de l’annonce de la baisse du prix de la canne à sucre, il exige "une compensation intégrale" du manque à gagner, notamment pour les agriculteurs qui produisent en dessous de 2.000 tonnes de cannes. Une demande qui a déjà était effectuée auprès de Dominique Bussereau, le ministre de l’Agriculture.
"La balle est dans le camp du gouvernement français", indique Jean-Yves Minatchy. Il rappelle que la canne à sucre est un vivier d’emploi. Aucune place pour le misérabilisme et le pessimisme dans son propos, mais il note que les petits et moyens planteurs constituent le plus gros parc, en termes de matériel agricole notamment. "Si cette catégorie socioprofessionnelle disparaît, on peut se demander comment vivront les coopératives, les concessionnaires agricoles, les banques mêmes, ainsi que les personnels usiniers", explique-t-il.
La canne à sucre représenterait 130 millions d’euros d’exportations, le premier produit exporté à La Réunion. "C’est toute une chaîne d’emploi qui risque de disparaître avec les planteurs", poursuit-il, tout en indiquant que même le porte-parole des usiniers ne cachait pas son inquiétude sur ce dossier, se montrant "réservé sur les propositions de la Commission européenne". Le projet doit encore être soumis au Parlement européen, ainsi qu’au Conseil européen des ministres de l’Agriculture, à Bruxelles. Nous apprécierons alors la réaction de la France par la voix du ministre Dominique Bussereau, quoiqu’il serait bien venu que ce dernier réagisse là, de suite, spontanément. Parlera-t-il de compensation intégrale ?
"Il faut maintenant redoubler d’efforts"
Le préjudice ne peut pas encore être chiffré, "la commission n’est pas tellement claire sur le quota non produit compensé", explique Jean-Yves Minatchy. La CGPER souhaite que cette zone d’ombre soit vite éclaircie. Le syndicat note que ses pronostics se sont révélés exacts. Depuis le 14 juillet 2004, elle n’avait cessé de critiquer cette proposition, inadéquate pour les petits producteurs canniers réunionnais, en fait inadéquate pour tout le monde. Elle déplore que certains se sont montrés moins prudents, allant jusqu’à dire que le prix de la canne à sucre ne peut être baissé.
La CGPER observe que la venue de parlementaires européens n’y a rien changé. "Il faut maintenant redoubler d’efforts", note Jean-Yves Minatchy, qui ne veut pas se laisser abattre par cette mesure. Les planteurs doivent aujourd’hui se battre. Le président de la CGPER souhaite simplement que cela ne va pas contribuer à amplifier le taux de chômage déjà élevé. Les agriculteurs réunionnais, après 40 sereines années sous l’aile protectrice de l’Europe et de ses fonds, espèrent que ne s’établissent pas 40 années, sinon plus, de vaches maigres. Pour l’heure, l’incontournable solution pour la CGPER, c’est la compensation intégrale.
Bbj
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