
Les sites classés à l’Unesco menacés par un risque grave lié à l’eau
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O.M.C. : jour J-2
26 avril 2005
Dimanche dernier à Sainte-Suzanne, le rassemblement des planteurs a montré leur inquiétude à quelques jours d’une décision importante. Ce sont des milliers d’emplois et des décennies de savoir-faire qui dépendent de ce que va décider vendredi 28 avril l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
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Pour bien comprendre l’ampleur de l’inquiétude vécue dans le monde planteur de La Réunion, il faut se rappeler que l’OMC représente l’ultra-libéralisme par l’ouverture de tous les marchés, c’est-à-dire la déréglementation totale au profit du plus fort, quelles qu’en soient les conséquences.
Cet esprit se retrouve aussi dans le texte qui est l’objet du référendum le 29 mai prochain. Car dans les objectifs assignés à l’Union européenne par les auteurs du projet de traité de constitution figure en toutes lettres : "un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée".
Cet objectif se retrouve dans la lecture des articles du projet de Constitution.
La mort de la préférence communautaire
La partie III de ce texte est de ce point de vue très explicite, notamment dans la section qui concerne particulièrement les planteurs.
8 articles traitent de l’agriculture et de la pêche (articles III-225 à III-232). Dans aucun d’entre eux, la “préférence communautaire” n’est mentionnée, alors que c’était le cas depuis près de 50 ans (depuis le traité de Rome en 1957).
La préférence communautaire, c’est l’achat privilégié par les Européens de produits issus de l’Union européenne (donc de La Réunion) plutôt que l’importation de pays en dehors de l’Union. Cela oblige les Européens à nous acheter notre sucre plutôt que celui du Brésil, même si ce dernier est moins cher. Or, de “préférence communautaire”, il n’est plus question dans le projet de traité. Ce qui peut signifier la porte ouverte à des importations à bas prix, et donc une pression vers la baisse des revenus des planteurs. C’est tout à fait l’esprit de la régulation par le marché, politique défendue par l’OMC.
Une bataille sans règle
D’ailleurs, dans cette perspective, le paragraphe 1-e de l’article III-227 est très inquiétant. L’article III-227 fixe les buts de la politique agricole commune (PAC), et les auteurs du texte demandent à la PAC "d’assurer des prix raisonnables dans les livraisons aux consommateurs".
"Concurrence libre et non faussée" ainsi que "prix raisonnables" et "consommateurs" dans le texte fondamental de l’Union européenne. C’est un message qui interpelle les planteurs, car dans son état actuel, le texte ne veut-il pas inscrire dans le marbre la guerre des prix, c’est-à-dire le droit du plus fort à “conquérir” la plus grande part de marché, sans prendre en considération les conséquences sociales ? Et dans cette bataille sans règle, quelles sont les chances de survie des planteurs réunionnais face à des géants comme l’Inde ou le Brésil ?
Un avant-goût de ce qui attend tous les travailleurs
Cela montre bien qu’une des préoccupations des auteurs du projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe est bien d’écrire une loi fondamentale qui soit en conformité avec les politiques ultra-libérales conduites par l’OMC, c’est-à-dire faire de l’Union européenne un espace ayant comme règle constitutionnelle la "concurrence libre et non faussée".
Cela explique pourquoi ce que vivent les planteurs est un avant-goût de ce qui attend tous les travailleurs si jamais les orientations ultra-libérales de l’OMC étaient traduites dans un texte constitutionnel qui s’imposerait à tous les Réunionnais.
Manuel Marchal
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