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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Tensions sur le marché du sucre dans le Golfe persique
25 juillet 2005
La réforme de l’OCM Sucre (le régime sucrier européen) en cours de validation intéresse au plus haut point les acheteurs de sucre brut qui, comme ceux du Golfe persique dans notre région, entendent tirer le meilleur parti possible de la nouvelle donne internationale.
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À Dubaï par exemple, existe la raffinerie sucrière la plus importante du Golfe, Al Khaleej. Le Qatar ne produit ni canne à sucre, ni betterave en cultures hors sol, mais Dubaï est une place financière et le sucre y a sa place comme n’importe quelle autre matière première. Au passage, cela montre qu’il peut y avoir une totale déconnexion entre production de sucre et activité de raffinage, en tant que productrice de valeur ajoutée. Cette question n’est pas sans intérêt pour nous dans le cadre de la réflexion globale sur les valorisations de la filière.
La raffinerie Al Khaleej travaille pour le marché de l’export, achetant du sucre brut au cours du marché mondial, qu’elle transforme en sucre blanc raffiné à raison de 4.500 tonnes par jour, pour les besoins des pays du Golfe, de l’Irak, de l’Iran et de pays d’Asie. Les tensions actuelles sur ce marché sont liées à la guerre en Irak qui, comme toutes les guerres, favorise la spéculation.
Al Khaleej a entrepris de porter sa capacité de raffinage à 7.500 tonnes par jour avant la fin de l’année 2005 et sa capacité de stockage pour l’export à 150.000 tonnes d’ici octobre 2005, contre 35.000 tonnes actuellement.
Sa capacité actuelle de stockage du sucre brut, de 1,1 million de tonnes, ne devrait pas changer. Ce positionnement a été facilité jusqu’à présent par le recours à une source d’énergie quasiment gratuite (le pétrole), dont les pays de cette région vont devoir envisager le remplacement pour l’avenir.
Mais cette question n’est semble-t-il, pas encore à l’ordre du jour dans les petites monarchies pétrolières. Ce qui les intéresse pour le moment est de tirer parti de la hausse des prix sur le marché mondial du sucre, en lien avec le fait que l’Union européenne est attaquée devant l’OMC pour les quantités de sucre acheté brut à des ACP/PMA* (à prix garanti par les accords de Lomé-Cotonou), raffiné puis réexporté dans le monde, au prix du marché mondial du sucre blanc.
3 millions de tonnes de sucre exportées
L’Union européenne exporte ainsi plus ou moins 3 millions de tonnes de sucre blanc vers le Maghreb, l’Égypte, la Syrie et les pays du Golfe. Si ce système de réexportation des excédents par l’UE est tari, c’est autant que les exportateurs régionaux ou mondiaux peuvent espérer capter pour leur compte. Et c’est pourquoi la raffinerie de Dubaï est en train de revoir son dimensionnement. L’intérêt des places financières est d’acheter le sucre au prix le plus bas et le Brésil, dans ce domaine, fait ce qu’il veut du cours mondial pour revendre avec la valeur ajoutée du raffinage, quand les prix du marché sont suffisamment hauts. Lorsque l’Union européenne met sur le marché quelques millions de tonnes de sucre, cela en fait baisser le prix et c’est pourquoi l’Europe est accusée de "dumping". Mais ce "dumping" fait aussi aux productions des pays les plus pauvres une place que les spéculateurs de Dubaï ne leur feront pas par humanisme. Aucun ACP/PMA n’ayant vraiment la capacité de rivaliser avec les coûts de production du Brésil, cela explique la grande inquiétude de ces pays devant la réforme du régime sucrier européen. Dans la phase de négociation qui leur reste jusqu’à l’entrée en vigueur de la réforme (mi-2006), l’Union européenne et les ACP vont tenter d’inclure la question de l’écoulement de la production sucrière des pays les plus pauvres dans les accords de partenariat régionaux (APER). Cette question aussi concerne au premier chef la filière canne-sucre de notre île, puisque nous sommes entourés de pays ACP ou PMA producteurs de sucre. C’est l’ensemble de ces données qu’il nous faut intégrer, avec un maximum de cohérence, en tenant compte de ce qui va véritablement changer à court et à plus long terme.
P. David
* 79 pays ACP (Afrique-Caraïbes-pacifique) sont liés à l’Union européenne par les accords de Lomé-Cotonou depuis l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne et la fin du Commonwealth Sugar Act. Parmi eux, 38 ou 39 pays comptent aussi parmi les plus pauvres de la planète et font également partie du groupe des 50 Pays les moins avancés (PMA), dont 27 sont des producteurs de sucre.
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