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Information stratégique
29 janvier 2008, par
Areva a pris 70% du capital du brésilien Koblitz, un fournisseur de solutions pour la production d’énergie et la cogénération à partir de sources renouvelables.
Le 17 janvier dernier, Areva, numéro 1 de l’énergie nucléaire en France, a annoncé sa prise de contrôle d’un constructeur brésilien de centrales à bagasse.
Créée en 1975 à Recife, Koblitz emploie aujourd’hui plus de 500 personnes et possède des implantations à Sao Paulo et Sao José do Rio Preto, dans des régions agricoles riches en cannes à sucre. Son activité principale porte sur la fourniture de prestations clés en main pour la réalisation de centrales bagasse et hydro-électriques de faible puissance.
Depuis 1996, Koblitz a participé à 76 projets, dont 58 utilisant la canne à sucre comme combustible. Elle totalise ainsi plus de 2.000 MW de puissance installée. C’est presque l’équivalent de la puissance électrique installée aujourd’hui à La Réunion.
« L’acquisition de Koblitz répond à la stratégie de développement d’Areva dans les énergies sans CO2. Elle renforce la position du groupe au Brésil, pays où les énergies renouvelables produisent 90% de l’électricité et où l’utilisation de la bagasse comme combustible devrait augmenter de 50% dans les 5 prochaines années. Le marché brésilien des renouvelables restera porteur, puisque la capacité de production locale devrait croître d’au moins 5% - soit 5.000 MW - par an durant plusieurs années afin de prévenir toute pénurie d’électricité », explique Areva.
Bagasse et éthanol
La canne : source d’énergie essentielle du futur
L’implantation durable d’Areva dans l’industrie de la canne à sucre rappelle toute la richesse de deux produits de la canne : la bagasse et l’éthanol. Deux produits que l’usinier achète à très bon marché au planteur. Il ne verse d’ailleurs rien pour acquérir la mélasse, qu’il est possible de transformer en éthanol.
La prise de contrôle de Koblitz par Areva se situe dans une stratégie de diversification du numéro 1 du nucléaire en France.
Avant cette acquisition, Areva a déjà obtenu 6 contrats de construction de centrales à bagasse pour un total de 70 millions d’euros. Quatre seront implantées au Brésil, et deux en Thaïlande.
Pour le constructeur de centrale nucléaire, la bagasse est une alternative crédible pour faire face à l’augmentation de la demande en électricité.
En effet, ce début de 21ème siècle est marqué par une hausse considérable des cours du pétrole. Un des facteurs explicatifs est la raréfaction des ressources.
L’uranium, carburant des centrales nucléaires, est une autre source d’énergie qui n’est pas renouvelable. Même si la situation n’est pas aussi tendue que le pétrole, il sera un jour question de l’après-uranium.
Le charbon est aussi dans le même cas de figure.
Et dans ce cadre, il abat la carte bagasse. Car c’est une source d’énergie qui est perpétuellement renouvelable.
Cela confirme que dans les pays producteurs de cannes, la bagasse est un produit qui ne pourra que prendre de la valeur. Et cela rappelle que la canne à sucre est une richesse pour l’avenir. Car à partir de cette plante cultivée à La Réunion, il est possible de produire de l’électricité avec la bagasse, et du carburant pour les automobiles avec la mélasse.
Dans le contexte de transition énergétique que nous connaissons, bagasse et mélasse vont apparaître chaque jour plus indispensables, et donc seront encore plus précieuses. Par conséquent, la part du sucre dans la valorisation de la canne n’aura plus la place qu’il occupe actuellement. Pour s’en rendre compte, il suffit de se référer à la décision prise par les industriels brésiliens. Alors que la récolte de cannes a été meilleure en 2007 qu’en 2006, une différence positive de 70 millions de tonnes, ils ont décidé de consacrer le même tonnage que l’année précédente à la production de sucre. Les 70 millions de tonnes supplémentaires servent donc à fabriquer exclusivement de l’éthanol. Cette décision s’explique par la hausse des cours du pétrole et par un prix mondial du sucre peu attractif pour les Brésiliens.
Si La Réunion ne produit pas aujourd’hui du carburant pour les automobiles, elle produit de l’électricité à partir de la bagasse. Et si le premier groupe de l’industrie nucléaire français investit dans ce secteur et se diversifie dans la construction de centrales, c’est parce qu’il pense que la bagasse est amenée à être une des sources majeures d’énergie du futur.
Ce qui souligne que la canne, dans la richesse de tous ses produits, est amenée à prendre davantage de valeur.
Manuel Marchal
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