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Avenir de la fiilière canne à La Réunion
13 mai, par
Les États généraux de la canne à sucre doivent poser la question de la gouvernance de la filière, responsable de la crise actuelle sans précédent. En 2013, quelques semaines après le vote de la fin des quotas sucriers et du prix d’intervention de l’Union européenne en 2017 par le conseil des ministres de l’UE — le ministre français avait voté pour la suppression. Dacian Ciolos, Commissaire européen à l’Agriculture, était en visite à La Réunion en compagnie du député Younous Omarjeee. Interrogé sur l’impact de la suppression du quota et du prix d’intervention pour la filière canne à La Réunion, le Commissaire européen avait été très clair : l’avenir de la filière dépendra de la stratégie de l’industriel. Plus de 7 ans après la suppression du quota et du prix d’intervention, la filière connaît une crise sans précédent avec la succession de récoltes historiquement basses en tonnage, un baisse du nombre des planteurs et une diminution de 10 % de la superficie plantée en cannes. Ceci est le résultat de la stratégie de Tereos, le seul industriel à La Réunion. Rejeter la responsabilité sur le climat est une diversion. Un tel résultat appelle à une décision urgente : ne plus laisser à une société comme Tereos la responsabilité de la stratégie de l’industrie de la transformation de la canne à sucre à La Réunion. Les planteurs réunionnais doivent décider de la stratégie de Teteos à La Réunion car ils sont les seuls fournisseurs de la matière première de cette industrie et sont les plus concernés par les effets de cette stratégie
En 2013, quelques semaines après l’adoption par le Conseil des ministres de l’Union européenne de la suppression des quotas sucriers et du prix d’intervention en 2017, une décision à laquelle la France avait donné son accord, Dacian Cioloș, alors Commissaire européen à l’Agriculture, s’est rendu à La Réunion. Accompagné du député européen Younous Omarjee, il avait alors été interrogé sur les conséquences possibles de cette réforme pour la filière canne à sucre réunionnaise. Sa réponse avait été sans ambiguïté : l’avenir du secteur dépendrait essentiellement de la stratégie de l’industriel chargé de la transformation de la canne.
Plus de sept ans après l’entrée en vigueur de cette réforme, le bilan pour la filière canne à La Réunion est désastreux. Le secteur connaît une crise sans précédent, marqué par une succession de récoltes historiquement basses en tonnage, une réduction significative du nombre de planteurs et une baisse de 10 % de la superficie des terres cultivées en canne à sucre. Ce déclin ne peut pas être expliqué uniquement par les aléas climatiques, comme certains le prétendent. En réalité, il reflète les choix stratégiques de Tereos, le seul industriel chargé de la transformation de la canne sur l’île.
Tereos possède le monopole des outils de transformation
Tereos, qui contrôle l’ensemble des usines de transformation à La Réunion, se trouve aujourd’hui au cœur des critiques. Les choix de l’industriel n’ont pas suffisamment tenu compte des spécificités locales et des intérêts des producteurs. Avec le soutien du gouvernement français, Tereos privilégie des stratégies à court terme, se concentrant sur la maximisation de ses profits immédiats au détriment de la durabilité et de la résilience du secteur.
Cette concentration du pouvoir décisionnel entre les mains d’un seul acteur pose un problème structurel majeur. Les planteurs, principaux fournisseurs de la matière première, se retrouvent exclus des décisions stratégiques qui déterminent pourtant leur avenir économique. Cette situation est d’autant plus préoccupante que ces mêmes planteurs sont les plus touchés par les conséquences des décisions industrielles, notamment en termes de prix d’achat de la canne, de gestion des produits et de diversification des débouchés.
Un appel à réformer la gouvernance
Face à cette crise, il devient impératif de réévaluer le modèle de gouvernance de la filière canne à La Réunion. Les planteurs, qui constituent le cœur de cette industrie, doivent pouvoir participer pleinement à l’élaboration des stratégies industrielles. Ils sont les premiers concernés et les plus exposés aux risques économiques et climatiques.
Il est temps de réformer ce modèle en accordant aux producteurs une voix réelle dans les décisions industrielles. Cela pourrait passer par une représentation directe des planteurs au sein des instances de direction de Tereos ou, par la création d’une coopérative gérée par les planteurs eux-mêmes, qui sera propriétaire des usines comme le sont les planteurs de betteraves en France et en Allemagne, capable de peser sur les choix stratégiques et de garantir une plus grande transparence des bénéfices tirés de la canne à sucre et leur utilisation
La survie de la filière canne à La Réunion dépendra de cette capacité à rééquilibrer les pouvoirs, à renforcer la résilience du secteur et à garantir des conditions de production durables. L’avenir de milliers de familles en dépend.
M.M.
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