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La mobilisation des planteurs de canne à sucre prête à s’étendre à d’autres secteurs économiques
5 juillet 2017, par
Cela fait une semaine que des dizaines de tracteurs stationnent devant la préfecture, aucun accord sur le prix de la canne à sucre n’a encore été signé. Les discussions ont repris entre Tereos et les planteurs membres du bureau du Comité paritaire de la canne et du sucre, elle n’ont encore pas débouché sur une proposition concrète à soumettre à l’assemblée générale du CPCS. Hier soir, des représentants de la FDSEA et de JA ont annoncé qu’ils sont soutenus par des transporteurs. L’intransigeance de Tereos pourrait entraîner une paralysie de La Réunion. Les 7 députés de La Réunion ont adressé une lettre commune au ministre de l’Agriculture afin de le rencontrer pour envisager des solutions d’avenir pour la filière canne.
À l’heure actuelle, la campagne sucrière aurait déjà dû débuté. Ce n’est pas le cas faute d’un accord entre Tereos et les planteurs sur le prix de référence de la canne à sucre. Les planteurs revendiquent une augmentation de 6 euros par tonne d’un prix de référence de la canne à sucre qui n’a pas changé depuis plus de 20 ans.
Vendredi, une réunion entre la CGPER, FDSEA et Jeunes Agriculteurs avaient proposé des mesures susceptibles d’augmenter le prix de la canne de 3 euros par tonne, à charge pour Tereos de faire le geste nécessaire pour arriver à 6 euros.
Hier, les négociations ont repris entre les planteurs siégeant au bureau du CPCS (Comité paritaire de la canne et du sucre) et Tereos. Elles se sont déroulées dans un lieu tenu secret et n’ont donné lieu à aucune communication officielle. Les dernières informations disponibles faisait état d’une hausse possible comprise entre 1,50 et 1,80 euros. C’est beaucoup moins qu’attendu et cela explique pourquoi ces discussions à huis-clos doivent reprendre aujourd’hui. Si un texte commun se dégage de ces échanges, il devra être soumis à l’approbation de l’assemblée générale du CPCS avant toute signature.
La journée d’hier a encore été marquée par des mobilisations. Le blocage de l’usine du Gol a été levé. Les planteurs ont alors décidé de bloquer la circulation sur la 4 voies entre Saint-Pierre et Saint-Louis. L’alternative du radier du Ouaki a été rapidement saturée. L’embouteillage était général pour tous les véhicules qui souhaitaient quitter le Sud pour se rendre dans l’Ouest.
À Saint-Denis, les planteurs stationnés depuis une semaine devant la préfecture ont maintenu le barrage sur la route nationale passant devant la préfecture. Le détour imposé par le boulevard Sud a entraîné des ralentissements pour la traversée de Saint-Denis. Des planteurs conduisant une quinzaine de tracteurs ont mené hier après-midi une manifestation dans les rues de Saint-Denis. L’opération escargot a constitué en un aller-retour entre la préfecture et la Direction de l’Agriculture et de la Forêt.
Mardi, le PCR a réaffirmé sa solidarité avec les planteurs et a renouvelé sa proposition de création d’un comité de survie regroupant les professionnels de la filière, la Région, le Département et la Chambre d’agriculture pour explorer toutes les possibilités de valorisation de la canne à sucre pour garantir l’avenir de la filière. Le PCR a aussi rappelé l’exigence de transparence qui doit s’imposer à Tereos au nom des subventions que perçoit la coopérative de betteraviers, des difficultés financières invoquées pour satisfaire les revendications des planteurs, et des perquisitions effectuées par des enquêteurs de la répression des fraudes dans les bureaux de Tereos océan Indien.
Cette démarche a reçu l’adhésion des 7 députés de La Réunion qui ont adressé un courrier allant dans ce sens au ministre de l’Agriculture. Ils demandent une audience afin d’évoquer l’avenir de la canne à sucre à La Réunion.
Hier soir devant la préfecture, les planteurs ont réaffirmé leur volonté de ne rien lâcher tant qu’ils n’obtiendront pas 6 euros d’augmentation du prix de référence de la tonne de canne à sucre. Ils ont également annoncé avoir le soutien de transporteurs. Ces derniers subissent en effet les conséquences des blocages qui ralentissent leur activité. Une extension du conflit à d’autres secteurs de l’économie n’est donc pas à exclure. La paralysie de La Réunion est donc envisageable. Ce matin, les planteurs ont reconduit leurs actions dans le Sud, tandis que le Barachois reste toujours bloqué. Tereos est au pied du mur.
M.M.
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Messages
5 juillet 2017, 21:40
Par 2 fois, les Députés ou bien leur chef de groupe avait l’occasion d’exprimer leur solidarité aux Planteurs à la tribune du Congrès ou de l’Assemblée. Ils ne l’ont pas fait. Pourquoi ? Parce qu’ils ne défendent pas les intérêts de La Réunion. C’est ça la politique réelle. D’autre part, ils auraient pu associer les Sénateurs à la pétition. Encore dommage !