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Mondialisation : La Commissaire à l’Agriculture prévient les usiniers européens
1er juillet 2008
Le 8 mai dernier, la Commissaire européenne à l’Agriculture a tiré des enseignements de la règlement sucrier en vigueur jusqu’en 2013. Quant au prochain règlement sucrier, la représentante de la Commission européenne affirme que du fait des négociations à l’Organisation mondiale du commerce, « il est très peu probable que le secteur du sucre reste en dehors » du cycle de réforme de la PAC. Et elle conclut en soulignant que l’industrie du sucre doit « partir du principe qu’ [elle] sera affectée et de faire entendre [sa] voix ». Dans quelle mesure sera affectée la filière à La Réunion ? Pour le moment, cette question déterminante pour l’avenir de la filière reste sans réponse.
S’exprimant le 8 mai dernier lors d’un séminaire organisé par Danisco intitulé "Sugar and seed - future perspectives", la commissaire en charge de l’agriculture Mariann Fischer Boel a décrit le processus de réforme du secteur sucrier comme s’étant « déroulé sans accrocs majeurs », les cultivateurs et les producteurs s’étant mis d’accord sur le partage de l’aide à la restructuration (malgré quelques exceptions notables).
Elle a indiqué que le marché était maintenant généralement équilibré, les stocks étant passés de 4,2 millions de tonnes en octobre 2007 à 3,4 millions de tonnes actuellement, et la réduction des quotas prévue ayant été dans l’ensemble assez bien respectée (5,65 millions sur 6 millions), à l’exception de 350 000 tonnes.
Elle a affirmé que la chute des prix rendait le secteur plus compétitif mais a souligné les difficultés persistantes dans la relation entre l’industrie du sucre et les utilisateurs de sucre dans les industries chimiques et de fermentation.
Elle a fortement conseillé aux parties concernées de se mettre d’accord afin d’éviter une solution imposée par la CE, qui mènerait à « l’importation de sucre supplémentaire aux prix du marché mondial et à l’exportation de sucre supplémentaire aux prix du marché mondial ».
Sur les questions d’accès au marché des ACP, elle a affirmé que l’octroi d’un accès en franchise de droits et de quota assorti d’un plafond de 3,5 millions de tonnes « ne devrait pas déstabiliser notre marché », puisque « ces importations ont été prises en compte dans notre réforme du secteur sucrier ». Bien qu’aucune décision n’ait été prise concernant le traitement du sucre dans le cadre du cycle de Doha, « conformément à la réduction entreprise au niveau du droit de douane de base pour le sucre - qui peut être d’un à deux tiers inférieure à la réduction pour les produits non sensibles - nous obtiendrions un contingent tarifaire pour le sucre de 485.000 tonnes à 675.000 tonnes ». La commissaire a fait remarquer que ce « contingent tarifaire n’a pas été pris en compte dans notre réforme du secteur sucrier » et que par conséquent « nous devrions prendre des mesures supplémentaires pour préserver l’équilibre de notre marché ».
Dans ce contexte, « il est très peu probable que le secteur du sucre reste en dehors » du cycle de réforme de la PAC de 2013. Elle a donc conseillé à l’industrie du sucre de « partir du principe qu’ [elle] sera affectée et de faire entendre [sa] voix ».
Quota des industriels européen en baisse de près d’un million de tonnes cette année
D’après le rapport annuel de l’USDA sur le secteur sucrier européen, la production devrait chuter de 5,2% en 2008/09 (pour passer de 17,7 millions de tonnes à 16,8 millions de tonnes).
En réaction aux baisses de prix, les importations devraient décliner de 8,1%, après des pics de 4,338 millions de tonnes et de 3,65 millions de tonnes atteints respectivement en 2006/07 et en 2007/08. À 3,354 millions de tonnes, les importations seront encore supérieures au niveau d’avant réforme.
L’analyse de l’USDA suggère que la menace de réductions tarifaires obligatoires sans contrepartie, réparties entre les industries n’ayant pas renoncé volontairement aux quotas, a été suffisante pour encourager certaines entreprises à renoncer à des quotas sucriers supplémentaires, facilitant grandement la réalisation de l’objectif de 6 millions de tonnes de réduction des volumes contingentaires.
Les exportations de sucre de l’UE devraient demeurer stables à 1,3 million de tonnes, tandis que la consommation alimentaire de l’UE devrait rester stable et l’utilisation pour la production de bioéthanol devrait augmenter pour atteindre 1,8 million de tonnes.
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Messages
1er juillet 2008, 16:35, par harry-frog
Bonjour,
Outre la conjoncture economique défavorable au sucre et autres.
Je tiens a parler de la canne a la reunion, et répondre par la même au billet "Oté" de Justin. "Arete la kann pou plante kosa ?" ptet pou planté in n’afére ni gaigne manzé, non ! koi ou panse ? La canne as été introduite a la reunion pour des raisons economiques et pour rentabiliser le commerce triangulaire de l’esclavage. Et par la même engraisser les gros blancs venus tirer profit de cette terre et d’une main d’oeuvre gratuite. Ceci étant dit et le monde ayant évolué qu’est ce que la canne a la reunion de nos jours ? si ce n’est une culture obsoléte, ne génerant que peu d’emploi(saisonnier qui plus est), n’assurant qu’une faible rentabilité, ne profitant qu’a une minorité et qui ne pourrais pas subsister sans les aides de l’etat.
Moin mi kritik po lo band’plantér mé mi di komme sa. Plante in n’afére ni gaigne manzé, aréte pléré ek out momon la france tou lé z’an pour di ke la u tro la pli ou sinon n’avé poin asé,i pi ke le soley la pa fé son travaye. Vand vot produi la meme séloman la kann i met pa dan’gamelle, nout ter lé kome l’or na toute kalité z’afére i pous en’dan la arete gaspiye a li tou sa pour profité lo pti moné l’etat i donne a zot. Un otre z’afére aret fé zot manifestations gro pléré ensemb zot gro kat-kat devan nou, la reunion i aime a zot mé exagére pa.