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La ministre des Outre-mer rencontre les acteurs de la filière
26 octobre 2018, par
Annick Girardin avait rendez-vous hier avec les planteurs et l’industriel Tereos dans une exploitation de canne à sucre située à Sainte-Marie. Ce fut l’occasion pour la ministre de souligner qu’en raison du changement climatique, l’accompagnement de l’État et les pratiques culturales devront évoluer.
Annick Girardin, ministre des Outre-mer, est arrivée à La Réunion pour une visite officielle de trois jours. Après avoir rencontré à la préfecture les acteurs de la lutte contre la dengue, elle avait rendez-vous avec les représentants de la filière canne dans une exploitation de Sainte-Marie. Une situation particulièrement difficile lui a été exposée.
En effet, l’année 2018 marquera sans doute la pire campagne sucrière de ces dernières décennies en termes de cannes récoltées. C’est la conséquence du passage successif de trois tempêtes tropicales en début d’année, dont la dernière, Fakir, était porteuse de conditions cycloniques.
Pour la ministre, c’est l’illustration de l’impact du changement climatique. Ce qui impose de nouveaux dispositifs. En effet, Annick Girardin constate qu’actuellement, il est possible de faire face aux conséquences d’un événement climatique. Par contre, lorsqu’il s’agit d’une succession de plusieurs événements climatiques violents, alors se pose le problème de déterminer lequel est le responsable des dégâts afin de déclencher le processus d’indemnisation. En effet, « les fonds sont prévus pour être actionnés lors d’une crise, pas pour une succession d’événements », déclare-t-elle. « Nous devons repenser notre accompagnement, vous devez adapter vos pratiques culturales », a-t-elle dit en substance.
Cela nécessite aussi de revoir le système d’alerte, en y intégrant d’autres critères que la violence du vent pour déterminer le caractère cyclonique. « Nous n’avons pas d’autre choix que nous adapter ».
Florent Thibault, représentant du Syndicat du sucre, a plaidé pour un engagement de l’État visant à aider les planteurs à reconstituer une trésorerie pour préparer la campagne sucrière 2019. C’est-à-dire un document sur lequel les banques pourront s’appuyer pour avancer l’argent aux planteurs. Serge Hoarau, élu responsable de l’agriculture au Conseil départemental, a demandé pour sa part que les aides exceptionnelles que le Département pourrait accorder aux planteurs ne fassent pas partie des dépenses prises en compte dans le « contrat de confiance » signé avec l’État. Ce « contrat de confiance » instaure un plafond du montant des dépenses de fonctionnement au-delà duquel une collectivité peut être sanctionnée.
Ce sont autant de demandes auxquelles la ministre a donné un accord de principe. Elle a néanmoins fait part de son interrogation sur l’utilisation des fonds européens : sont-ils tous utilisés à La Réunion ?
La question du montant des retraites des agriculteurs a aussi été posée par la CGPER. La ministre a indiqué que cela sera traité dans le cadre de la fusion des régimes de retraite que le gouvernement compte mettre en œuvre. Un travail prenant en compte la spécificité des outre-mer est en train d’être fait. La FDSEA a souligné que la solidarité nationale sera nécessaire. Le montant des cotisations est en effet calculé sur la base de la superficie de l’exploitation, or avec travaillant souvent une surface inférieure à 10 hectares, les planteurs réunionnais sont forcément lésés par le système actuel. Pour sa part, Jeunes Agriculteurs a remis à la ministre un dossier sur la valorisation de la canne sous forme d’énergie.
En conclusion, Annick Girardin indique que « la canne de demain ne sera pas celle d’aujourd’hui ». Car il faut tenir compte des défis actuels et à venir, ainsi que du changement climatique. L’énergie est une des possibilités, sur laquelle se pose la question de savoir s’il est possible de faire davantage.
M.M.
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