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23 août 2006
Lundi 21 août au CERF, l’association l’ARTAS donnait les résultats de l’enquête commandée à IPSOS sur l’avenir de la canne dans notre île. Pour la première fois une étude approfondie regroupant planteurs et citoyens fait le point sur l’avenir de l’agriculture cannière dans notre département.
IPSOS a procédé de plusieurs manières pour recueillir le sentiment des Réunionnais sur la canne. Dans un premier temps, l’institut de sondage a rencontré 201 planteurs représentatifs de la population totale des planteurs réunionnais, parallèlement à ce panel, un questionnaire a été envoyé à l’ensemble des planteurs réunionnais, 847 questionnaires sont revenus soit 20% de réponses.
En ce qui concerne le public, la société de sondage a interrogé par téléphone un échantillon de 518 personnes représentatives de la population réunionnaise. De cette enquête, il ressort, selon les responsables de l’ARTAS, que les agriculteurs depuis la réforme de l’OMC sucre, ont confiance dans l’avenir de la canne et s’il est évident pour eux que le prix ait atteint un plancher, c’est vers la mécanisation, l’irrigation et l’augmentation de surfaces qu’il faudra se tourner pour améliorer leurs revenus.
Filière canne : on y croit... sans optimisme
Toujours selon le sondage, ils estiment que sans diminuer la surface cannière, il est indispensable de se diversifier, comme dans l’élevage hors sol, le développement de la filière fruits ainsi que dans le tourisme vert. Dans l’ensemble, si on analyse cette enquête, une majorité d’agriculteurs croit en la filière canne. Mais pour ce qui est du public, il est assez étonnant que le journal, spécialisé de l’ARTAS titre : "Les Réunionnais croient en la filière" alors que si on analyse les chiffres lorsque l’on pose la question sur l’avenir de la filière canne 47% des personnes interrogées ne sont pas optimistes, ce qui prouve qu’apparemment ce n’est pas la grande euphorie en ce qui concerne ce secteur. Le président de l’ARTAS Bernard Siegmund a eu bien du souci pour nous expliquer les contradictions entre les chiffres d’IPSOS et les têtes de chapitres dithyrambiques de son magazine "Caro Canne". Mais ce dernier nous précise que cette enquête ayant été effectuée au mois de mars 2006, la convention canne n’avait pas encore été signée, ce qui sous-entendrait que depuis les Réunionnais seraient beaucoup plus euphoriques quant à l’avenir de ce secteur. Ouf !
Mieux connaître un secteur essentiel pour La Réunion, ses hommes et leurs désirs
Quoi qu’il en soit, cette enquête IPSOS n’en demeure pas moins un très bon outil pour surveiller et aussi comprendre cette filière qui est vitale pour l’économie de notre région et même si toutes les réponses et les analyses qui sont faites ne sont pas toutes convaincantes, cet outil nous montre qu’aucun Réunionnais n’est indifférent à l’avenir de la canne. Cette enquête aura eu pour effet de mieux connaître le poids des planteurs, mais aussi leurs véritables attentes pour poursuivre dans la voie qu’ils se sont choisis. On remarque que loin d’être obtus, les planteurs ont une parfait connaissance des problèmes économiques de notre île et ils sont prêts à impulser les changements pour peu qu’on leur donne les moyens de se diversifier tout en continuant la culture de ce roseau si cher à notre île.
Philippe Tesseron
http://www.espaceblog.fr/teletesseron
Quelques résultats
Le rôle positif de la canne : Positif 86% négatif 9%.
L’avenir de la filière Canne : Positif 43% négatifs 47%.
Le poids économique dans 20 ans : Positif 27% négatifs 66%.
L’implication des politiques : Positif 43% négatif 48%.
Le chiffre le plus réconfortant c’est que 60% des planteurs se sentent soutenus par les Réunionnais qu’ils estiment attachés à la canne.
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