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Filière canne
18 juin 2005
Le quotidien mauricien “L’Express” publie dans son édition d’hier, sous la signature de Stéphane Saminaden, le compte-rendu d’une réunion tenue la veille par le ministre de l’Agriculture de l’île sœur avec les agriculteurs mauriciens. À cette occasion, le représentant du gouvernement a de nouveau souligné la gravité de la menace qui pèse sur la filière canne de Maurice du fait de la réforme du régime sucrier européen et de la baisse annoncée du prix du sucre. Il a également rappelé les solutions que tous les acteurs et partenaires publics et privés de cette filière doivent mettre en œuvre pour la sauver. Nous publions ci-après de larges extraits de cet article, qui est plein d’enseignements pour sauver notre propre filière. Les intertitres sont de “Témoignages”.
(Page 6)
"Tout dépendra de nous". C’est en ces termes que le ministre de l’Agriculture, Nando Bodha, a interpellé son auditoire ce jeudi lors de l’assemblée générale de la Chambre d’Agriculture.
Faisant référence à la réforme du régime sucrier européen et à une baisse annoncée du prix du sucre, Nando Bodha a déclaré que finalement la survie de la filière sucre dépendra de la capacité de l’industrie et des décideurs des secteurs public et privé à mettre en œuvre le plan de réforme accélérée concernant ce secteur. (...)
"Agir vite"
Tout en insistant sur le fait que la proposition d’aide de la Commission européenne est largement insuffisante pour compenser le manque à gagner de la baisse annoncée du prix du sucre, Nando Bodha a insisté sur le fait que la balle sera dans le camp de Maurice.
"Tout dépendra de notre capacité à prendre des décisions. Nous connaissons nos priorités, il nous faudra agir vite", a ajouté le ministre Bodha (...).
"L’industrie sucrière a montré sa résilience pendant des siècles", a-t-il expliqué. Selon lui, il faudra mettre sur pied une équipe du secteur privé et du gouvernement pour piloter le plan de restructuration accélérée proposé par l’État avec le concours du secteur privé.
Une compensation dérisoire
"Le temps fait défaut. Il nous faudra aller vite et réussir à transformer l’industrie sucrière en une industrie de la canne avec des sous-produits comme l’énergie électrique et l’éthanol", a poursuivi Nando Bodha. Le ministre a insisté sur la nécessité de mettre en place les mécanismes pour assurer la gestion des fonds d’accompagnement de l’Union européenne (UE). Il a estimé que cette aide prendra la forme d’une assistance budgétaire directe payée aux caisses de l’État à partir de 2007.
Le chiffre de 1,5 milliard de roupies annoncé par la représentante de la Commission européenne, Florence Van Houtte, est pour Nando Bodha dérisoire par rapport aux besoins financiers de l’industrie sucrière. Celle-ci doit investir massivement pour survivre à la baisse de prix annoncée.
Faire campagne
Le ministre de l’Agriculture estime que la proposition britannique pour une enveloppe d’aide de 100 millions d’euros pour l’ensemble des pays producteurs de sucre du groupe ACP est plus raisonnable.
Pour Nando Bodha, la Commission européenne est "techniquement obsédée" par une baisse massive du prix du sucre. Il s’agit pour Maurice et les ACP de faire campagne auprès des Conseils de ministres et du Parlement européen qui ont un avis plus favorable aux producteurs de sucre des ACP.
Un instrument du développement
Pour Jean-Raymond Hardy, président sortant de la Chambre d’Agriculture, le projet de réforme du régime sucrier européen est hostile pour Maurice. Il dénote dans les messages et discours de l’UE, une dichotomie entre une approche pour le développement durable et une politique sucrière qui remet justement en question l’un des instruments qui a le plus largement contribué au développement économique de Maurice, à savoir le Protocole sucre.
Jean-Raymond Hardy se dit déçu des propositions de l’UE concernant les mesures d’accompagnement à la réforme du régime sucrier. (...)
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