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Rumeurs de baisse du prix et des quotas
7 juillet 2004
Après l’alerte lancée la semaine dernière par Paul Vergès sur les dangers qui menacent la filière sucre, les Mauriciens à leur tour vont tenter de convaincre la Commission de Bruxelles qu’une baisse trop brutale du prix garanti condamnerait leur économie.
"C’est une question de vie et de mort pour les pays ACP", écrit le Premier ministre mauricien, Paul Bérenger, dans la lettre qu’il a adressée au président français, Jacques Chirac, et au chancelier allemand, Gerhard Schröder, en leur demandant de soutenir les pays d’Afrique, de la Caraïbe et du Pacifique (ACP) producteurs de sucre associés à l’Union européenne (UE). "Nous voulons que la baisse du prix européen du sucre soit la plus faible possible, que le délai d’application des mesures préconisées par la Commission européenne soit le plus long possible et qu’une vraie compensation soit accordée au pays pour n’importe quelle baisse de prix. Ces compensations doivent être comparables à celles obtenues par les pays des régions périphériques européennes".
Depuis que circule officieusement le cadre des propositions que le commissaire européen pour l’Agriculture, Franz Fischler, doit présenter le 14 juillet prochain pour la révision du règlement sucrier de l’OCM-Sucre, les pays ACP liés à l’UE par le Protocole sucre découlant des accords de Cotonou et Lomé expriment les plus vives inquiétudes, comme en témoignent le courrier du Premier ministre mauricien et la mission que doit effectuer à partir de demain, à Vienne, le vice-Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, dans le but d’obtenir de la Commission européenne une limitation de la baisse du prix garanti.
Selon les simulations faites dans l’Île Sœur sur la base de la baisse annoncée de 37% du prix garanti à partir de 2007, l’industrie sucrière mauricienne craint une perte annuelle de 100 millions d’euros. C’est évidemment une grosse perte et les Mauriciens prennent la menace très au sérieux.
Tout comme invitait à le faire, ici, le président de Région, Paul Vergès, lorsqu’il a appelé la semaine dernière à "un nouveau Quartier Français à l’échelle de l’île" - évoquant la bataille unitaire engagée en 1955 pour la survie de cette usine sucrière, dans un contexte qui n’avait pas opéré la concentration des unités de transformation.
Cet appel à l’unité d’action suppose au minimum que tous les acteurs de la filière réunionnaise aient une perception du danger aussi unifiée que possible et la volonté de parler d’une même voix devant les interlocuteurs européens. Les rumeurs conjointes sur une baisse du prix et sur des compensations situées à 39 millions d’euros pour l’ensemble des DOM doivent inciter les acteurs, professionnels et politiques, à unir leurs discours et leur vision commune.
Au-delà des “jeux d’acteurs” dictés par le rapprochement des calendriers de l’OCM-Sucre et du règlement du contentieux soulevé devant l’OMC, et en dépit des situations différentes de la filière canne à La Réunion (RUP) et à Maurice (ACP), La Réunion a plus de chance de défendre sa filière en ne sous-estimant pas le danger et en confortant sa défense du statut de Région ultrapériphérique européenne, dont on constate - aux réactions citées plus haut - qu’il sert aussi de point de référence (certains parlent de “lièvre”) dans la défense de la filière sucre mauricienne.
Pascale David
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