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Quel avenir pour la filière canne et l’agriculture réunionnaise ?
9 novembre 2020, par
« Il y a un problème récurrent à la production du sucre à La Réunion et nous sommes à la CGPER persuadés que celui-ci est dû à un prix de la canne payée aux planteurs qui n’est pas justifié par la valeur marchande réelle de la canne, mais par une formule de paiement maintenant obsolète qui sous-estime le prix de la canne à sucre vendue par le planteur au seul usinier de La Réunion », rappelle Jean-Michel Moutama, président de la CGPER. Le syndicat pose comme préalable le paiement aux planteurs de tous les co-produits de la canne et de revoir la formule de paiement.
Samedi à Stella Matutina, la direction de la CGPER a tenu une conférence de presse pour donner sa position au sujet des derniers sujets abordés lors du Comité de transformation de l’agriculture réunionnaise sous l’égide de l’État. Les services de l’Etat ont en effet lancé à La Réunion des réflexions sur la question nécessaire de la transition écologique de notre agriculture. Les filières discutent de ce sujet autour de trois points essentiels : canne énergie, canne bio (à l’initiative de la direction de la chambre d’agriculture) et souveraineté alimentaire.
« La CGPER qui a toujours revendiqué soit favorable à la reconquête de notre marché intérieur et notamment sur des produits comme l’oignon, l’ail, la pomme de terre ou la carotte ou la production locale est fortement concurrencée par les importations. Nous ne pouvons donc que souligner la volonté du gouvernement d’aller dans le sens des revendications de notre syndicat. Et nous avons par ailleurs déjà fait des propositions au gouvernement sur ce point », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER. « En revanche, nous ne pouvons valider les réflexions en cours sur la canne fibre et le sucre bio car nous posons de forts préalables avant toute décision qui impacterait négativement le revenu de nos planteurs de canne », poursuit le dirigeant syndical.
La formule de paiement de la Richesse en sucre date de 1984, et elle a été construite à l’époque sur les résultats techniques des 6 Usines sucrières qui subsistaient après le Plan de Modernisation de l’Economie Sucrière et le Plan de Consolidation de l’Economie Sucrière. Cette formule prend en compte l’existence d’un écart technique de 2.8 points qui a depuis été amélioré grâce à la modernisation des usines sucrières et grâce au changement de technologie d’extraction du sucre qui se fait maintenant par diffusion à contre-courant.
Ces améliorations ont été accompagnées par les pouvoirs publics et l’industrie sucrière a pu bénéficier de subventions, cependant que la même formule restait en vigueur ne prenant donc pas en compte les améliorations de l’extraction réelle du sucre de nos cannes.
Par ailleurs, la formule toujours en vigueur depuis 1984, tient compte d’une réfaction due au taux de fibre, plus il est élevé et moins la valeur en sucre de la tonne de canne est valorisée, alors que la fibre est, elle, vendue sous forme d’énergie à l’unique distributeur d’énergie qu’est EDF. De plus avec, l’évolution du mode de coupe et de récolte mécanique, mais surtout de nouvelles variétés plus fibreuses imposée par le centre de recherche des industriels la canne livrée à une teneur en fibre beaucoup plus élevée que les cannes livrées en 1984. Il faut donc revoir cette formule de paiement qui déclasse le prix de la canne et qui implique qu’aujourd’hui nombre d’agriculteurs de la Réunion doivent de l’argent à l’industriel à la fin de la campagne sucrière. « Nous demandons une remise à plat de cette formule de paiement », conclut Jean-Michel Moutama.
« Nous demandons comme préalable fort, le paiement des co produits », affirme la CGPER. « Nous estimons à la CGPER que les agriculteurs doivent être justement payés du fruit de leur travail, or les co-produits ne sont toujours pas payés alors que l’industriel les valorise et en tire profit pour leur seul compte », rappelle le président de la CGPER, « la canne à sucre est une source multiple de valorisation que l’industriel achète à bon compte puisqu’il ne paie que la valeur du sucre contenu dans la canne et bénéficie à son seul profit la valorisation des co produits : bagasse valorisée en énergie, mélasse valorisée en alimentation animale, en Rhum et en bioéthanol. Ces coproduits ne participent pas à l’essor de la filière agricole alors que celle-ci réclame chaque année les subventions nécessaires à sa survie et que sur l’enveloppe libérée par l’Etat Français près de 28 millions d’Euros vont au seul et unique sucrier de La Réunion : TEREOS.
M.M.
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