
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Baisse du prix du sucre à Maurice
15 avril 2014, par
La presse d’hier a donné une place importante à une dépêche de l’AFP relatant les inquiétudes des producteurs de sucre européen à l’approche de la fin des quotas. Depuis le rachat du groupe Quartier Français par Téréos, la totalité de l’industrie sucrière réunionnaise est dans les mains des planteurs de betteraves, maîtres de la stratégie comme l’indiquait Dacian Ciolos, Commissaire européen à l’Agriculture, lors de sa visite dans notre île l’an passé. Avec les difficultés annoncées pour les producteurs de sucre européens, se pose bien évidemment la question des conséquences pour La Réunion.
Les inquiétudes se précisent au sujet de la fin des quotas en 2017. Dans son édition d’hier, le JIR a repris les grandes lignes d’une information diffusée par l’AFP et reprise par plusieurs journaux en France dont « 20 Minutes ». Force est de constater que les grands groupes européens s’attendent à traverser une zone de turbulences. La concentration est pourtant déjà effectuée, avec 85% des quotas attribués à 7 sociétés sucrières.
L’AFP note les difficultés de Südzucker, qui a enregistré une baisse de 800 millions d’euros dans son chiffre d’affaires. A plusieurs milliers de kilomètres de l’Europe, les difficultés de Südzucker ont des répercussions. Jusqu’en 2009, les producteurs de sucre mauriciens bénéficiaient d’un quota sur le marché européen dans le cadre du Protocole Sucre liant l’Europe à d’anciennes colonies. Un an avant cette échéance, l’Union européenne a décidé de dénoncer le Protocole Sucre. À Maurice, la décision européenne avait été anticipé depuis plusieurs années. La filière s’est restructurée. Le nombre d’usines a diminué. Et les Mauriciens ont abandonné le sucre roux en vrac. Depuis 2009, ils se concentrent sur la production de sucre blanc raffiné sur place, et de sucres spéciaux. Ces deux variétés sont en effet plus rémunératrices. Les Mauriciens ont réussi à négocier un contrat avec Südzucker. Mais avec les problèmes de Südzucker et une conjoncture défavorable sur le marché européen, les planteurs mauriciens vont subir les effets d’une baisse du prix du sucre.
À La Réunion, la fin des quotas est dans trois ans. À la différence de Maurice, toutes les sucreries appartiennent à une coopérative de planteurs de betterave. C’est donc Téréos qui a la destinée de la filière dans sa main. C’est ce qu’avait justement rappelé Dacian Ciolos, Commissaire européen à l’agriculture, lors de sa visite à La Réunion. Il avait clairement souligné que tout dépendra de la stratégie du propriétaire de l’usine. Alain Jeanroy, directeur général de la Confédération générale des planteurs de betterave, montre les inquiétudes : « depuis l’ouverture du marché européen aux importations des Pays moins avancés (PMA), en 2006, « on importe de plus en plus de sucre. Les prix européens sont donc plus influencés par la situation mondiale qu’avant" ».
L’AFP précise qu’en France, les coopératives vont augmenter leur production en étendant les surfaces cultivées. Téréos continue son implantation au Brésil pour produire du sucre de canne.
Dans ce grand bouleversement mondial se pose la place des planteurs de canne de La Réunion. Car dans le cadre actuel, ils n’ont pas la direction de la filière. Tout est dans la main d’un industriel extérieur dont les intérêts prioritaires ne sont pas à La Réunion.
A Maurice, la diversification est en tout cas largement entamée pour parer à toute éventualité. Près de l’aéroport de Plaisance, une ville nouvelle va remplacer une usine entourée de plantations.
Ces faits font réfléchir, c’est une nouvelle alerte pour les planteurs réunionnais.
M.M.
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