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La filière face à la réforme de l’OCM-Sucre :
17 novembre 2004
Plusieurs commissions du Parlement européen (PE) examineront pour la première fois, le 30 novembre prochain, le projet de réforme du système sucrier européen. Ainsi va s’amorcer une étape importante de la réforme : la phase au cours de laquelle les parlementaires européens devront donner leur avis. Margie Sudre et Jean-Claude Fruteau, qui appartiennent aux deux groupes les plus importants du P,E peuvent être décisifs.
Au départ, seule la Commission de l’Agriculture du Parlement européen devait examiner le 30 novembre prochain le projet de réforme présenté par l’ancien commissaire européen, Frantz Fischler. À cet effet, son président avait indiqué qu’il souhaitait faire entendre un expert sur la question du sucre dans les DOM. Mais, le sujet étant véritablement important, le Parlement européen a décidé de procéder à un examen commun à plusieurs commissions. Deux experts seront auditionnés : un sur le sucre de betterave, l’autre sur le sucre de canne.
Le projet de réforme concerne non seulement un des produits alimentaires parmi les plus stratégiques dans le monde mais aussi un pan entier de la politique agricole communautaire que l’Europe a décidé de d’organiser de manière autonome. Le sucre est en effet produit par la quasi-totalité des 25 pays membres de l’Union laquelle s’approvisionne auprès auprès de plusieurs pays ACP, principalement Maurice et l’Inde. La réforme a un aspect agricole important mais elle a des répercussions industrielles, tout comme elle intéresse fortement les consommateurs. Elle s’inscrit dans un contexte général de mondialisation et se réalise sous la contrainte d’une plainte déposée auprès de l’OMC par le Brésil, la Thaïlande et l’Australie. La réorganisation proposée est "un signal clair adressé à nos partenaires internationaux et aux pays en développement, qui constatent nos réformes agricoles ne sont pas des mesurettes. Le dernier bastion d’une vieille politique agricole à bout de souffle est pris d’assaut et la nouvelle politique sera beaucoup plus propice au commerce", commentait, le 14 juillet dernier Frantz Fischler.
Comment dans un tel contexte, avec des enjeux multiples qui dépassent son seul cas, la filière canne-sucre de La Réunion peut-elle espérer tirer son épingle du jeu ?
Elle a commencé par obtenir de Bruxelles que la réforme réserve un traitement particulier aux RUP. Elle a rassemblé les atouts qu’elle pouvait avoir en main : en créant un front commun pour exiger des précisions sur le contenu même de la réforme mais surtout pour revendiquer une compensation. Elle a défini une stratégie de défense basée la multifonctionnalité de la canne en expliquant que cette production n’avait pas qu’un intérêt économique pour La Réunion mais aussi environnemental, écologique ainsi que social.
Pour sa part, lors d’une conférence de presse, le PCR a ajouté qu’une bonne défense de la filière passe par la meilleure protection possible à accorder aux petits et moyens planteurs.
Le passage de la réforme devant le Parlement européen qui est appelé à donner son avis ouvre une période au cours de laquelle la Commission va préciser son projet de réorganisation du système sucrier. Il reviendra en dernier au Conseil de l’Union qui regroupe les chefs d’État de valider la réforme. Le point de vue des euro-députés est donc important.
Lors d’un point de presse, Paul Vergès a dit se féliciter pour une fois d’avoir pour collègues au Parlement européen deux Réunionnais, Margie Sudre et Jean-Claude Fruteau. Ils appartiennent aux deux groupes les plus importants du PE : le groupe de droite du Parti populaire européen et le groupe des Socialistes. Ces deux groupes se sont entendus pour gérer conjointement l’assemblée de Strasbourg. Ensemble, ils dépassent largement la majorité. Les deux élus réunionnais ont donc un rôle important à jouer. Mais, dans quel sens feront-ils pencher la balance ? C’est là toute la question.
J.M.
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