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Réforme de l’OCM-Sucre
12 juillet 2005
Audition spécifique demain au Parlement européen ; réunion du Conseil européen lundi prochain à Bruxelles ; manifestation des producteurs de sucre le même jour et dans la même ville ; tournée de Mme Fischer-Boel dans les capitales européennes ; travail de lobbying du gouvernement mauricien : le calendrier de la réforme de l’OCM-Sucre s’accélère et chacun tente de faire prévaloir son point de vue avant la décision finale.
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Au cours de son Congrès qui s’est tenu ce dimanche, la FDSEA (Fédération départementale des syndicats exploitants) a rendu publique une estimation qui aurait été faite par le Ministère de l’Agriculture : il manquerait 30 millions d’euros pour que la filière canne des DOM trouve son compte dans la réforme de l’OCM-Sucre. Rien n’a cependant été précisé quant à la répartition de ce manque-à-gagner entre les planteurs et les industriels.
Demain mercredi, deux commissions du Parlement européen, celle de l’Agriculture et celle du Développement régional rééditent la même opération qu’elles avaient organisée en décembre : elles organisent une audition sur les propositions de réforme de Mme Fischer-Boel, commissaire européenne à l’Agriculture.
Les choses vont en effet s’accélérer. Lundi 18, le Conseil européen examinera pour la première fois les propositions de la commissaire à l’Agriculture. Plusieurs organisations de betteraviers européens ont appelé à manifester ce jour-là à Bruxelles.
Pour sa part, Mme Fischer-Boel a rencontré les professionnels et a fait une tournée des capitales européennes pour justifier son projet de réforme.
Le 28 juin, elle recevait à Bruxelles la CIBE (Confédération internationale des betteraviers européens), le CEFS (Comité européen des fabricants de sucre) et l’EFFAT (Fédération européenne de l’alimentation, de l’agriculture et du tourisme). Planteurs, fabricants européens et salariés des sucreries n’ont pas contesté la nécessité d’une réforme de l’OCM-Sucre, mais ont demandé à la commissaire européenne à l’Agriculture des aménagements à ses propositions du 22 juin (plus de flexibilité pendant les 4 années de restructuration, une aide plus importante pour la restructuration des planteurs...)
"Nous ne nous laisserons pas faire"
Joseph Daul, président de la Commission de l’Agriculture du Parlement européen, qui présidait cette journée à Bruxelles, a prévenu que le Parlement demanderait au Conseil des ministres de l’Agriculture des garanties pour que les aides décidées dans le cadre de la réforme ne soient pas remises en cause en 2006-2007 et que la nouvelle politique sucrière soit assurée de sa pérennité jusqu’en 2014-2015. "Nous ne nous laisserons pas faire", a-t-il lancé. Sans doute répétera-t-il ce même message, demain mercredi.
Lors de sa tournée dans les capitales européennes, Mme Fischer-Boel a été amenée à rencontrer la délégation de l’Assemblée nationale. Son audition a eu lieu le 29 juin dernier. La commissaire européenne a fait le point sur deux dossiers : la réforme de la PAC (Politique agricole commune) et celle de l’OCM-Sucre. Elle a souligné combien cette dernière réforme est utile pour les agriculteurs et les industriels européens.
Le dossier sucre : priorité mauricienne
De son côté, comme nous l’écrivions hier, le gouvernement mauricien a décidé de faire du dossier du sucre sa priorité du moment. Une réunion interministérielle de crise a eu lieu samedi matin.
La nouvelle équipe gouvernementale pense qu’il est encore possible d’obtenir des retouches significatives et une meilleure compensation. Maurice sera présente, demain, lors de l’audition organisée par le Parlement européen à Bruxelles. Elle devrait aussi être représentée lors des manifestations de lundi.
Pour l’heure, Port-Louis veut faire jouer toutes les ficelles diplomatiques et compte exercer un travail de lobbying en trois étapes. Il s’adressera en premier lieu aux États-membres européens considérés comme les plus sensibles à la cause des pays ACP. En deuxième lieu seront interpellés les pays qui tout en exprimant leur solidarité ne vont pas plus loin. En troisième lieu un travail plus explicite sera fait auprès de l’Angleterre, tête de file des pays qui sont favorables à une libéralisation totale. Maurice compte faire jouer ses bonnes relations avec Londres qui a la charge de la présidence de l’Union depuis le 1er juillet.
J.M.
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