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Après la réunion des trois commissions du Parlement européen
4 décembre 2004
Après la réunion des commissions de l’Agriculture, du Développement et du Commerce international du Parlement européen, mardi dernier à Bruxelles, à laquelle participait une délégation de la Chambre d’agriculture, des usiniers et de la commission paritaire, la chambre consulaire oscille entre inquiétude et espoir.
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Hier, lors d’une rencontre avec la presse, la Chambre d’agriculture tirait les enseignements de la rencontre de mardi à Bruxelles. "On sent que là-bas, il n’y a plus de clivage, il y a une équipe soudée. C’est positif", apprécie Jean-Bernard Hoarau, 1er vice-président de la Chambre d’agriculture. Il parle de la convergence de vues des députés réunionnais au Parlement européen (Paul Vergès, Margie Sudre et Jean-Claude Fruteau, par ailleurs rapporteur de la commission de l’Agriculture) sur le front de la réforme de l’organisation communautaire du marché du sucre (OCM-Sucre). Une unité qu’il a pu apprécier lors de l’audition publique conjointe des commissions de l’Agriculture, du Développement et du Commerce international du Parlement européen, mardi 30 novembre 2004 à Bruxelles.
L’exposé des présidents des commissions, des experts et les réponses aux questions des députés ne l’a pas entièrement rassuré sur l’avenir de la filière sucre. "Les réponses imprécises et technocratiques aux questions des députés sont inquiétantes. On est dans le modèle européen. Et malgré la reconnaissance des régions ultrapériphériques, on ne sent pas la volonté de prise en compte de notre problématique. Notamment quand on parle de diversification et de reconversion qui ne sont guère possibles à La Réunion", affirme l’élu de la chambre consulaire.
Mais cette inquiétude, atténuée par l’unité des députés de l’Outre-mer au Parlement européen, est également calmée par le sentiment de Jean-Bernard Hoarau que "de nombreux parlementaires européens ne comprennent pas, et à la limite sont contre, la réforme proposée. Elle est pour eux inadmissible et un groupe de pays à mis son veto sur la réforme". Quant aux “pays les moins avancés” (PMA), représentés à cette réunion par Derrick Heaven, président de l’autorité sucrière de la Jamaïque, ils contestent également cette réforme car, selon Jean-Bernard Hoarau, ils estiment que s’il n’y a pas de quota et de prix garanti, ils ne tiendront pas face à la puissance productive du Brésil.
Une majorité des experts européens entendus par les trois commissions ont, selon Jean-Bernard Hoarau, demandé des contingents afin de protéger les productions de l’Europe, des ACP et des PMA. Et toujours d’après lui, "il semble difficile que la réforme passe en l’état". Ce dernier emboîte le pas à Jean-Claude Fruteau et semble se contenter d’une baisse de 20% qui, dit-il, serait largement suffisante pour répondre aux exigences de l’Organisation mondiale du commerce (O.M.C.) au lieu des 37% proposés par le rapport Fischler. Mais il s’interroge : "Pourquoi une proposition aussi forte ?".
Au final, l’élu a l’"impression que la filière est en meilleure position. La Commission européenne ne pourra pas faire autrement que de prendre en compte les arguments et les résultats de l‘impact social de la baisse des prix et des quotas. Il y a peut-être un ajustement nécessaire face à l’OMC, mais ce n’est pas une raison pour se faire hara-kiri".
Il préconise donc de continuer à développer les arguments de la filière canne/sucre et l’occasion en sera donnée lors de la visite des parlementaires européens, membres de la commission agriculture du Parlement européen, invités par la Région, le Département et par les parlementaires pour venir se rendre compte des réalités du terrain, fin février/debut mars 2005. Mais aussi de compter sur les résultats de l’étude d’impact social promise pour le courant du premier semestre 2005. Et enfin, comme le souhaite Jean-Bernard Hoarau, "professionnels et élus doivent continuer à marteler nos positions". Et cela jusque la prochaine étape, la session plénière du Parlement européen en mars 2005 qui doit prendre une position officielle sur la réorganisation de l’OMC-sucre.
Correspondant
Repères
Le rapport Fischler prévoit une baisse des prix du sucre de 37% et une diminution des quotas de 2,8 millions de tonnes de sucre pour se mettre en conformité avec la réglementation de l’OMC. Si cette mesure était appliquée, elle entraînerait la disparition au sein de la fiière sucre de 350.000 emplois dont 8.000 en France. Et ce ne sont pas les 37 millions d’euros de compensation pour les DOM qui suffiront à sauver les petits et moyens planteurs de La Réunion. En effet la perte, s‘élèverait pour l’ensemble des planteurs des DOM à 137 millions d’euros.
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