
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
18.000 emplois en danger dès l’année prochaine
4 juillet 2016, par
Avec la fin des quotas sucriers et du prix garanti en 2017, la filière canne-sucre est menacée de disparaître face à la concurrence mondiale. Pour le moment, aucun des engagements pris il y a deux ans envers ce secteur par le président de la République n’ont été concrétisés. C’est une situation très grave pour un pilier de l’économie de La Réunion, mais aucune rencontre n’est au programme officiel de la ministre des Outre-mer qui est dans notre île les 4 et 5 juillet.
Vendredi dernier, une réunion s’est tenue à la Préfecture avec à l’ordre du jour l’avenir de la filière canne-sucre. Il a été question de la subvention complémentaire de 38 millions d’euros, demandée par les acteurs de la filière et promise par le président de la République lors de sa visite à La Réunion en août 2014. François Hollande avait également indiqué que la Commission européenne devait donner son accord à l’activation de cette enveloppe supplémentaire, qui porte à 128 millions d’euros annuels l’aide de l’État à la filière canne-sucre à partir de 2017. Cette aide est destinée à aider les producteurs réunionnais à faire face à la suppression des quotas et du prix garantis l’année prochaine. En effet, la fin des quotas permettra aux usines sucrières européennes de produire sans contrainte, ce qui rendra plus difficile les débouchés pour sucre en vrac réunionnais du fait d’un coût de production plus élevé à La Réunion.
La rencontre de vendredi dernier à la Préfecture a confirmé qu’il n’est plus question de revenir sur la décision de suppression des quotas. Le compte-rendu publié hier dans la presse donne également des éléments sur la subvention complémentaire de 38 millions d’euros. Il apparaît que la demande est en cours d’instruction. L’Europe n’a donc toujours pas donné son accord pour cette subvention pérenne qui devra tous les ans être inscrite dans le budget de l’État. Or, depuis le référendum du 23 juin dernier au Royaume-Uni, les citoyens de ce pays ont décidé de ne plus faire partie de l’Union européenne. L’UE va donc perdre 15 % de sa population, et une de ses trois plus grandes puissances économiques. Une grande période d’incertitude s’ouvre en Europe, et malheureusement l’accord de Bruxelles pour le versement de la subvention complémentaire de 38 millions d’euros n’a pas encore été obtenu. Tout près de chez nous à Maurice, la question du départ du Royaume-Uni inquiète, car elle risque de réduire les débouchés des usines sucrières mauriciennes.
Par ailleurs, si l’Europe donnait son accord, se pose la question de la répartition des 38 millions d’euros entre La Réunion et les Antilles. Là aussi, rien n’est décidé et un rapport devra être rendu en septembre.
Rappelons également que les 38 millions d’euros ne suffiront pas à sauver la filière. Il faut aussi que dans le même temps, l’Union européenne prenne la décision d’exclure les sucres spéciaux des traités commerciaux qu’elle signe avec d’autres pays qui produisent du sucre de canne. Ces sucres spéciaux représentent la moitié de la production réunionnaise. Mais jusqu’à présent, l’UE a déjà ouvert son marché à plusieurs concurrents de La Réunion.
Cela signifie que la situation de la filière canne-sucre est très grave. Cette coupe est en effet la dernière qui se déroule selon les règles du quota et du prix garanti. Pour l’année prochaine, c’est l’incertitude. Aujourd’hui arrive en visite pour deux jours une ministre, membre du gouvernement. Mais à la lecture de son programme officiel, aucune rencontre n’est prévue entre George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, et les planteurs de cannes à sucre. Or, le travail des planteurs permet de faire tourner une filière qui comprend 18.000 emplois, qui font vivre 100.000 personnes. Comment une telle décision sera-t-elle interprétée ?
M.M.
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