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L’impact du réchauffement planétaire sur l’agriculture du Brésil
20 août 2008, par
Selon une étude du Centre brésilien des recherches agricoles, le changement climatique va entraîner un bouleversement de l’agriculture du Brésil, responsables de pertes financières estimées à 5 milliards de dollars d’ici 2020. Autre conséquence : la migration des espèces végétales favorisera la culture de la canne à sucre. Premier producteur mondial de sucre, le Brésil pourra donc compter sur la canne à sucre pour compenser les pertes engendrées par le changement climatique, ce qui ne sera sans doute pas sans conséquence sur le marché du sucre.
D’après une étude officielle publiée lundi, l’agriculture du Brésil sera chamboulée par les changements climatiques. C’est la canne à sucre qui sera la culture qui tirera le mieux son épingle du jeu, et c’est le soja qui sera le plus pénalisé. En effet, du fait de la migration des autres espèces vers des climats plus adaptés, la canne à sucre pourra voir se libérer des surfaces importantes. Autrement dit, déjà premier producteur mondial de sucre, le Brésil a des conditions favorables pour consolider sa position.
Cette donnée est essentielle. En effet, les chercheurs brésiliens ont évalué l’impact financier du changement climatique pour l’agriculture du pays. Le réchauffement de la planète représenterait une facture de 5 milliards de dollars d’ici 2020, et 14 milliards d’ici 2070.
Nul doute que si la canne peut être davantage exploitée au Brésil, elle sera mise à contribution pour essayer d’enrayer les pertes dues au changement climatique. Ce qui veut dire une augmentation de la production, sur fond de libéralisation croissante du marché mondial des produits agricoles. Et il apparaît nécessaire de prendre en compte le fait que les acteurs de la filière canne au Brésil anticiperont cette situation, car l’échéance se compte en années.
Un contexte incertain
Cette étude fait état de projection concernant 2020, soit six ans après 2014, date du prochain règlement sucrier européen qui fixera les futures règles de la commercialisation du sucre, produit duquel est actuellement dérivé le prix de la canne payé au planteur réunionnais.
L’étude brésilienne met l’accent sur le contexte mouvant dans lequel s’inscrit désormais La Réunion. L’actuel règlement sucrier européen repose sur une réalité, qui était celle de 2006. D’ici 2014, le marché sucrier européen sur lequel est écoulé la plus grande partie du fruit du travail des planteurs connaîtra des bouleversements.
C’est tout d’abord dès l’an prochain l’entrée sans quota ni droit de douane du sucre produit dans les PMA, c’est-à-dire la Tanzanie, le Mozambique, l’Ethiopie ou le Soudan. 2009, c’est aussi la fin du Protocole sucre, qui permettait depuis 1975 à nos voisins mauriciens de bénéficier d’un quota et d’un prix garanti. Face à ce changement, l’île sœur a décidé d’abandonner le sucre roux et elle produira uniquement du sucre blanc qui sera raffiné à Maurice dans des usines appartenant à 35% aux planteurs.
Rappelons également que lors du dernier sommet de l’Organisation mondiale du Commerce, l’Europe a accepté le principe d’une quasi-suppression des subventions.
L’orientation de l’OMC
L’étude sur l’impact du changement climatique au Brésil amplifie l’incertitude. Le Brésil est en effet un grand pays exportateur de produits agricoles, il a donc intérêt à voir diminuer les barrières au libre-échange. Et sur la base d’une prévision de pertes financières dues au changement climatique, il va tenter d’accentuer encore ses efforts pour tenter d’augmenter la production des cultures les plus résistantes à ce phénomène afin de les exporter davantage. Il s’avère que la canne à sucre est celle qui pourra le mieux s’adapter. Il est également connu qu’au lendemain du sommet de l’OMC, le président du Brésil avait fait part des convergences de vues entre son pays et l’Union européenne. Parmi ces convergences figure la baisse des subventions que l’Europe verse aux agriculteurs.
Autrement dit, la conjugaison de la mondialisation des échanges et du changement climatique pousse vers une rapide remise en cause des accords commerciaux. Et l’orientation donnée par l’OMC est celle du libre-échange, une orientation au sein de laquelle les petits pays vulnérables sont perdants.
Manuel Marchal
Changement climatique et agriculture au Brésil
« C’est ce qui arrivera si rien n’est fait »
Le changement climatique consécutif au réchauffement de la planète pourra entraîner de lourdes pertes financières dans la production agricole du Brésil d’ici quelques années, a révélé une étude officielle diffusée lundi rapporte l’AFP.
Les pertes financières s’élèveront à près de cinq milliards de dollars d’ici 2020 et à quatorze milliards d’ici 2070, selon l’étude réalisée par le Centre brésilien de recherches agricoles (Embrapa, public) en collaboration avec l’Université de Campinas (Unicamp).
Une équipe de 19 chercheurs a évalué l’impact des hausses de températures dans les plantations de coton, de riz, de haricots noirs, de café, de canne à sucre, de tournesol, de manioc, de maïs et de soja.
L’élévation des températures et les changements du rythme des pluies (avec la prévision d’orages plus fréquents) provoquera la migration des espèces étudiées, en quête de meilleures conditions climatiques, selon l’étude, indique l’AFP.
La culture la plus touchée par le changement climatique sera celle du soja, en raison du manque de pluies régulières, et la moins affectée celle de la canne à sucre qui, en raison de la migration d’autres espèces pourra gagner du terrain et s’étendre, ont précisé les chercheurs lors d’une conférence de presse à Sao Paulo.
« C’est ce qui arrivera si rien n’est fait », a déclaré le responsable d’Embrapa cité par l’AFP, Eduardo Delgado Assad, qui a proposé des « investissements massifs en science et technologie » afin d’éviter la migration des espèces d’une zone à l’autre en trouvant les changements d’adaptation de chaque plante.
Silveira Pinto, chercheur de l’Unicamp, a renchéri que le travail sur le terrain avec ces espèces « demandait beaucoup d’investissements et de rapidité » car « l’adaptation des plantes aux changements introduits pouvait demander de sept à dix ans en moyenne ».
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