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Avec le projet de raffinerie de Tereos
23 juillet 2018
Aujourd’hui s’ouvre la campagne sucrière dans le Sud tandis que dans le Nord et l’Est, les livraisons sont suspendues en raison d’une panne à l’usine de Bois-Rouge. Des planteurs annoncent craindre la pire campagne depuis 2006, quand le passage de Gamède et la sécheresse avaient été à l’origine d’une récolte inférieure à 1,7 million de tonnes.
Après le Nord et l’Est, c’est au tour des planteurs du Sud de commencer à livrer leurs cannes aujourd’hui, avec l’ouverture de la campagne sucrière. La seconde coupe suivant la fin des quotas sucriers ne s’annoncent pas très bien. Tout d’abord, les conditions climatiques ont été défavorables depuis le début de l’année. Notre île a connu la succession de trois tempêtes dont la dernière, Fakir, aurait mérité d’être classée comme cyclone.
Pour certains planteurs, la récolte devrait être de l’ordre de celle qui a suivi le passage de Gamède en 2006. Rappelons que cette année-là, elle avait inférieure à 1,6 million de tonnes. Ce fut une catastrophe pour les planteurs. Mais de son côté, l’industriel avait pu limiter les dégâts. En effet, pour honorer ces commandes d’alcool, il avait importé de la mélasse du Pakistan.
En 2018, la peine sera double pour les planteurs, car les cours du sucre ont baissé. Ils ne pourront pas toucher la prime d’intéressement liée à la vente du sucre, car le cours est sous le seuil de versement prévu par la Convention canne. Autrement dit, Tereos va gagner un bonus pour l’achat des cannes des planteurs.
Ceci rappelle que dans l’industrie de la filière canne-sucre, la plus grande partie du risque est pris par le planteur. Il est fortement tributaire des conditions météorologiques, car il tire l’essentiel de son revenu de la plantation. Pour sa part, l’industriel a la capacité de se diversifier. Tereos ne déroge pas à la règle. Lors du passage du ministre de l’Agriculture, l’industriel a présenté son projet de raffinerie de sucre. Les planteurs affirment qu’il est difficile de croire que Tereos, soutenu par l’État, fait un tel investissement uniquement pour traiter les 100.000 tonnes de sucre roux réunionnais à raffiner en sucre blanc. Ils pensent que cette usine sera également destinataire de sucres importés de pays voisins en vue de leur importation dans l’Union européenne sous le label production européenne.
Cette raffinerie offre également à l’industriel une garantie de revenu. Que la campagne sucrière soit bonne ou mauvaise à La Réunion, il pourra toujours importer du sucre pour faire tourner cette usine. C’est ce que rappelle le précédent de l’importation de mélasse à cause de la mauvaise campagne de 2006.
C’est pourquoi les planteurs doivent avoir droit à leur part de richesse dans les recettes qui seront générées par la raffinerie. Rappelons qu’à Maurice, la création de toute nouvelle industrie implique que les planteurs en soient actionnaires à 40 %. C’est ce qui s’est passé quand les industriels ont construit une raffinerie pour honorer le contrat signé avec Südzucker en 2009, un outil capable de raffiner 400.000 tonnes de sucre par an. Plus que jamais se pose le problème de la répartition des richesses de la filière canne-sucre.
M.M.
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