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Nouvelle valorisation de la production du planteur
3 mai 2011, par
C’est la confirmation d’un nouveau débouché pour l’industrie de la canne. Afin de s’affranchir des conséquences de l’utilisation du pétrole, les fabricants de plastique intègrent de plus en plus la canne à sucre en tant que matière première. Quelle part pour le planteur dans cette nouvelle industrie de la canne ?
Le plastique est un matériau présent partout. La matière première est le pétrole. Mais dans le contexte actuel, le pétrole a de moins en moins la côte pour les fabricants de plastique. Non seulement son extraction, son transport et son utilisation sont sources de pollution par rejets massifs de gaz à effet de serre, mais aussi son prix ne cesse d’augmenter. Les fluctuations de plus en plus à la hausse ont d’importantes répercussions.
D’où la recherche d’un substitut au pétrole, et il s’avère que la canne à sucre correspond au cahier des charges de l’industrie du plastique, qui devient donc une industrie de transformation de la canne à sucre.
Dimanche dernier, une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) a vanté les mérites du agroplastique fait à partir de la canne à sucre, « aux qualités identiques au plastique traditionnel à base de pétrole ». Ce agroplastique n’est pas une nouveauté. Voici 50 ans, au lendemain de la Révolution à Cuba, le gouvernement avait lancé un centre de recherche sur la valorisation des produits de la canne à sucre, ce centre était alors dirigé par Che Guevara.
Ces expérimentations ont donné des produits, elles ont également ouvert la voie à d’autres avancées. En France, des entreprises commercialisent depuis plusieurs années de la vaisselle jetable fabriquée à partir de la bagasse. À la différence des assiettes en plastiques fabriquées à partir du pétrole, celles issues de la canne à sucre sont biodégradables, tel est l’argument utilisé par les promoteurs de cette vaisselle bio.
Cette fois-ci, c’est un changement d’échelle. L’industrie du plastique pense sérieusement à changer de matière première. Et selon l’AFP, le problème posé est celui de l’absence de concurrence chez les fournisseurs de polyéthylène de canne à sucre. Le monopole pratiqué par une entreprise brésilienne serait à l’origine d’un surcoût de 30% par rapport au produit équivalent à base de pétrole. Malgré cette différence de prix, la canne à sucre met son utilisateur à l’abri des envolées brutales du prix du pétrole, ce qui est souvent le cas dans un contexte d’instabilité politique. La préoccupation est la recherche de fournisseurs alternatifs. Avec la capacité d’innovation de la filière réunionnaise, c’est bien évidemment une opportunité à saisir.
Avec donc cet attrait manifeste pour la canne à sucre se pose la question de la rémunération du planteur. Récemment, l’usinier a vendu tout le pôle spiritueux de la filière. Sur cette recette, les planteurs n’ont rien touché. Le remplacement du pétrole par la canne à sucre dans la fabrication du plastique peut être une source de diversification supplémentaire à condition que le planteur puisse avoir droit à une juste part des bénéfices considérables réalisés par cette industrie.
Manuel Marchal
« A base de canne à sucre, la bouteille en bioplastique a le vent en poupe »
Dans une dépêche publiée samedi par l’AFP, il est fait état d’une valorisation de la canne à sucre qui permet à l’industrie du plastique de ne plus dépendre du pétrole. Les bouteilles et autres bacs sont ainsi fabriqués à partir de la canne à sucre.
« Totalement recyclable et permettant de réduire de 75% les émissions de gaz à effet de serre lors de sa production, la bouteille en bioplastique, à base de canne à sucre, a le vent en poupe. Et des bacs à ordure dans la même matière vont aussi faire leur apparition dans certaines villes.
Ecover, pionnier depuis 30 ans sur les produits écologiques d’entretien et lessives, vient d’opter pour des bouteilles 100% polyéthylène (PE) à base de canne à sucre pour la quasi-totalité de sa gamme. Cela représente 20 millions de bouteilles par an soit près de 1.000 tonnes de bioplastique aux qualités identiques au plastique traditionnel à base de pétrole.
Le géant américain Procter and Gamble inclut depuis 2010 une part de ce PE vert dans le plastique des bouteilles de shampoing d’une de ses marques. Idem pour le groupe français Danone, dont la bouteille de Volvic est fabriquée avec 30% de cette composante végétale.
« Avant, avec le plastique à base de pétrole, la fabrication de notre bouteille de 500 ml se traduisait par l’émission de 95 g de CO2, avec la nouvelle ces émissions sont réduites à 28 g par bouteille », indique Mick Bremans, PDG d’Ecover.
Le bilan carbone de ce matériau naturel non fossile est avantageux dès la coupe de la canne à sucre, qui a déjà absorbé du CO2 durant sa croissance, contrairement au pétrole.
Autre argument avancé par les écologistes, la canne à sucre ne prend pas la place des cultures vivrières car elle pousse souvent dans des champs impropres à d’autres végétaux utilisés dans l’agro-alimentaire.
La question s’était posée lors de l’engouement des Américains pour le bioéthanol de maïs avec pour conséquence la flambée des prix des céréales.
Mais « ce bioplastique est 100% recyclable plusieurs fois et dans les mêmes usines que le plastique fait avec du pétrole », note Tom Domen, directeur commercial international d’Ecover.
Quelques bémols toutefois : les granules de ce PE vert, produites par le leader mondial Braskem, font des milliers de kilomètres depuis le Brésil pour être transformées en Europe en bouteilles.
Et puis le polyéthylène vert coûte 30% plus cher que le plastique normal.
« C’est dû au fait qu’il n’y a pratiquement qu’un seul producteur, le Brésil, mais avec le temps il y aura de la concurrence et donc un moyen de réduire le prix », explique à l’AFP Michel Kempinski, président de Plastic Omnium Environnement, une société française qui vient de lancer le premier bac à ordures roulant en PE à base de canne à sucre.
Le choix de ce matériau s’est imposé, selon lui, pour « ne plus être dépendant des quantités de pétrole produites ni du prix fluctuant du brut ».
Les premiers bacs écologiques devaient aussi être installés début juin à Valenciennes. D’autres villes, sensibles à l’empreinte carbone des infrastructures dans les écoles et administrations publiques, ont déposé des demandes ».
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