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Reprise des discussions entre planteurs, industriels et Etat
5 juillet 2022, par
Pour le PCR, les négociations de la Convention canne qui débute aujourd’hui doivent « déboucher sur une augmentation significative du prix de la canne en faveur des planteurs ». Le PCR indique également que « la canne et son potentiel de valorisation sont des atouts essentiels de l’avenir de La Réunion dans l’économie mondiale. Un dénouement rapide doit être trouvé pour engager des discussions apaisées et élargies pour la suite ».
Un second round de négociations de la Convention canne aura lieu ce matin à la Préfecture. Il devrait déboucher sur une augmentation significative du prix de la canne en faveur des planteurs. En cas d’échec, nous assisterons à une coalition de l’État et de l’industriel contre les seuls fournisseurs de matière première nécessaire à la valorisation de toute la filière.
Tout d’abord, rappelons que l’État n’est pas un arbitre dans un conflit entre planteurs et l’usinier mais un acteur essentiel, car il est cosignataire de toutes les Conventions. Il porte une lourde responsabilité dans la dégradation des termes de l’économie générale de la canne. Ne serait-ce pour son refus d’anticiper une crise aux multiples conséquences, depuis qu’il a validé « l’accord scélérat de 1969 ».
Ensuite, il n’est pas possible de rendre les planteurs de cannes responsables du choix du sucre, du rhum et de l’énergie comme seules valorisations de la filière, de surcroît, financées par les pouvoirs publics.
L’État doit donc se ranger du côté des planteurs qui demandent de mettre sur la table le coût et les recettes de toute la filière. Les bénéfices doivent être connus et partagés. C’est ce que les planteurs appellent un juste prix. N’oublions pas que l’État est un acteur important dans la chaîne de production des valeurs car au final, il récupère en impôts et taxes sur le dos de tout le monde.
Enfin, en laissant pourrir la situation, il a déjà fait perdre beaucoup d’argent aux autres acteurs de l’économie générale de toute La Réunion.
Le PCR rappelle que la canne et son potentiel de valorisation sont des atouts essentiels de l’avenir de La Réunion dans l’économie mondiale.
Un dénouement rapide doit être trouvé pour engager des discussions apaisées et élargies pour la suite.
Le 5 juillet 2022
Bureau de presse
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Messages
5 juillet 2022, 12:35, par oscar dudule
Bonjour j’essaie de me tenir en dehors de la politique politicienne et partisane
je crois qu’il fut se rendre à l’évidence. Les planteurs de cannes ne peuvent vivre de façon décente sans aide de l’état de l’Europe ou autres.
De plus le monde regorge de sucre/ canne ou betterave. .
Bien sur il ne s’agit pas d’obliger les planteurs en activité de cesser la canne du jour au lendemain.
Mais il serait logique de les aider à se lancer dans d’autres cultures ou autres activités agricoles , et surtout ne pas encourager le jeunes à se lancer dans la culture de la canne.
Enfin bloquer un axe important comme le barachois , va t’il résoudre leurs situations ? Va t’il leurs faire avoir la sympathie du la majorité de la population ?
6 juillet 2022, 02:58, par Temoignages.re
Le système actuel fait que "Les planteurs de cannes ne peuvent vivre de façon décente sans aide de l’état de l’Europe ou autres.", notamment parce qu’ils ne décident pas quelles sont les valorisations de la canne. En effet, l’avenir de la filière dépend actuellement de la stratégie d’un seul industriel, qui est de fait une multinationale du sucre.
La canne, ce n’est pas que le sucre, ce sont aussi plus de 150 produits industrialisés sources de bénéfices qui ne dépendent pas du marché du sucre, Cuba l’a démontré. C’est également 200 ans de savoir-faire et de recherches que le monde nous envie, voir le congrès international qui s’était déroulé à La Réunion en 2018.
Alors supprimer la canne, c’est un peu se tirer une balle dans le pied. C’est de l’or vert, à condition que les planteurs puissent décider de la meilleure manière de le valoriser.