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Conférence de presse du président de la Région
4 novembre 2005
À 19 jours de la décision du Conseil européen sur la réforme de l’organisation commune du marché du sucre (OCM-Sucre), le président de Région, Paul Vergès, observe que le même événement donne lieu à deux approches très différentes à Maurice et à La Réunion, toutes deux concernées. ’A Maurice, on se prépare à un cataclysme ; à La Réunion, on se rassure’, a-t-il dit en appelant planteurs et usiniers à se concerter sur l’essentiel dès maintenant.
Dans moins de vingt jours, le 22 novembre, le Conseil européen rendra sa décision sur le rapport Fishler, du nom de l’ancien commissaire européen à l’Agriculture qui le premier a fait des propositions pour la remise en question du marché européen du sucre. Depuis les débuts de la construction européenne, lors du Traité de Rome et surtout lors du passage à l’Europe des Quinze, ce marché du sucre repose, à l’intérieur de l’Union, sur un prix garanti, une politique de “quota” et des droits de douane protégeant les productions européennes.
Les plaintes déposées à l’OMC (organisation mondiale du Commerce) par les libéraux du groupe de Cairns au nom, disent-ils, de la défense des petits pays producteurs de sucre, a précipité la remise en cause du dispositif européen.
En annonçant sa décision pour le 22, le Conseil européen veut surtout ne pas rater le rendez-vous de Hong-Kong, début décembre, rendez-vous auquel les tenants de la mondialisation assignent pour premier but de “réparer” les ratés de Cancún, dans la marche forcée vers la libéralisation des services. Au plan mondial, le choix a été fait de sacrifier l’agriculture sur l’autel d’une politique des Services, qui a déjà suscité de fortes oppositions lors de précédents sommets de l’OMC.
Pour y parvenir au plan européen, le Conseil va prendre sa décision sans attendre la fin du processus de consultation du Parlement européen - ce qui en dit long sur la démocratie mise en œuvre dans l’Union. Le 27 novembre, la commission Agriculture du Parlement déposera ses conclusions sur le rapport général (présenté par J-Claude Fruteau), en préparation de la plénière de janvier 2006.
Ne pas attendre
le dernier moment
Dans ce cadre général, la décision va avoir des conséquences plus ou moins graves, devant lesquelles les pays concernés réagissent de façon très différente. C’est ce qui fait réagir le président de la Région, qui fait observer que l’île Maurice voisine se prépare "à un cataclysme", après le démantèlement de l’accord multifibre et le marasme de son industrie hotelière. On sent de l’incompréhension devant le discours que tiennent ici les acteurs de la filière canne qui, ajoute le président de Région, cherchent surtout à "se rassurer".
Paul Vergès estime quant à lui, devant la situation qui attend la filière, qu’il n’est pas possible de "garder le silence". "Le 22 novembre, soit on limite les dégâts (si les pertes sont diminuées), soit la crise s’accélère. Usiniers et planteurs sont liés comme des frères siamois : il leur faut voir à quel compromis ils peuvent arriver".
C’est le message principal envoyé hier par le président de la Région : ne pas attendre le dernier moment pour commencer à se rencontrer et voir ce que chacun peut concéder à l’autre.
Tout en comprenant que les usiniers se taisent sur les études d’alternative en cours, le président de Région estime "qu’il faut se préparer dès maintenant à des mesures de sauvetage, si la baisse est trop importante". Et pour y parvenir, usiniers et planteurs doivent mener un débat difficile, dans lequel chacun va devoir lâcher du lest.
Tout est suspendu à la décision du 22 novembre. "Au mieux, on aura limité les dégâts. Mais il faut aussi se dire qu’il peut en sortir le pire, comme pour la banane", a ajouté Paul Vergès, en soulignant que la “bataille perdue” de la banane antillaise (“Le Monde” du 29 octobre) n’a pas soulevé grande émotion dans l’Union européenne. Certes, les producteurs de sucre sont mieux organisés que ceux de banane, mais l’avis du président de la Région est qu’il ne faut pas attendre que la décision vienne les assommer pour réagir.
Son message aux acteurs de la filière est sans ambiguité : "La porte est étroite, mais faites l’effort de la passer ensemble".
P. David
Le point de la campagne sucrière au samedi 29 octobre 2005
Les CMU (Commissions Mixtes d’Usine) réunies récemment ont revu à la baisse les prévisions de tonnage :
o pour le bassin cannier du Gol : 945.000 tonnes (au lieu de 998.000 tonnes)
o pour le bassin cannier de Bois-Rouge : 880.000 tonnes (au lieu de 962.000 tonnes)
Le prévisionnel total pour la campagne est donc de 1 million 825.000 tonnes, soit près de 7 % de baisse par rapport au prévisionnel initial.
L’état d’avancement de la campagne tient compte de cette révision.
Sucrerie de Bois-Rouge : la sucrerie a connu une semaine normale de fonctionnement tant au niveau des apports de cannes qu’au niveau technique.
La richesse hebdomadaire a été de 13,58 %. Elle atteint 13,75 % en valeur cumulée.
Sucrerie du Gol : bonne semaine de fonctionnement également pour la sucrerie du Gol qui a dépassé les 50.000 tonnes de canne traitées.
La richesse hebdomadaire a été de 15,03 %. Elle atteint 14,08 % en valeur cumulée.
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