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Campagne sucrière 2005 et réforme de l’OCM-Sucre
15 octobre 2005
La Commission paritaire de la canne et du sucre (CPCS) se réunissait hier, pour faire un point sur la campagne sucrière et pour évoquer le projet de réforme de l’Organisation commune du marché du sucre (OCM-Sucre).
La campagne 2004 aura la particularité d’avoir satisfait producteurs canniers et industriels sucriers, autant du point de vue de la richesse de la canne que du tonnage. "La campagne sucrière 2005 a bien démarré. La richesse de la canne est relativement correcte. Par contre, le tonnage n’est pas aux rendez-vous", résumait Xavier Thieblin, président de la CPCS, pour parler de la campagne 2005. Michel Sinoir, directeur de l’agriculture et de la forêt, note que la situation "pluvieuse" justifie une telle campagne, ce qui implique des résultats en deçà du tonnage escompté. "En cette moitié de campagne, les 2 sucreries ont broyé 1 million 111.969 tonnes de cannes (tonnage cumulé au 2 octobre 2005), soit 3,7% de plus qu’en 2004 et 13,1% de plus de la moyenne décennale. La richesse qui était assez nettement supérieure à celle de la campagne 2004 lors des semaines 27 à 31, est désormais comparable à celle-ci (13,77 contre 13,78 en 2004), mais elle reste plus élevée que la moyenne des richesses 1995/2004. À ce jour, le taux d’avancement est de 60% ; les prévisions de tonnage pour la campagne sont estimées à 1 million 860.000 tonnes", note le numéro 2 d’“Agreste Réunion”, feuillet mensuel de la Direction de l’agriculture et de la forêt (DAF). 1 million 860.000 tonnes la moyenne décennale. "C’est acceptable", note Xavier Thieblin. Mais, que l’on entende bien, mieux vaut attendre la fin de la campagne pour étaler les bons chiffres et savoir si la campagne sucrière 2005 a été productive.
"Les planteurs doivent aussi s’engager"
Présentement, c’est la réforme de l’OCM-Sucre qui est au cœur des débats. La CPCS note le traumatisme vécu par les agriculteurs réunionnais producteurs de canne. La compensation du manque à gagner reste la problématique principale, même si la commission paritaire se montre rassurante ! La canne à La Réunion est en devenir, et la CPCS entend engager les producteurs réunionnais dans la défense de la filière. Jean-Bernard Hoarau, vice-président de la Chambre de l’agriculture, appelle les agriculteurs à "continuer à croire en la production cannière". Et d’indiquer : "cette réforme de l’OCM-Sucre a généré une anxiété dans le monde planteur, mais il faut rebondir sur une note positive". "Il ne faut pas seulement que l’État nous aide. Les planteurs doivent aussi s’engager", dira-t-il, même s’il note qu’il demeure la question du coût des intrants. Pour l’heure, la CPCS note l’engagement de l’État dans la défense des intérêts de la filière canne “RUPienne”. La France négocie toujours avec Bruxelles pour les dispositions particulières qui concernent les Régions ultrapériphériques (RUP). En clair, les RUP peuvent compter, pour la canne, jusqu’en 2014, sur des mesures complémentaires pour conforter l’équilibre global de la filière. Pour la prochaine décennie, les sucriers, français et réunionnais, devraient encore pouvoir compter sur l’Europe. La Politique agricole commune (PAC) sera budgétisée jusqu’en 2014. "Après 2014, on fera toujours du sucre en Europe, et la PAC privilégiera toujours le principe préférentiel au sein de l’Europe", déclare Xavier Thieblin.
Ambition 2014
Cela n’indique pas le devenir de la filière “Canne à sucre” à La Réunion. Autour d’un expert du Ministère de l’Agriculture et de la pêche, Jean-Yves Dupré, qui fut responsable du service production de la DAF-Réunion dans les années 1970, aujourd’hui missionné par le Ministère de l’Agriculture, "pour définir les axes qui permettront de conforter la filière", la CPCS envisage déjà l’après 2014. Après une semaine de travaux en la présence de cet expert de l’agriculture, la CPCS présente les marges de progrès de la filière pour les 10 prochaines années. "Cela passe forcément par l’irrigation", remarque Jean-Yves Dupré, ce qui permettra de faire progresser la production de canne. Ce n’est pas nouveau. La CGPER avait tôt fait de le rappeler, à maintes reprises. L’expert précise toutefois 2 préalables, afin que la filière canne à sucre évolue et soit viable d’un point de vue économique, rémunérateur pour les producteurs canniers.
D’abord, la question de la mécanisation de la récolte. Jean-Yves Dupré observe que le problème n’a pas été résolu en 30 ans. Aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile de trouver des coupeurs de canne, chers à payer, et peu nombreux. À moyenne échéance, 55% des surfaces agricoles cannières peuvent être récoltées de manière mécanique (canne tronçonnée, ou longue). Cependant, il reste à aménager les champs de cannes pour rendre possible la mécanisation. Les agriculteurs auront-ils les moyens financiers de le faire ?
Le 2ème préalable concerne la question de la protection des terres agricoles. Les documents de l’urbanisme doivent être encore plus protecteurs. "L’enjeu, c’est le prochain Schéma d’aménagement régional (SAR) qui doit être suffisamment protecteur", insiste Jean-Yves Dupré. Donc à échéance 2014, plus de problème avec la canne ?
Bbj
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