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Pas d’avancée lors des discussions avec les rhumiers et Tereos hier à la préfecture
2 juillet 2022, par
Au lendemain d’une importante avancée dans les négociations de la prochaine Convention canne au sujet de la bagasse utilisée par Albioma, les négociations avec les rhumiers ont été moins fructueuses au sujet de la mélasse, produit de base du rhum IGP de La Réunion. Une proposition de revalorisation des revenus des planteurs sur la base d’un contrat de performance pour augmenter la production de cannes à sucre : 10 euros par tonne de mélasse supplémentaire au-dessus de 60.000 tonnes. Mais Tereos veut s’accaparer la moitié de cette somme en plus des bénéfices qu’il touche déjà au titre de la vente de mélasse aux distilleries alors que les planteurs ont besoin de cet argent pour produire plus de cannes. « C’est à se demander si Tereos veut augmenter la production de cannes ou rester à La Réunion pour toucher les subventions », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER et membre de l’Intersyndicale.
« En valeur, les ventes annuelles de Tereos Océan Indien entre 2011 et 2019 ont été comprises entre [5-6] et [7-8] millions d’euros. Les ventes annuelles de Tereos Océan Indien aux distilleries ont été comprises entre [4-5] et [6-7] millions d’euros. » : c’est un extrait de la décision de l’Autorité de la concurrence du 2 novembre 2021 relative à « des pratiques mises en œuvre dans le secteur de l’approvisionnement en mélasse à La Réunion » condamnant Tereos.
Cette décision a permis de donner un éclairage sur une question sur laquelle les planteurs n’avaient jusqu’à présent aucune réponse : quels sont les profits de la transformation de la mélasse, un produit de la canne à sucre ?
Hier à la préfecture, les représentants des planteurs avaient rendez-vous avec les rhumiers pour revendiquer une part substantielle de ces profits.
Cette rencontre a permis de savoir que les distilleries achètent 60.000 tonnes de mélasse à Tereos chaque année et qu’elles ont besoin d’un volume plus important. Cela suppose donc une augmentation de la production de cannes à sucre. Si le seuil de 60.000 tonnes est dépassé, les distilleries sont prêtes à acheter la tonne de mélasse 10 euros plus cher. Mais dans ces conditions, Tereos voudrait s’accaparer la moitié de cette somme prétextant des frais supplémentaires.
Autrement dit, Tereos veut non seulement l’argent qu’il touche des distilleries au titre de la vente de mélasse, et en plus la moitié de ce qu’obtiendraient les planteurs dans la négociation.
Or, comme le rappelle Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, « nous avons besoin de plus d’argent pour produire plus ». Si Tereos s’octroie la moitié de ce qui est destiné aux planteurs, que reste-t-il à ces derniers ?
« C’est à se demander si Tereos veut augmenter la production de cannes à sucre ou rester à La Réunion pour toucher les subventions. Quel que soit le tonnage de cannes traité dans ces usines, le montant des aides reste le même », indique Jean-Michel Moutama. « L’article 21 de l’ancienne Convention canne précise que quel que soit le volume de cannes transformé, l’industriel touche en octobre un chèque de 44 millions d’euros ».
Le contraste est saisissant avec les avancées obtenues lors des discussions avec Albioma.
« Entre 15,43 et 16,58 de richesse en fibre, le planteur aura une bonification de 3 euros par tonne de canne et aucune pénalité si le taux dépasse le plafond. Soit une recette bagasse de 17,50 euros payée par la CRE. A cela s’ajoutera le montant qu’Albioma est prêt à injecter dans la filière et qui reste à définir, précise Jean-Michel Moutama.
Les discussions vont continuer la semaine prochaine : rencontre avec Tereos mardi, les rhumiers mercredi. Les planteurs continuent la mobilisation.
M.M.
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