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Une information stratégique
18 décembre 2007, par
On lira ci-après une dépêche de l’Agence France Presse datée du 4 décembre dernier relatant une mesure d’adaptation décidée par les planteurs en France.
Les betteraviers et l’industrie française du sucre, confrontés aux conséquences de la réforme de leur secteur imposée par Bruxelles, misent sur l’éthanol pour compenser la baisse de la production de sucre, ont-ils indiqué mardi.
« Le sucre ne représentera plus bientôt que les deux tiers de nos débouchés, notre place en agriculture est aussi dans la production des biocarburants », a souligné Dominique Ducroquet, Président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), lors de l’Assemblée générale mardi à Paris.
La réforme de l’OCM (Organisation Commune de Marché) du secteur en cours oblige en effet à une restructuration. Les 30 Sucreries métropolitaines vont produire en 2007 environ 4 millions de tonnes de sucre blanc contre 4,7 millions en 2002, selon le Centre d’études et de documentation du sucre (Cedus). Et cette production devrait tomber à 3 millions en 2010. La France, troisième producteur mondial de betteraves à sucre avec près de 33,5 millions de tonnes en 2007 produits par quelque 30.000 planteurs, va voir la surface cultivée chuter à 361.000 hectares en 2009 contre 394.000 en 2008.
Cinq usines sucrières, sur un total de 30, vont fermer leurs portes en 2008 : Marconelle (Pas-de-Calais), Abbeville (Somme), Vic-sur-Aisne (Aisne), toutes du groupe coopératif Tereos, Aiserey (Côte-d’Or), du groupe coopératif Cristal Union, et Guignicourt (Aisne) du groupe privé Saint Louis. La filière mise ainsi sur les biocarburants dont la France entend faire passer la part dans l’essence et le diesel de 3,5% en 2007 à 5,75% en 2008, 7% en 2010 puis 10% en 2015.
(Source : AFP)
Une valorisation importante pour la mélasse
En France, confrontés à la baisse des prix du sucre, les planteurs décident de miser sur l’éthanol pour amortir le choc de la restructuration.
Ils anticipent une décision du gouvernement : intégrer un pourcentage croissant de biocarburant dans l’essence des véhicules automobiles. En 2015, c’est-à-dire lors de la campagne qui inaugurera le prochain règlement européen, cette proportion sera de 10%.
Autrement dit, en France, les planteurs et les usiniers décident de valoriser davantage d’autres produits de la matière première qu’ils cultivent dans leurs champs.
Avec la canne à sucre, il est possible de produire de l’éthanol à partir de la mélasse. Un des arguments invoqués pour ne pas créer de filière canne-éthanol à La Réunion est la faiblesse de la production de cannes.
Or, il est à noter que la clause de sauvegarde négociée dans le cadre des APE ne s’applique qu’à un seul produit de la canne : le sucre.
Cela veut dire qu’il est tout à fait possible d’importer de la mélasse à partir des PMA (Tanzanie, Mozambique, etc...).
Lors de la conférence de presse de l’Interprofession, le co-président industriel avait indiqué qu’il pouvait envisager d’importer de la mélasse pour alimenter ses distilleries. Cette affirmation démontre que le volume de la production réunionnaise n’est pas un obstacle à la création d’une filière canne-éthanol. Car il est possible d’importer à La Réunion le produit issu de la canne nécessaire à la réalisation de ce carburant. Et qui plus est, à bas coût, car rien n’empêche d’importer depuis les PMA voisins.
Autrement dit, la décision prise par la filière betterave en France doit être suivie avec attention.
Manuel Marchal
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