
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Pour que la filière ne dépende pas uniquement d’un seul produit
13 juillet 2017, par
Lors de sa conférence de presse hier, le Parti communiste réunionnais a renouvelé son appel à rechercher une solution durable pour la filière canne-sucre et ses 18.000 emplois.
Le PCR se félicite de la signature de la Convention et souligne que rien n’est réglé. Et c’est aux Réunionnais de proposer des solutions, car, rappelle Maurice Gironcel, le précédent gouvernement a voté pour la fin des quotas sucrier en 2017 alors qu’un sursis était envisageable jusqu’en 2020.
Le Parti communiste réunionnais renouvelle sa demande d’une table ronde de tous les acteurs de la filière pour explorer d’autres valorisations que le sucre, l’alcool, l’énergie, sinon « l’avenir sera sombre ». Le secrétaire général du PCR rappelle qu’Elie Hoarau, président du Parti, avait évoqué l’existence de 500 produits tirés de la canne à sucre dont 100 sont exploités.
Sur le conflit qui a opposé les planteurs à Tereos, le PCR estime que l’on aurait pu faire l’économie de ces manifestations et tensions, si tout le monde avait mis de la bonne volonté.
Il souligne que la canne à sucre est le pivot de l’agriculture. C’est à partir de là que la diversification sera possible. 6.000 hectares sont en friche, ils peuvent servir à des cultures vivrières. D’autres débouchés à rechercher pour la canne à sucre soit la base d’une industrie durable.
M.M.
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Messages
13 juillet 2017, 08:37, par Maillot Joseph Lucay
Il est évident que l’avenir de la filière canne de la Réunion dépend de sa capacité à produire et commercialiser la plupart des sous produits de la cannes et il semblerait bien qu’elle a pris beaucoup de retard dans ce domaine . Certes la filière canne participe déjà à hauteur de 50% à la fourniture d’électricité par EDF ,et la production rhum reste encore à un niveau raisonnable . Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi rien n’a été fait pour produire du bioéthanol alors que nos cousins les mauriciens produisent actuellement 8000 litres de bioéthanol par jour ,dans une usine flambant neuf qui leur a couté environ 15millions d’euros.
Si les usiniers sont frileux sur ce projet qui nécessitent un investissement important et une main d’œuvre qualifiée relativement coûteuse , les réunionnais intéressés par ce secteur pourraient se rassembler pour constituer une société anonyme destinée à produire du bio éthanol . Il leur faudra probablement un peu plus de 15 millions d’euros car le contexte
économique de la Réunion n’est pas le même que celui de l’île Maurice . Mais même s’il faut doubler la somme pour réaliser un investissement similaire à celui de Maurice , avec le concours de banques et des collectivités locales et établissements publics concernées par ce secteur économique , la Réunion pourrait disposer d’une usine de production de bioéthanol dans les deux ans au maximum . Une bonne partie du financement pourrait être assuré par une subvention du conseil général qui apparemment affiche ouvertement sa volonté de soutenir la filière canne en subventionnant la replantation des cannes . Et s’il fallait s’assurer du concours de professionnels compétents en la matière on pourrait bien entendu faire appel à des techniciens de France qui travaillent déjà dans le secteur du bioéthanol puisqu’il existe en France plus d’une dizaine d’usines produisant du bioéthanol à partir de la Bétterave sucrière ou du maïs , mais on pourrait également faire appel à la compétence des industriels mauriciens qui ont lancé leur projet de bioéthanol depuis plus de 10 ans et qui produisent déjà depuis 2014 plus de
8000 litres par jour .
L’avenir de la filière canne de la réunion passe obligatoirement par une exploitation plus importante des sous produits de la canne . Nous avons fait le bon choix en produisant de l’électricité à partir de la bagasse , il faut continuer sur la bonne voie en produisant maintenant du bioéthanol même s’il faut subventionner pour lancer la production , car il y a un véritable marché avec le nombre de voitures a essence qui circulent déjà à la réunion et qui pourraient sans aucune modification rouler avec un mélange comprenant 10% de bioéthanol . Si on se dotait d’une unité de production identique à celle de Maurice capable de produire 8000 litres par jour , toute la production suffirait à peine à alimenter le marché local , mais de toute façon en cas de surproduction le marché européen est suffisamment grand et pourrait garantir un prix rémunérateur .
La filière canne de la Réunion a encore de beaux jours devant elle mais il faut que les différents acteurs économiques qu’elle concerne prennent leur avenir en main et fassent ce qu’il faut faire pour la maintenir en bonne santé ...
13 juillet 2017, 10:00, par Maillot Joseph Lucay
La capacité de production de bioéthanol de l’usine Mauricienne est de 80000 litres par jour au lieu de 8000 écrit dans mon intervention précédente . Avec une production de 8000 litres seulement l’usine ne serait pas rentable évidement .
Comme les mauriciens produisent beaucoup plus de canne qu’à la réunion ils ont prévu une capacité de production suffisamment importante pour couvrir leur besoin mais aussi pour une exportation sur les marchés européens.
Sans mettre en danger la production sucrière de l’ile de la Réunion , une usine d’une capacité de 60000 à 70000 litres par jour , serait suffisamment rentable . C’est aux techniciens compétents de dire la faisabilité d’un tel projet . Mais si les réunionnais ne peuvent pas produire du bioéthanol sur leur île parce que le seuil de rentabilité ne serait pas atteint , rien ne devrait les empêcher de livrer une partie de leur canne à l’île Maurice , et de récupérer l’éthanol produit après l’usinage . Il
leur suffirait de payer le transport de la matière première et le coût de l’usinage de cette matière première ainsi que celui du transport vers la réunion de l’éthanol produit à partir de la canne livrée . . Maurice est seulement à une demi journée de bateau de la Réunion , le problème du transport ne devrait pas être insurmontable .
Voila un exemple de complémentarité économique qui pourrait être misse en oeuvre entre nos deux iles sœurs . Il y en peut être beaucoup d’autres .
13 juillet 2017, 23:43, par Dudule
le bioethanol pourquoi pas. Malheureusement le principal obstacle risquerait être la SRPP,, qui perdrait des marchés.. mais bon rien d’inyurmontable
Mais j’aimerai revenir sur un autre sous produit. . certains ont du connaître le Bagapan. J e l’ai utilisé, il y a longtemps pour fabriquer des étagères.
Quelqu’un connait il pourquoi il a été abandonné ?? Il n’était pas cher, assez facile à travailler pour un bricoleur peu doué, comme moi. Alors ?
17 juillet 2017, 07:14, par Maillot Joseph Lucay
Le transport de la canne à sucre vers l’île Maurice pourrait également être réalisé facilement et à moindre coût avec des hélicoptères pouvant emporter jusqu’à 40 tonnes à une vitesse de 300km heure . Il faudrait tout juste 1h et demi pour faire une rotation par hélicoptère depuis une exploitation agricole de la Réunion vers l’usine de bioéthanol de Maurice .
Et lorsque l’on remettra en service les dirigeables de transport de marchandises comme je l’ai proposé dans les journaux de la Réunion au début des années 2000 cette capacité de transport pourra être multipliée par 6 en 4 heures .
Dans ces conditions l’usine de bioéthanol de l’île Maurice pourrait évoluer pour recevoir des cannes venant non seulement de la Réunion mais aussi des autres pays de la zone et réduire sensiblement son seuil de rentabilité .
Cette idée de transport vers Maurice pour produire du bioéthanol pourrait aussi être étendue à la production sucrière si les
conditions proposées par les mauriciens pour leur prestation de service ou pour l’achat de la canne réunionnaise étaient plus
intéressantes que celles proposées par l’usinier de la Réunion .
Si le prix du sucre réunionnais doit être soumis à la concurrence internationale il faudrait aussi dans ce cas que le prix de la transformation de la canne à sucre réunionnaise en sucre et en divers sous produit le soit aussi, et que les réunionnais soient également autorisés à vendre leur cannes à des usines situées hors de la Réunion ou tout simplement à aller les faires usiner ailleurs lorsque les conditions offertes par l’usinier de la Réunion sont moins avantageuses que celles qui pourraient leur être proposées par des usiniers mauriciens ou d’ailleurs ..