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Canne à sucre : une crise structurelle - 4 -
18 décembre 2007, par
Les récentes mesures annoncées par l’Interprofession consacrent un des principaux héritages des accords de 1969 et de la réforme agraire : la Direction idéologique de la filière par l’usinier.
Lors de la conférence de presse de l’Interprofession du jeudi 13 décembre, le co-président industriel a indiqué que la principale cause de la diminution de la production au cours des dernières décennies est la baisse des surfaces cannières. De 40.000 hectares en 1958, on est arrivé à un peu plus de 25.000 hectares aujourd’hui, soit 15.000 hectares en moins.
Cette diminution des surfaces a été compensée par une hausse des rendements à l’hectare. Dans une année marquée par des phénomènes conjoncturels tels qu’un cyclone, une sécheresse, une éruption volcanique et la rupture d’une canalisation d’irrigation, il était cette année de 61 tonnes de cannes à l’hectare. L’an passé, il était de près de 73 tonnes à l’hectare.
Sur une superficie de 40.000 hectares, avec un rendement de 60 tonnes à l’hectare, la récolte aurait été de 2,4 millions de tonnes, ce qui aurait permis une production sucrière frôlant les 260.000 tonnes.
La pression sur le planteur
Pourquoi cette référence à 1958 ? Parce qu’à cette époque, les propriétaires fonciers étaient les usiniers. Dans son édition du 17 décembre 2007, "Témoignages" a souligné la responsabilité des usiniers de l’époque dans la diminution de la sole cannière.
Après la campagne désastreuse que la filière vient de connaître, quelles mesures de relance sont avancées ? Ce sont notamment un « plan ambitieux » de mécanisation de 3,5 millions d’euros proposé via l’Interprofession, ainsi que l’augmentation de l’aide à la replantation et une "caisse de portage" replantation. Toutes ces propositions ont un point commun. Elles mettent la pression sur le planteur afin que ce dernier augmente sa productivité. Or, la productivité au champ a doublé en 50 ans. Pourra-t-elle encore augmenter et de combien ? Si cette productivité stagne, cela souligne encore plus le paramètre de la superficie.
Et les investissements fonciers ?
Si l’Interprofession affirme avec force que « la défense de la sole cannière reste pourtant la priorité de la filière et l’objectif de 30.000 hectares de cannes par tous ses acteurs », aucune mesure n’est chiffrée.
Or, pendant des décennies, la politique menée par les usiniers a été de se défaire de leurs terres à cannes. Il y a eu une contradiction d’intérêts entre les partenaires de l’Interprofession. Pendant que les planteurs investissaient pour augmenter la productivité, les usiniers se débarrassaient de leurs terres pour diversifier leurs investissements. Cette divergence d’intérêt est la base de la crise structurelle de la filière. Car combien d’hectares de terres facilement mécanisables ont été vendus par les usiniers et les grands propriétaires ? Dans l’Est, l’aéroport de Gillot a été construit sur ce type de terres.
Ce constat amène à une conclusion : c’est sur les planteurs que doit reposer l’effort de productivité pour que la filière puisse s’en sortir. Elle fait par conséquent reposer la responsabilité psychologique de la situation actuelle sur le planteur.
Que l’Interprofession fasse sienne ce raisonnement ne fait que confirmer une chose : l’hégémonie des intérêts de l’usinier. En début de campagne, les usines ont ouvert avec un retard d’une dizaine de jours, c’est l’Interprofession qui doit régler ce problème. Et en fin de campagne, l’usinier a refusé de prolonger la campagne de deux jours pour traiter les milliers de tonnes de cannes restées au champ. Ces deux exemples rappellent cette hégémonie.
Manuel Marchal
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