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La campagne sucrière dans le Nord et l’Est toujours bloquée par la défaillance de l’usine
20 juillet 2007, par
Sept jour après le faux départ de la campagne sucrière dans le Nord et l’Est, le retard s’accumule. Il se traduit par une perte financière pour les planteurs. Ces derniers demandent des compensations. Une revendication d’autant plus juste que le retard est le résultat d’une décision à laquelle ils n’ont pas été associés. Les planteurs ne doivent donc pas être associés aux pertes liées à cet incident. Ils doivent bénéficier d’une compensation eu égard au préjudice subi. Un bonus de 25% par livraison et un taux de richesse de 13,8 garantis sont deux revendications qui seront examinées au prochain Comité paritaire de la canne et du sucre.
Cela fait maintenant 7 jours que le début de la campagne est retardé dans le Nord et l’Est. Hier, les planteurs ont fait entendre leurs revendications.
Rappelons que moins d’une journée après avoir réceptionné sa première tige de canne, l’usine de Bois-Rouge s’est arrêtée. La faute a un équipement qui vient d’être mis en production sans avoir été testé en condition de production. « Une machine qui devait faire gagner en productivité et économiser de l’énergie », selon les termes employés hier par "Le Quotidien".
Mais pour l’heure, une certitude : des planteurs ont déjà perdu une part du fruit de leur travail. En effet, des cannes sont coupées, d’autres attendent aux champs. Tout ce temps perdu se traduit par une perte de richesse en sucre.
Une perte qui s’accroît de jour en jour. Les planteurs ne doivent pas payer les conséquences de cette panne. C’est ce qui ressort de la réunion de la Commission mixte paritaire d’usine qui s’est tenue hier matin en présence de nombreux planteurs.
Des compensations demandées
« Nous voulons que toutes les cannes soient réceptionnées demain matin » : la CGPER souhaite une réparation rapide de l’usine pour que la campagne sucrière puisse enfin démarrer.
Jean-Yves Minatchy, Président de la CGPER, annonce les revendications pour compenser les pertes pour les planteurs lésés par plus d’une semaine de retard dans la campagne : « compensation de 25% et taux de richesse pour toutes les cannes à 13,8, soit 39,09 euros la tonne ». Quant à la compensation de 25%, elle concerne par exemple un planteur qui livre 10 tonnes. Il sera rémunéré sur la base de 12,5 tonnes.
Toutes ces revendications seront à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité paritaire de la canne et du sucre (CPCS), précise le responsable syndical. Instance co-présidée par les planteurs et les usiniers, le CPCS doit se tenir lors de la première quinzaine du mois prochain.
Pour Jean-Yves Minatchy, l’impact de la panne à l’usine de Bois-Rouge est considérable pour les planteurs. « L’usine a une capacité de broyage de 8.500 tonnes par jour, cela 50.000 tonnes par semaine ». Ce sont donc 50.000 tonnes de cannes qui auraient dû être traitées et qui sont aujourd’hui en train de perdre leur richesse en sucre. Or, c’est à partir de la richesse en sucre qu’est calculé le salaire du planteur.
Le prix d’une décision unilatérale
Jean-Yves Minatchy évalue au total à 100.000 tonnes le retard pris dans la campagne du fait de cette panne. Cela représente au bas mot 10% de la capacité annuelle de l’usine. C’est donc tout cela qu’il va falloir rattraper.
Cet incident dramatique à Bois-Rouge illustre quels peuvent être les rapports singuliers entre un producteur et celui qui transforme et commercialise ce produit. Des rapports bien déséquilibrés comme on peut le concevoir eu égard à cet événement.
Qu’un industriel subisse une perte due à un incident sur la chaîne de production de son usine est une chose fâcheuse pour lui. Mais est-ce aussi à ceux qui fournissent le produit qui fait tourner les machines de payer les pots cassés ? Si le responsable de la perte ne compense pas le manque à gagner incontestable subi par les producteurs, c’est pourtant ce qui risque d’arriver.
Autrement dit, tous les planteurs d’un secteur compris entre Savannah dans l’Ouest et Sainte-Rose dans l’Est en passant par Saint-André sont prisonniers d’un retard dont la responsabilité incombe au gestionnaire de l’usine, c’est-à-dire l’industriel, mais dont les planteurs doivent supporter les conséquences. Pourtant, ce ne sont pas les planteurs qui ont décidé de tester un nouveau processus industriel le jour du lancement de la campagne. Or, ils paient les conséquences d’une décision face à laquelle ils n’avaient pas leur mot à dire.
D’après la réunion d’hier, l’usinier va remettre à plus tard ses expérimentations. Il va normalement procéder à la remise en route de l’équipement de l’an dernier avec un retour à la normale prévu peut-être lundi. Ce qui fait dire à Jean-Yves Minatchy que « les essais doivent se dérouler 2 mois avant la coupe ».
Gageons que ce message puisse être entendu et souhaitons que les planteurs lésés pourront obtenir une juste indemnisation des pertes qu’ils doivent subir.
Manuel Marchal
Une réunion pour décider « des modalités de prise en compte des préjudices économiques »
Dans un communiqué diffusé hier par la Sucrerie de Bois-Rouge, deux décisions de la Commission mixte d’usine.
Tout d’abord, l’annonce que « par mesure de solidarité avec les planteurs, les cannes stockées dans les remorques chargées depuis la semaine dernière seront réceptionnées » ce matin « sur toutes les plateformes d’approvisionnement de la Sucrerie de Bois-Rouge ».
Par ailleurs, il a été décidé qu’une réunion extraordinaire du CPCS sera convoquée d’ici fin août pour évaluer les conditions particulières du démarrage de la campagne 2007 pour la filière et « décider, en concertation, des modalités de prise en compte des préjudices économiques ».
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