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« Courrier à Monsieur le Premier Ministre Soutien officiel à La Réunion du candidat Emmanuel Macron à la Présidentielle de 2022 »
14 avril 2022
Dans un courrier adressé hier à l’annonce de la visite dans notre île du Premier ministre, Jean Castex, la CGPER interpelle le chef du gouvernement sur l’importance de commencer dès maintenant à discuter du prix de la canne qui sera payée au planteur dans deux mois. Pour la CGPER, l’industriel Tereos joue la montre, et il n’est « pas question de discuter sous la pression, négocions dès maintenant ce qui est négociable ».
Monsieur Le Premier Ministre,
Vous avez décidé officiellement de venir soutenir à La Réunion, la candidature de M. Macron à la Présidentielle 2022.
C’est pourquoi la CGPER profite de votre passage dans notre île pour vous interpeller officiellement.
A DEUX MOIS du début de la campagne sucrière, La CGPER, affirme qu’il n’est pas question de débuter des négociations seulement sous condition que l’Etat réponde aux demandes du seul industriel sucrier de La Réunion
Attendre une réponse conditionnelle de l’Etat c’est maintenir sous la pression la filière agricole qui ne pourra pas démarrer décemment la campagne sucrière sans savoir à quelles conditions lui sera payée la tonne de canne
A chaque renouvellement de la convention canne, les négociations sont retardées. Aujourd’hui, le seul partenaire industriel sucrier joue la montre, pendant qu’il prépare son usine sucrière pour la prochaine campagne, les agriculteurs sont en quelque sorte pris en otage.
En refusant de commencer les négociations sur la prochaine convention canne, il menace même de baisser le prix d’achat de la canne si aucune réponse de l’Etat n’est apporté.
L’attitude de Téréos nous obligera ainsi à négocier la nouvelle convention canne au dernier moment, à la veille de la campagne sucrière ce qui reviendrait à négocier sous la pression les conditions de vente de notre canne et ce pour les cinq prochaines années !!!!!
A la CGPER nous demandons que les négociations sur la nouvelle convention canne soient d’ores et déjà officiellement engagées, car au-delà du prix du sucre il est nécessaire de faire bénéficier aux planteurs d’un juste partage des richesses tirées de la mélasse, de la bagasse et de l’Energie vendue à EDF.
Le revenu des planteurs dépend des discussions qui doivent se tenir autour de la prochaine convention canne et nous demandons que les coproduits de la canne, soient payés au planteur à leur juste valeur, comme nous demandons une révision de la formule de paiement devenue obsolète et pourtant appliquée depuis bientôt quarante ans (1984).
L’État a en sa possession les valeurs exactes de vente de la Bagasse en énergie, de la mélasse, de l’alcool et des transactions commerciales entre les différentes filiales de l’industriel qui sont couvertes par le secret des affaires.
Nous planteurs, nous revendiquons une part substantielle de ces recettes.
Cependant, Tereos a fait part de sa volonté de ne pas commencer les négociations de la prochaine Convention canne tant que l’État n’a pas donné sa réponse vis-à-vis de sa demande de 15 millions d’euros d’aides supplémentaires par an.
A la CGPER, nous disons que la discussion sur la convention canne ne doit pas dépendre d’une prise d’otage des planteurs. Les négociations entre TEREOS et l’Etat doivent se faire en toute transparence, sans que le planteur en soit une victime collatérale.
Ces discussions sont d’autant plus urgentes que les 14 millions d’euros d’aides supplémentaires par an obtenus par la mobilisation unitaire des syndicats de planteurs risque bien d’être en grande partie absorbée par la hausse galopante des prix des intrants liés à la guerre en Ukraine.
Ces 14 millions ont été calculés avant l’envolée des prix du fret, du carburant, des engrais…
La CGPER le répète : le temps joue contre nous, pas question de discuter sous la pression, négocions dès maintenant ce qui est négociable.
L’État, partie prenante de la convention canne, a toutes les clés en main pour exiger que les discussions de la prochaine Convention canne commence dès à présent.
Rien ne l’empêche de continuer les négociations avec le sucrier sur sa demande spécifique.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
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