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Négociations difficiles pour le maintien de la PAC
24 septembre 2008, par
Les planteurs sont prévenus : les négociations de la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) seront difficiles. La France veut éviter le démantèlement de la PAC à partir de 2013. Mais une large coalition de pays de l’Union européenne lance une offensive concertée pour diminuer drastiquement le budget que l’Europe consacre aux agriculteurs. Ils affirment que les agriculteurs sont des chefs d’entreprise comme les autres, et que les subventions et taxes douanières font augmenter les prix.
A partir de 2014, l’Union européenne entrera dans un nouveau cycle budgétaire. Jusqu’en 2013, l’agriculture représente 40% de ses dépenses. C’est à partir du budget de la PAC que sera élaboré le prochain règlement sucrier. Autrement dit, toutes les discussions sur la prochaine PAC concernent directement les planteurs et La Réunion.
Depuis dimanche à Annecy, les ministres des 27 pays européens sont réunis pour discuter de l’échéance 2014. Cette rencontre se déroule dans un contexte mondial particulièrement tendu avec en toile de fond la crise alimentaire, la hausse des prix et la crise financière.
Deux thèses s’affrontent.
La France veut maintenir la PAC comme instrument de régulation privilégié. D’autres pays, en premier lieu la Grande-Bretagne, veulent laisser faire le marché.
Des analyses très divergentes
« Pour Paris, la crise alimentaire mondiale, marquée par une envolée des cours des matières premières agricoles jusqu’au début de cette année et des pénuries dans de nombreux pays en développement, a changé la donne en marquant le retour de l’agriculture au premier plan des préoccupations », indique l’AFP. S’appuyant sur la nécessité de soutenir la production, Paris veut donc maintenir le système d’aides.
Mais l’argument de la crise alimentaire est battu en brèche par des pays qui veulent que le budget de la PAC diminue. « Les Français veulent commencer à préparer les discussions financières en profitant du contexte de crise alimentaire », a dit un diplomate européen cité par l’AFP.
L’opposition à la position française se situe tout d’abord dans la Commission européenne. « La commissaire à l’Agriculture Mariann Fischer Boel a rejeté une idée, soutenue en particulier en France, visant à la création de stocks de sécurité agricoles européens pour freiner la volatilité des cours, après la flambée récentes des matières premières », note l’AFP.
Plusieurs pays ont également une analyse totalement opposée de celle de la France concernant les raisons de la hausse des prix. Ils rejettent la responsabilité de ce phénomène sur les subventions et les taxes douanières, qui empêchent d’importer des produits moins chers.
« Nous tirons des conclusions différentes de la crise alimentaire. A notre avis, c’est en allant vers une politique davantage tournée vers le marché que nous rapprocherons les prix alimentaires en Europe de ceux du marché mondial », souligne une source diplomatique britannique.
Et La Réunion ?
Dans le prolongement de cette argumentation se situe l’idée selon laquelle les chefs d’exploitation agricole sont des chefs d’entreprise comme les autres, « soumis à des risques de la même façon que les autres secteurs économiques ». Autrement dit, ils ne doivent pas être aidés davantage que les autres.
Ce que notre confrère "Ouest-France" nomme une « offensive contre les positions françaises » vise à faire diminuer le budget de la PAC, avec en filigrane le démantèlement des dernières protections douanières dont bénéficient les produits agricoles.
Si un tel projet aboutissait, il aurait des répercussions sur le prochain règlement sucrier, et donc sur le prix de la canne. Car il est difficile d’imaginer que tout diminue dans les 27 pays de l’Union européenne, sauf les subventions versées à un usinier et à 4.000 planteurs dans une région située à 10.000 kilomètres de Bruxelles.
La réunion d’Annecy n’a pas pour but de parvenir à un accord immédiat. Car, comme le rappelle le député Joseph Daul, tout sera décidé après le renouvellement du Parlement européen prévu l’an prochain. Mais cette rencontre rappelle que pour les planteurs, rien n’est acquis.
Manuel Marchal
« Offensive contre les positions françaises »
Les points de vue sont tellement tranchés que "Ouest-France", le plus gros tirage de la presse en France, n’hésite pas à parler d’« offensive contre les positions françaises sur l’avenir de la Politique agricole commune ».
Il précise qu’« en marge de la réunion informelle des ministres européens de l’Agriculture, dans les alpages surplombant le lac d’Annecy, Londres et La Haye ont fait circuler deux documents qui mettent sérieusement en doute l’idée de maintenir des instruments de régulation des marchés, comme le défend Paris ».
« La question de la pertinence du document de travail sur “l’après-2013” présenté par le ministre français » est posée par les négociateurs britanniques.
« Les agriculteurs sont soumis à des risques de la même façon que les autres secteurs économiques », écrit le Royaume-Uni. « Londres, qui appelle l’Union européenne à laisser le marché “fonctionner pleinement”, cherche à obtenir le soutien d’autres pays, notamment du Nord et de l’Est de la Communauté », note “Ouest-France”.
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