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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Si l’État ne répond pas, des actions seront menées
28 avril 2022, par
L’Intersyndicale des agriculteurs réunionnais a organisé hier à Saint-André une conférence de presse pour alerter sur le blocage par Tereos des négociations de la Convention canne. CGPER, FDSEA, UPNA et JA demandent à l’État agir pour que les discussions commencent car les planteurs ne connaissent pas quel sera le prix de la canne qu’ils vendront à Tereos dans deux mois. Les planteurs déplorent également l’absence de communication sur l’application du volet agricole du Plan de résilience. Si l’État ne répond pas, alors des actions seront lancées par les planteurs.
A deux mois du début de la campagne sucrière, les planteurs ne savent pas combien ils seront payés. Cette situation est le résultat du refus de l’industriel Tereos de participer aux négociations de la Convention canne, qui doit fixer le prix de la canne à sucre qu’il achètera aux planteurs à partir de la fin juin.
Hier à Saint-André, l’Intersyndicale des agriculteurs de La Réunion a alerté l’opinion sur cette situation très grave. Cette instance regroupe tous les syndicats représentatifs du monde agricole. Etaient ainsi présents hier pour répondre aux questions des journalistes Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, Dominique Gigan, président de la FDSEA, Dominique Clain, président de l’UPNA, Guillaume Sellier, président de JA, et Emmanuel Thonon, co-président planteur du CPCS.
Les planteurs demandaient une aide supplémentaire de 20 millions d’euros à l’État pour compenser la hausse du coût de production observée depuis plusieurs années. Ils ont obtenu un engagement annuel de 14 millions de l’État. Ils considèrent que cette somme permet de débuter les discussions. Si l’État a donné en grande partie satisfaction aux planteurs, c’est notamment parce que tous les revenus qu’ils tirent de la canne à sucre sont connus publiquement. Pour sa part, Tereos bénéficie d’une aide annuelle complémentaire de 28 millions d’euros reconduite pour 6 ans au titre de la compensation de la suppression du quota sucrier depuis 2017. L’industriel demande une aide supplémentaire annuelle de 15 millions d’euros. L’État demande des informations complémentaires avant de se prononcer. Du coup, Tereos refuse de participer aux négociations de la Convention canne, ce qui bloque toute la filière.
Or, la prochaine campagne sucrière débutera dans deux mois. Pas question pour les planteurs de discuter dans l’urgence d’un accord qui les engagera pour 6 ans. Les planteurs demandent donc à l’État d’agir pour commencer à discuter de la Convention canne. Les syndicats rappellent que plusieurs points peuvent être abordés, comme le prix de la bagasse vendue à Albioma pour produire de l’électricité, celui de la mélasse cédée aux distilleries pour faire des alcools, ainsi que la formule de calcul du prix de la canne à sucre qui ne correspond plus à la méthode de récolte, et qui n’intègre pas les gains de productivité de l’industriel. L’État maîtrise la question de l’énergie et des quotas des distilleries, il a donc des informations qui permettent de débuter la négociation.
L’Intersyndicale alerte également sur l’omerta autour de l’application à La Réunion du volet agricole du Plan de résilience décidé par le gouvernement pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine. Ce conflit a encore amplifié l’augmentation du prix des intrants, notamment celui des engrais. Dans ces conditions, les 14 millions d’euros d’aide annuelle de l’État obtenus par les planteurs risquent bien d’être absorbés totalement par les conséquences de la guerre en Ukraine, alors que cette somme doit servir à compenser la hausse du coût de production observée lors des 6 dernières années, avant le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie.
Mais au sujet de l’application du Plan de résilience à La Réunion, les syndicats ne sont au courant de rien. Ils n’ont jamais été invités à en discuter et aucune communication n’a encore été faite à ce sujet.
La balle est donc dans le camp de l’État. L’Intersyndicale demande une réunion avec le Préfet dans la perspective de débloquer la situation pour que les planteurs sachent combien ils seront payés dans deux mois, et pour qu’ils bénéficient comme tout le monde économique du Plan de résilience.
Faute de réponse de l’État, l’Intersyndicale annonce que des actions seront menées.
M.M.
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