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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Une nécessité pour l’avenir des planteurs de la filière à La Réunion
2 novembre 2018, par
Mercredi à Saint-Pierre, la CGPER a tenu une conférence de presse pour tirer les enseignements de la visite d’Annick Girardin, ministre des Outre-mer, et présenter ses propositions pour l’avenir de la filière canne. Une d’entre elles demande la révision paiement du prix de la canne qui repose actuellement sur une formule mathématique complexe vieille de près de 50 ans, qui n’intègre pas dans ses variables les valorisations de la canne bénéficiant à l’industriel mais pas aux planteurs.
Une vingtaine de planteurs de la CGPER ont participé à une rencontre avec la presse mercredi à Saint-Pierre. Parmi eux se trouvaient plusieurs dirigeants du syndicat, dont Bernard Maratcha, Jean-Michel Moutama, premier vice-président, et Krishna Atanary, tête de liste de la CGPER aux prochaines élections de la Chambre d’agriculture.
Electricité et ethanol
La formule actuelle du prix de la canne payé aux planteurs date des années 70, elle prend en compte le sucre brut. Or, la situation a grandement évolué en raison de la valorisation des produits de la canne. Elle sert à faire de l’électricité dans les centrales d’Albioma, or « on ne connaît pas le contenu de l’accord entre Albioma et Tereos, propriétaire des usines de transformation de la canne. Combien Albioma vend-il à son électricité à EDF, combien Tereos vend-il la bagasse à Albioma ?
« Les sucres spéciaux ne sont pris en compte dans la formule actuelle », poursuit la CGPER. Or, cette valorisation est pénalisante pour le planteur. Fabriquer des sucres spéciaux prend plus de temps, ce qui ralentit le rythme de livraison des cannes par les planteurs. Ces derniers perdent donc une partie de leur revenu en raison du décalage qui leur est imposé dans leur quota de livraison.
« La mélasse est valorisée en rhums. Isautier y vend en Europe, gagne des parts de marché. Cette matière première n’est pas revalorisée pour nous », poursuit la CGPER. « Rivière du Mat fait du rhum et de l’éthanol. Mardi, dans Les grands défis d’Antenne Réunion, c’était la confirmation de la centrale d’Albioma. Le planteur n’a droit à rien sur cette valorisation », rappelle la CGPER.
De plus, la formule a été faite alors que la coupe n’était pas mécanisée. Cela pose des problèmes pour la canne longue coupée, qui a une teneur en sucre plus faible.
La CGPER demande à l’État de travailler déjà sur la nouvelle Convention Canne qui s’appliquera en 2022. N’attendons pas 6 mois avant où tout le monde sera sous pression », affirme le syndicat qui demande que le ministère de l’Agriculture désigne un spécialiste pour réviser le système de paiement de la canne. Cela passe par un audit total sur la filière.
« Quelle est l’amélioration des performances industrielles ? Que tous les éléments soient mis sur la table, énormément d’aides publiques entrent dans la filière, il est logique que l’État mette son nez là-dedans ». C’est une nécessité afin de « renouer la confiance » entre les planteurs, et leur client exclusif, l’industriel Tereos.
L’avenir de la canne à La Réunion nécessite que le système de fixation de prix soit adapté à la filière et aux différentes valorisations qui existent. La CGPER précise qu’une telle démarche a eu lieu en Guadeloupe. Le ministère de l’Agriculture a mandaté un expert pour travailler sur la révision du paiement de la canne, le rapport a été fait en avril 2017 et a été rendu public.
Enfin, la CGPER a évoqué la question de l’aide européenne que perçoit Tereos en tant que coopérative de production. Or à La Réunion, aucun planteur de canne à sucre n’est membre de la coopérative. Comment expliquer alors que Tereos puisse bénéficier de cette aide ? La CGPER rappelle que l’adhésion des planteurs à la coopérative leur donnerait accès aux comptes en qualité de sociétaire. Ils disposeraient alors de toutes les informations concernant la valorisation de leur production. C’est sans doute là où le bat blesse.
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