
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Mobilisation hier à Saint-Denis
21 avril 2015, par
Hier matin à l’appel de la CGPER, plusieurs centaines de planteurs ont manifesté à Saint-Denis. Ils revendiquent une convention canne d’une durée d’au moins 5 ans. Les usiniers refusent pour le moment de s’engager au-delà de 2017 pour le prix de la canne, date de la fin du quota bénéficiant au sucre réunionnais. La demande que la France doit faire à l’Europe pour débloquer la situation se fait toujours attendre. À deux mois de la coupe, c’est du jamais vu, le prix de la canne n’est pas fixé. Les planteurs refusent d’être ruinés. La ministre des Outre-mer est prévenue, la question des planteurs ne pourra pas être passée sous silence.
À l’appel de la CGPER, les planteurs se sont donné rendez-vous hier matin devant l’ancienne gare routière de Saint-Denis. Venus de toute l’île, ils manifestent pour que la situation se débloque. À deux mois de la coupe, la convention canne n’est toujours pas signée. Ce document fixe le prix payé par l’usinier au planteur pour acheter la canne. Compte-tenu des aides diverses, le prix réel payé par le premier est de 17 euros pour une tonne de canne, alors que le prix usine est de 39,09 euros pour une tonne ayant une richesse de 13,8.
La CGPER demande que la convention soit valable pour une période d’au moins 5 ans, rappelle Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER. Les usiniers refusent de s’engager sur le prix de la canne après 2017. C’est à partir de 2017 que sera supprimé le quota bénéficiant au sucre réunionnais. Jusqu’alors, les usiniers ont la garantie d’écouler tout le sucre produit sur le marché européen. L’Union européenne est en effet tenue d’intervenir pour acheter l’invendu éventuel à un prix au-dessus du cours mondial.
Pour l’après 2017, la filière demande que la France augmente le niveau de la subvention de 38 millions d’euros. Le 21 août dernier, le président de la République avait donné son accord, conditionnant son application à l’autorisation de l’Union européenne. Mais à ce jour, la France n’a toujours pas fait la demande à l’Europe. Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’agriculture, indique que la France doit évaluer le plus finement possible le montant supplémentaire, afin de donner plus de chances au dossier d’être accepté. Dans l’attente du dépôt du dossier et de l’accord de l’Union européenne, la situation est bloquée.
Dans deux mois c’est la coupe, et les planteurs ne savent pas à quel prix ils vendront la canne, du jamais vu pour le président de la Chambre d’agriculture.
Le dirigeant de la Chambre verte déplore également que le prix payé par EDF pour acheter de l’électricité produite par la bagasse reste inférieure à celui du fioul.
Tous ces éléments suscitent une très grande inquiétude chez les planteurs. D’où cette mobilisation hier.
Peu avant 11 heures, les planteurs ont commencé leur défilé. Ils ont alors quitté l’ancienne gare routière pour se rendre devant la préfecture.
À quatre jours de la venue annoncée de la ministre des Outre-mer à La Réunion, les planteurs ont rappelé la gravité de la crise qui les menace. L’heure n’est plus aux paroles mais aux engagements fermes. Jusqu’à présent, les seules certitudes apportées par ce gouvernement sont les suivantes :
– en 2013, lors du conseil européen, le ministre de l’Agriculture a voté au nom de la France pour la suppression des quotas sucriers en 2017.
– en 2014, dans son discours de Bois-Rouge, François Hollande a confirmé que les quotas sucriers seront supprimés en 2017 et que cette décision est irréversible.
Entre temps, Dacian Ciolos, alors Commissaire européen à l’Agriculture, avait lui aussi indiqué que le quota sera supprimé en 2017, ajoutant que tout dépendra de la stratégie des propriétaires d’usine. C’était lors de sa visite à La Réunion en octobre 2013.
Tout le reste des déclarations sur les aides éventuelles apportées par le gouvernement ne sont que des engagements sous conditions. Paris peut très bien dire que c’est l’Union européenne qui décidera, c’est la règle en politique agricole.
Dans 4 jours, la représentante du gouvernement va-t-elle poursuivre dans la voie tracée par le président de la République sur ce dossier, c’est-à-dire continuer à endormir les planteurs ?
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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Messages
22 avril 2015, 16:57, par maurice singainy
je suis de tout coeur avec nos frères planteurs de la reunion
moi meme planteur de canne a villèle
on arrive plus à faire vive nos familles de notre exploitation agricole
la canne c’est notre principale revenue mais à travers la canne on peu aussi faire du tourisme agricole mais l’etat nous interdit .
on a pas le droit de faire ce qu’on veu sur notre terre qu’on a deja acheter.
c’est une autre forme d’esclavage qu’on nous impose.
MAURICE SINGAINY DE ST PAUL